Marie-Arlette Carlotti, soutien des Fralib depuis le début du conflit, se félicite de la table ronde qui s’est tenue en Préfecture entre Unilever et les salariés de l’usine Fralib de Gémenos suite à l’annonce d’Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif.
La candidate socialiste se réjouit du retour au dialogue constructif et que le projet de reprise des salariés soit examiné en priorité.
Elle restera vigilante pour que les solutions proposées soient engagées rapidement dans l’intérêt et le respect des salariés qui, pour certains, travaillent dans l’entreprise depuis près de 35 ans.
Billets libellés unilever
Fralib : retour à un dialogue constructif
Fralib : une première victoire, le combat continue
Marie-Arlette Carlotti conseillère générale accompagnée par le député des Bouches-du-Rhône Henri Jibrayel s’est rendue samedi 19 novembre 2011 à Génemos sur le site de l’usine FRALIB (groupe Unilever), pour rencontrer les salariés en lutte pour conserver leurs emplois.
Avec eux, ils ont fêté la victoire après à la décision de justice annulant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), préalable à la fermeture du site. Une victoire qui est un première étape.
En effet, la lutte pour le maintien de l’activité des Fralib à Gémenos continue. Marie-Arlette Carlotti et Henri Jibrayel appellent donc à un rassemblement à Paris, jeudi 24 novembre à 11h00 devant Maison de la recherche (métro Varennes, Paris 7°), où se tiendra ce jour là un comité de groupe d’Unilever France.
Fermeture de l’usine Fralib : le TGI de Marseille renvoie Unilever dans les cordes !
Dans une décision du 4 février 2011, le TGI de Marseille ordonne au groupe Univeler de reprendre à zéro son projet de fermeture de l’unise Fralib de Gémenos.
Je me félicite de cette décision, c’est une très bonne nouvelle. Cela redonne du courage et de la motivation pour continuer à se battre afin de préserver les 182 emplois de cette usine, installée en Provence depuis 118 ans !
Depuis des semaines, les dirigeants de cette multinationale traitent les salariés avec mépris et désinvolture. La justice vient de donner raison aux salariés qui se battent pour conserver leurs emplois.
Les propos du juge sont sans appel ! « La mise en parallèle des volumes mis en oeuvre dans la branche et du pourcentage du coût d’exploitation n’a en elle-même aucun sens. Son emploi dans un document inaugural à une consultation dont l’enjeu est la fermeture d’un site employant 182 salariés, relève de la désinvolture, sinon de la maladresse« , a estimé le juge dans sa décision du 4 février, dénonçant une « carence » d’informations au préjudice du comité d’entreprise.
Les « Fralibs » n’ont pas dit leurs derniers mots, le combat continue !
Aux côtés des salariés de Fralib, pour sauver les emplois à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône
La direction de Fralib a annonce la fermeture en avril du site de Gémenos, le seul en France à fabriquer le thé Lipton et les infusions Éléphant, avec
un plan social concernant 182 salariés.
Avec une politique d’investissement sur les seul sites polonais et belges et le délaissement de Gémenos, tout a été programmé par la Direction d’Unilever pour organiser ce qu’ils appellent un défaut de compétitivité.
Mais les « Fralib » n’ont pas dit leur dernier mot, car ils savent qu’ils peuvent produire des infusions Éléphant de qualité. Je vous donne rendez-vous ce soir mardi 11 janvier à 18h devant la Préfecture des Bouches-du-Rhône à Marseille, pour un grand rassemblement citoyen. L’Etat doit prendre ses responsabilités.
Articles précédents :
- Oui, Fralib doit vivre !
- Fralib : une table ronde et une mobilisation qui se poursuit
- FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
- Fralib, solidarités avec les salariés.
Oui, Fralib doit vivre !
En début de semaine, les salariés de l’usine FRALIB ont proposé de reprendre l’activité de production d’infusions L’Eléphant et de thés Lipton sur le site de Gémenos (Bouches-du-Rhône) promis à la fermeture, une proposition rejetée par le groupe néerlandais Unilever.
182 salariés sont directement menacés de chômage en 2011. Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités afin de sauver l’avenir de l’entreprise.
Les responsables locaux doivent être aux côtés des salariés avec le même courage et la même détermination dont font preuve les « FRALIB » afin de défendre la marque et un savoir-faire vieux de 78 ans.
Le groupe Unilever ne peut décemment pas fermer l’usine de Gémenos, groupe qui a annoncé le rachat en septembre dernier, de l’américain Alberto Culver pour 3,7 milliards de dollars !
Dans un contexte économique extrêmement tendu, au moment où le chômage redevient la première préoccupation des français, le groupe Unilever doit soit revenir sur sa décision, soit tenir compte de la nouvelle proposition des salariés en accompagnant une reprise.
Il en a les moyens financiers, il en a le devoir moral.
Mes précédents articles sur ce sujet :
- Fralib : une table ronde et une mobilisation qui se poursuit
- FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
- Fralib, solidarités avec les salariés.
Fralib : une table ronde et une mobilisation qui se poursuit
Le 5 novembre dernier, Jean-Noël Guérini (PS) et sa majorité départementale ont voté une motion de solidarité aux salariés de l’usine Fralib de Gémenos, qui luttent pour conserver leurs emplois.
