La crise a accentué le chômage des jeunes.
Selon les derniers chiffres publiés par le Ministère du Travail, un million de jeunes de moins de 30 ans était au chômage en 2009, dont 4 sur 10 depuis plus d’un an.
Les plus sacrifiés sont les sans diplôme pour lesquels le taux de chômage a augmenté avec la crise pour atteindre 30%.
Le taux de chômage des jeunes diplômés finit au bout d’un an ou plus par diminuer pour atteindre celui du reste de la population. Mais le plus souvent, ils sortent du chômage en acceptant un emploi qui ne correspond pas à leur niveau de qualification, au risque de s’enfermer dans l’instabilité (CDD, Intérim, temps partiel subit).
Les jeunes sont plus que jamais utilisés comme une variable d’ajustement de l’emploi.
Prés d’un jeune sur 5 arrivant sur le marché du travail risque de connaître des difficultés durables, ne pouvant construire une vie autonome.
Environ 60 000 jeunes vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Toute une frange de la jeunesse risque d’être désocialisée.
La crise a donné un coup de projecteur sur une situation qui ne fait qu’empirer.
En 2012, le 1er objectif des socialistes sera de donner un meilleur avenir à la jeunesse.