Marie-Arlette Carlotti interroge le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur les mesures environnementales concernant le Canal de Corse.
L’épisode récent du remorquage du Costa Concordia vers le port de Gênes en passant par le Canal de Corse a illustré les risques qui caractérisent cette voie maritime très fréquentée. Cette voie maritime voit en effet défiler de très nombreux navires – transports d’hydrocarbures et de marchandises, chimiquiers, porte-conteneurs – qui produisent des déchets ou qui, en cas d’accident, pourraient causer de graves préjudices à l’environnement maritime de l’île. Des pratiques illégales et malveillantes de certains armateurs et commandants de navires ne sont pas à exclure, comme les dégazages en mer par exemple. L’installation du comité de pilotage, rassemblant les représentants de l’Etat et des collectivités, de la mission du parc naturel marin du Cap Corse à la fin du mois de juillet 2014 est une avancée importante pour la protection de l’environnement dans le Canal de Corse. Il a été évoqué lors de ce comité la création d’un rail de circulation maritime ou de routes maritimes protégées. À l’approche de la fin de l’année 2014, Marie-Arlette Carlotti souhaiterait savoir si les éléments de mise en œuvre et de calendrier ont été clarifiés.
Question écrite n°68592 publiée le 11 novembre 2014
Billets libellés mer
Question au gouvernement : la protection de l’environnement dans le Canal de Corse
Marseille doit garder sa réparation navale
L’UNM a vécu.
Comme avant elle la CMR, et bien d’autres encore au fil d’un long déclin de la réparation navale à Marseille depuis plus de 30 ans.
C’est un immense gâchis.
Derrière cette nouvelle crise économique sociale sur le port de Marseille, deux questions majeures sont posées.
Celle, urgente, de l’avenir des 130 salariés – et des dizaines d’autres dans les entreprises sous-traitantes – dont les emplois sont menacés. Ce sont au total 500 familles qui sont concernées.
Celle, ensuite, de l’avenir de l’avenir du Port de Marseille, qui ne saurait se résumer au « tout touristique ». Ses outils et savoirs-faires industriels restent la clef de sa vocation de grand port européen et international. Ils doivent être préservés. PLUS »