Nous avons demandé à l’Etat d’organiser une table ronde en présence des dirigeants français et européens d’UNILEVER, table ronde où le Conseil général souhaitait être associé. J’ai donc représenté le président du département à la table ronde organisée ce vendredi 26 novembre 2010 par le Préfet Hugues Parant.
A cette occasion, j’ai rappelé notre volonté de ne pas fragiliser encore un peu plus l’économie de notre département, avec la fermeture de cette usine, rappelant que le groupe Unilever venait de faire de coûteuses acquisitions (annonce fin septembre d’un accord pour racheter Alberto Culver, un fabricant de produits capillaires basé aux Etats-Unis. Coût de l’acquisition : 2,7 milliards d’euros). Au regard de cette dépense, on peut légitimement comprendre que la fermeture de Fralib passe très mal !
J’ai aussi rappelé que nous n’étions pas là pour parler d’un plan social, mais bien pour parler des solutions pour conserver les emplois des 182 salariés et pérenniser l’activité de l’entreprise.
Après plus de deux heures de discussions et devant l’entêtement des représentants d’Unilever, le Préfet a proposé la mise en place rapide d’un « groupe de contact » composé de représentants des salariés et du groupe Unilever afin d’envisager toutes les solutions possibles pour le maintien de l’activité industrielle à Gémenos.
Cette proposition est une solution à tenter qui permet de ne pas rompre le dialogue, mais malheureusement, il semble que la volonté d’ouverture des représentants d’Unilever soit très limitée.
A la sortie de la réunion, je suis allée saluer les salariés postés devant la Préfecture qui attendaient dans un froid glacial, l’issue de cette réunion…
Le combat continue.
Mes précédents articles sur ce sujet :
- FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
- Fralib, solidarités avec les salariés.
FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
Fralib, c’est un immense coup dur pour l’industrie agro-alimentaire des Bouches du Rhône et pour les 182 salariés concernés.
Depuis 118 ans on fabrique du Thé l’Eléphant au cœur de Marseille. Cela fait partie de notre patrimoine.
Le groupe UNILEVER, actuel propriétaire de l’usine FRALIB à Gèmenos décide, brutalement, de délocaliser en Belgique et en Pologne dès le 1er semestre 2011.
Cette décision de fermeture est d’autant plus incompréhensible que cette entreprise est rentable. Le Groupe UNILEVER a d’ailleurs versé plus d’un milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires entre 2007 et 2008.
Cette entreprise est viable, le marché européen est en constante croissance.
Les 182 salariés ont une compétence unanimement reconnue.
Devant cette injustice, le Conseil général des Bouches-du-Rhône lors de la Commission permanente du 5 novembre 2010 a voté une motion de solidarité aux salariés qui luttent pour leurs emplois.
Il demande à l’état d’organiser une table ronde en présence des dirigeants français et européens d’UNILEVER, à laquelle il souhaite être associé.
Cette rencontre devra étudier les conditions du maintien du site et des emplois à la lumière d’une analyse objective et impartiale des enjeux sociaux, économiques et industriels ayant conduit à la décision de fermeture de l’usine FRALIB.
Lire le précédent article sur le sujet : Fralib, solidarités avec les salariés.
Fralib : solidarité avec les salariés
J’étais hier avec mes collègues en séance publique au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec l’ensemble des élus de la majorité de gauche, nous avons voté une motion de solidarité avec les salariés de l’usine de Gémenos, Fralib.
Voici le texte intégral :
« L’emploi industriel est chaque jour davantage menacé dans notre région, le capital est à l’affut du moindre dividende et ce au mépris des salariés qui font vivre leurs entreprises.
Le cynisme dont font preuve les dirigeants de Fralib, filiale de la multinationale Unilever, vient une nouvelle fois de le confirmer.
La direction de Fralib a annoncé la fermeture pure et simple du site dans un délai de trois mois dans le but de délocaliser la production en Belgique et en Pologne.
La production du thé Eléphant est installée depuis 118 ans en Provence, le groupe Unilever France a reversé à ses actionnaires plus d’un milliard d’euros de dividendes entre 2007 et 2008 et pourtant, pour la direction de Fralib, le site n’est pas viable, cet argument suffisant à justifier à leurs yeux le licenciement de 182 salariés.
Le ministre de l’industrie, Christian Estrosi, évoquait à l’Assemblée Nationale, sur le dossier Lejaby, sa volonté de lutter contre les logiques purement spéculatives à l’œuvre dans l’industrie et d’inscrire sa démarche dans le cadre de la grande stratégie industrielle de relocalisation dans notre pays.
Conformément à ses déclarations, il relève donc de sa responsabilité de s’engager en faveur du
maintien de l’emploi et de l’activité industrielle à Gémenos.
La région soutiendra les salariés du site dans leur combat face à ce projet indigne et se mobilisera pour la sauvegarde et le développement de l’emploi industriel dans notre région« .
Après le premier comité d’entreprise qui aura abordé la procédure lancée par le groupe Unilever en vue de fermer l’usine de Gémenos, le Parti socialiste des Bouches-du-Rhône reste mobilisé. Je me rendrai vendredi 29 octobre à 11h à la rencontre des salariés, avec le premier secrétaire fédéral Jean-Noël Guérini et Frédéric Vigouroux (secrétaire fédéral chargé des relations avec les partenaires sociaux).