Marie-Arlette Carlotti conseillère générale accompagnée par le député des Bouches-du-Rhône Henri Jibrayel s’est rendue samedi 19 novembre 2011 à Génemos sur le site de l’usine FRALIB (groupe Unilever), pour rencontrer les salariés en lutte pour conserver leurs emplois.
Avec eux, ils ont fêté la victoire après à la décision de justice annulant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), préalable à la fermeture du site. Une victoire qui est un première étape.
En effet, la lutte pour le maintien de l’activité des Fralib à Gémenos continue. Marie-Arlette Carlotti et Henri Jibrayel appellent donc à un rassemblement à Paris, jeudi 24 novembre à 11h00 devant Maison de la recherche (métro Varennes, Paris 7°), où se tiendra ce jour là un comité de groupe d’Unilever France.
Billets libellés CGT
Fralib : une première victoire, le combat continue
Solidaire avec les Net Cacao
On peut encore sauver Net Cacao. Je souhaite vivement la concrétisation des projets industriels qui sont dans les tuyaux et la reprise des activités. Un délais supplémentaire doit être obtenu afin de donner toutes les chances à ce dossier, le Procureur lui-même ayant reconnu qu’il n’en avait pas été ainsi.
J’appelle à un nouveau tour de table avec l’Etat et les Collectivités locales afin d’interpeller les banques et de rassurer les investisseurs.
A tous les Marseillais, afin qu’ils soutiennent la lutte des salariés de Net Cacao, j’ai envie de leur dire de lire l’edito de Philippe Larue dans La Provence du 16 juin « une odeur de chocolat ». « Entrepreneurs, actionnaires, juges du Tribunal de Commerce, repreneurs, liquidateurs, je sais que tout cela ne pèserait guère dans la balance mais une madeleine, fut-elle au chocolat, vit en chaque petit marseillais devenu grand. La nostalgie, camarade !« . Pour moi aussi, comme pour beaucoup de marseillais, cette usine est une part de mon enfance.
Solidaire avec les salariés de Net Cacao !
FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
Fralib, c’est un immense coup dur pour l’industrie agro-alimentaire des Bouches du Rhône et pour les 182 salariés concernés.
Depuis 118 ans on fabrique du Thé l’Eléphant au cœur de Marseille. Cela fait partie de notre patrimoine.
Le groupe UNILEVER, actuel propriétaire de l’usine FRALIB à Gèmenos décide, brutalement, de délocaliser en Belgique et en Pologne dès le 1er semestre 2011.
Cette décision de fermeture est d’autant plus incompréhensible que cette entreprise est rentable. Le Groupe UNILEVER a d’ailleurs versé plus d’un milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires entre 2007 et 2008.
Cette entreprise est viable, le marché européen est en constante croissance.
Les 182 salariés ont une compétence unanimement reconnue.
Devant cette injustice, le Conseil général des Bouches-du-Rhône lors de la Commission permanente du 5 novembre 2010 a voté une motion de solidarité aux salariés qui luttent pour leurs emplois.
Il demande à l’état d’organiser une table ronde en présence des dirigeants français et européens d’UNILEVER, à laquelle il souhaite être associé.
Cette rencontre devra étudier les conditions du maintien du site et des emplois à la lumière d’une analyse objective et impartiale des enjeux sociaux, économiques et industriels ayant conduit à la décision de fermeture de l’usine FRALIB.
Lire le précédent article sur le sujet : Fralib, solidarités avec les salariés.