Les crèches ont fermé leurs portes pour protester contre un décret qui veut modifier les conditions d’accueil de la petite enfance. A l’initiative du collectif « Pas de bébés à la consigne », les poussettes, tétines et biberons étaient dans le rue.Tous demandent le retrait du décret.
Alors que l’on attendait la concrétisation des promesses de la Secrétaire d’état à la famille (la création de 200 000 places en crèches d’ici 2012 et 60 000 emplois supplémentaires dans le secteur de la petite enfance), Nicole Morano propose un décret qui organise la pénurie. Un acceuil en surnombre, un personnel d’encadrement moins disponible, moins d’éveil, moins d’écoute, ce décret entend rentabiliser les places en créches déja existantes et remettre en question le savoir-faire des personnels.
Les parents veulent des crèches, pas des « consignes à bébés »!
A Marseille comme à Paris la droite n’a pas de vraie politique de création de nouveaux modes de garde.
Avec près de 26 nouveaux nés chaque jour, Marseille vit un véritable baby-boom dont la municipalité n’a pas su prendre la mesure. Depuis longtemps les crèches ont atteind un niveau d’engorgement intolérable. Si bien que près de 5000 petits marseillais ne trouvent pas de place.
Le Conseil général des Bouches-du-Rhône qui mène une politique d’aide aux crèches municipales et associatives et soutient en particulier les projets de modes de garde innovents fait preuve de plus de volontarisme.
Billets dans la catégorie Dans l’actu
Les bébés sont dans la rue
Quand Eric Besson est hors-la-loi
En 2001, 901 réfugiés kurdes, syriens et irakiens débarquaient sur une plage du Var.
Le gouvernement de la France de l’époque avait crée une zone d’attente et favorisé les demandes d’asile.
C’était la France d’avant Besson et Sarkozy.
Le 22 janvier de cette année, 123 kurdes débarquent sur une plage de Corse, près de Bonifacio.
Dès le lendemain, le Ministre de l’Immigration s’empresse de les transférer dans un centre de rétention, privant femmes et enfants de liberté et traitant comme des délinquants ces migrants qui fuyant la guerre ou la misère.
Deux politiques, deux traitements.
Et c’est une décision de justice qui a fait plier Eric Besson et qui a ordonné leur remise en liberté au motif du non respect de la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés. La Cimade rapporte « les nombreuses atteintes à la liberté individuelle, aux droits de l’enfant et au droit d’asile » de la part des autorités françaises !
Il est urgent que la France adopte des mesures de protection des personnes afin que ces contrôles n’aboutissent pas à l’expulsion de réfugiés vers leur pays d’origine, où leur vie ou leur liberté pourrait être en danger.
Le droit à la retraite à 60 ans doit rester la règle
Martine AUBRY se trompe en évoquant la remise en cause du droit à la retraite à 60 ans et en ouvrant la possibilité d’aller au-delà.
Mise en place par la gauche en 1981, la retraite à 60 ans doit rester la règle.
Pour sauver notre système de retraite il est préférable d’augmenter le nombre d’années de cotisations, ce qui se fait déja et mettre en place une retraite au choix qui ouvre différentes possibilités.
D’ailleurs beaucoup de gens sont contraints à partir plus tard car ils n’ont pas accumulé assez de trimestres.
D’autres, qui ont commencé à travailler jeunes, qui ont largement payé leur du à la société, éprouvent l’envie de prendre la retraite que leur travail soit pénible ou peu gratifiant.
Telle est la position qu’a exprimé Pierre Moscovici et à laquelle j’adhère.
Je suis convaincue que le Parti Socialiste restera fidèle à cette formidable avancée de la gauche: la retraite à 60 ans.
Une réforme territoriale qui risque de compliquer la vie des citoyens
Afin de mieux comprendre la situation, voici six questions sur la réforme des collectivités territoriales et mes réponses :
1) L’un des axes de la réforme est la suppression de la clause de compétence générale. A quoi sert cette clause ?
