Dans une décision du 4 février 2011, le TGI de Marseille ordonne au groupe Univeler de reprendre à zéro son projet de fermeture de l’unise Fralib de Gémenos.
Je me félicite de cette décision, c’est une très bonne nouvelle. Cela redonne du courage et de la motivation pour continuer à se battre afin de préserver les 182 emplois de cette usine, installée en Provence depuis 118 ans !
Depuis des semaines, les dirigeants de cette multinationale traitent les salariés avec mépris et désinvolture. La justice vient de donner raison aux salariés qui se battent pour conserver leurs emplois.
Les propos du juge sont sans appel ! « La mise en parallèle des volumes mis en oeuvre dans la branche et du pourcentage du coût d’exploitation n’a en elle-même aucun sens. Son emploi dans un document inaugural à une consultation dont l’enjeu est la fermeture d’un site employant 182 salariés, relève de la désinvolture, sinon de la maladresse« , a estimé le juge dans sa décision du 4 février, dénonçant une « carence » d’informations au préjudice du comité d’entreprise.
Les « Fralibs » n’ont pas dit leurs derniers mots, le combat continue !