Marie-Arlette Carlotti conseillère générale accompagnée par le député des Bouches-du-Rhône Henri Jibrayel s’est rendue samedi 19 novembre 2011 à Génemos sur le site de l’usine FRALIB (groupe Unilever), pour rencontrer les salariés en lutte pour conserver leurs emplois.
Avec eux, ils ont fêté la victoire après à la décision de justice annulant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), préalable à la fermeture du site. Une victoire qui est un première étape.
En effet, la lutte pour le maintien de l’activité des Fralib à Gémenos continue. Marie-Arlette Carlotti et Henri Jibrayel appellent donc à un rassemblement à Paris, jeudi 24 novembre à 11h00 devant Maison de la recherche (métro Varennes, Paris 7°), où se tiendra ce jour là un comité de groupe d’Unilever France.
Billets libellés emploi
Fralib : une première victoire, le combat continue
Emploi des Jeunes : le grand gâchis
La crise a accentué le chômage des jeunes.
Selon les derniers chiffres publiés par le Ministère du Travail, un million de jeunes de moins de 30 ans était au chômage en 2009, dont 4 sur 10 depuis plus d’un an.
Les plus sacrifiés sont les sans diplôme pour lesquels le taux de chômage a augmenté avec la crise pour atteindre 30%.
Le taux de chômage des jeunes diplômés finit au bout d’un an ou plus par diminuer pour atteindre celui du reste de la population. Mais le plus souvent, ils sortent du chômage en acceptant un emploi qui ne correspond pas à leur niveau de qualification, au risque de s’enfermer dans l’instabilité (CDD, Intérim, temps partiel subit).
Les jeunes sont plus que jamais utilisés comme une variable d’ajustement de l’emploi.
Prés d’un jeune sur 5 arrivant sur le marché du travail risque de connaître des difficultés durables, ne pouvant construire une vie autonome.
Environ 60 000 jeunes vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Toute une frange de la jeunesse risque d’être désocialisée.
La crise a donné un coup de projecteur sur une situation qui ne fait qu’empirer.
En 2012, le 1er objectif des socialistes sera de donner un meilleur avenir à la jeunesse.
Fermeture de l’usine Fralib : le TGI de Marseille renvoie Unilever dans les cordes !
Dans une décision du 4 février 2011, le TGI de Marseille ordonne au groupe Univeler de reprendre à zéro son projet de fermeture de l’unise Fralib de Gémenos.
Je me félicite de cette décision, c’est une très bonne nouvelle. Cela redonne du courage et de la motivation pour continuer à se battre afin de préserver les 182 emplois de cette usine, installée en Provence depuis 118 ans !
Depuis des semaines, les dirigeants de cette multinationale traitent les salariés avec mépris et désinvolture. La justice vient de donner raison aux salariés qui se battent pour conserver leurs emplois.
Les propos du juge sont sans appel ! « La mise en parallèle des volumes mis en oeuvre dans la branche et du pourcentage du coût d’exploitation n’a en elle-même aucun sens. Son emploi dans un document inaugural à une consultation dont l’enjeu est la fermeture d’un site employant 182 salariés, relève de la désinvolture, sinon de la maladresse« , a estimé le juge dans sa décision du 4 février, dénonçant une « carence » d’informations au préjudice du comité d’entreprise.
Les « Fralibs » n’ont pas dit leurs derniers mots, le combat continue !
Aux côtés des salariés de Fralib, pour sauver les emplois à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône
La direction de Fralib a annonce la fermeture en avril du site de Gémenos, le seul en France à fabriquer le thé Lipton et les infusions Éléphant, avec
un plan social concernant 182 salariés.
Avec une politique d’investissement sur les seul sites polonais et belges et le délaissement de Gémenos, tout a été programmé par la Direction d’Unilever pour organiser ce qu’ils appellent un défaut de compétitivité.
Mais les « Fralib » n’ont pas dit leur dernier mot, car ils savent qu’ils peuvent produire des infusions Éléphant de qualité. Je vous donne rendez-vous ce soir mardi 11 janvier à 18h devant la Préfecture des Bouches-du-Rhône à Marseille, pour un grand rassemblement citoyen. L’Etat doit prendre ses responsabilités.
Articles précédents :
- Oui, Fralib doit vivre !
- Fralib : une table ronde et une mobilisation qui se poursuit
- FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
- Fralib, solidarités avec les salariés.
Oui, Fralib doit vivre !
En début de semaine, les salariés de l’usine FRALIB ont proposé de reprendre l’activité de production d’infusions L’Eléphant et de thés Lipton sur le site de Gémenos (Bouches-du-Rhône) promis à la fermeture, une proposition rejetée par le groupe néerlandais Unilever.
182 salariés sont directement menacés de chômage en 2011. Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités afin de sauver l’avenir de l’entreprise.
Les responsables locaux doivent être aux côtés des salariés avec le même courage et la même détermination dont font preuve les « FRALIB » afin de défendre la marque et un savoir-faire vieux de 78 ans.
Le groupe Unilever ne peut décemment pas fermer l’usine de Gémenos, groupe qui a annoncé le rachat en septembre dernier, de l’américain Alberto Culver pour 3,7 milliards de dollars !
Dans un contexte économique extrêmement tendu, au moment où le chômage redevient la première préoccupation des français, le groupe Unilever doit soit revenir sur sa décision, soit tenir compte de la nouvelle proposition des salariés en accompagnant une reprise.
Il en a les moyens financiers, il en a le devoir moral.
Mes précédents articles sur ce sujet :
- Fralib : une table ronde et une mobilisation qui se poursuit
- FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
- Fralib, solidarités avec les salariés.
Marseille doit garder sa réparation navale
L’UNM a vécu.
Comme avant elle la CMR, et bien d’autres encore au fil d’un long déclin de la réparation navale à Marseille depuis plus de 30 ans.
C’est un immense gâchis.
Derrière cette nouvelle crise économique sociale sur le port de Marseille, deux questions majeures sont posées.
Celle, urgente, de l’avenir des 130 salariés – et des dizaines d’autres dans les entreprises sous-traitantes – dont les emplois sont menacés. Ce sont au total 500 familles qui sont concernées.
Celle, ensuite, de l’avenir de l’avenir du Port de Marseille, qui ne saurait se résumer au « tout touristique ». Ses outils et savoirs-faires industriels restent la clef de sa vocation de grand port européen et international. Ils doivent être préservés. PLUS »