Elle nous permet de prendre des initiatives en fonction du contexte local.
Par exemple dans le département des Bouches-du-Rhône, nous agissons en matière de santé publique en aidant nos hôpitaux à acquérir des équipements de pointe, en luttant contre la fracture numérique grâce à l’opération « Ordina 13 ». Tout cela et bien d’autres actions seront interdites si on supprime cette clause. Nous devrons même cesser de subventionner les associations alors que nous en aidons aujourd’hui plus de 7000 avec un budget de 80 Millions d’euros.
2) Le Département est le premier financeur des communes, comment va-t-il continuer à l’être ?
Le gouvernement veut couper le lien naturel qui unit communes et Département. Or la plupart des communes des Bouches-du-Rhône, en particulier Marseille, ne pourront assumer seules le cout des équipements dont elles ont besoin : une crèche, un transport en commun, une route. Qui va les aider ? L’Etat ? Alors qu’il cumule un déficit de 138 milliards d’euros !
3) Vous êtes opposée à la suppression de la taxe professionnelle ? Pourquoi ?
Ne soyons pas naïfs ! La Cotisation économique territoriale annoncée ne compensera jamais la TP qui était la principale ressource des collectivités. L’Etat nous transfère sans cesse de nouvelles charges : entretien des routes nationales, personnel des collèges…..cette suppression de la TP est donc aberrante. En plus c’est un contre sens économique car sa suppression va transférer le poids de l’impôt sur les seules familles.
4) Le gouvernement dit que les collectivités dépensent trop, qu’il faut les « mettre à la diète » ?
Il faut traduire cette expression par « réduire les services aux citoyens ». Normal pour un gouvernement qui supprime des hôpitaux, ferme des bureaux de poste ou des tribunaux.
En fait, on veut nous contraindre à faire des choix impossibles : moins de transports en commun, moins d’aide aux personnes âgées ? Moins de protection contre les incendies ? Moins de cultures ? Moins de sécurité sur les routes ? Moins de logements sociaux ? Les Collectivités locales investissent pour le mieux vivre des citoyens. Regardez les collèges dont s’occupent le Département depuis 20 ans, ils sont beaux, fonctionnels et respectueux de l’environnement. Le Collège Longchamp qui fait entièrement peau neuve, qui va couter 26 127 000 euros au Conseil Général, va embellir notre quartier.
5) Depuis 30 ans, l’Etat transfère des responsabilités aux Départements, là c’est une marche arrière ?
L’Etat nous a confié ce qu’il y a de plus sensible : protection de l’enfance, insertion, services d’incendie et de secours, aide aux personnes handicapées et aux personnes âgées dépendantes… Maintenant il veut nous supprimer. Où est la logique ?
6) Cette réforme est un peu technique, comment intéresser les citoyens ?
On essaye de faire croire qu’elle est purement technique. On argumente avec des propos démagogiques : « on va supprimer la moitié des élus et tout ira mieux ». Avec un élu pour 40 000 habitants, on va perdre en proximité, c’est évident. La vérité c’est qu’on veut tuer la décentralisation et le mobile est idéologique : réduire à néant un héritage de la gauche, reconcentrer le pouvoir à Paris en mettant les collectivités sous tutelle financière et politique. Cette réforme, si elle passe, aura un impact considérable sur la vie quotidienne des citoyens. Le gouvernement pense que les français ne réagiront pas, c’est faux. Un sondage récent comptabilise 83 % d’opposants à la disparition des Départements. C’est pour cela que je soutien l’idée d’un référendum. Si le gouvernement est sur du soutien de français, pourquoi ne le fait-il pas ?
Une belle réponse au débat sur l’identité nationale
J’ai reçu il y a quelques jours, les voeux par mail de mon ami député européen Harlem Désir. Sa carte de voeux est une belle réponse au débat sur l’identité nationale…
Je ne résiste pas… voici sa carte !

Soutenez le service public de La Poste
En cette rentrée 2010, défoulez-vous et soutenez La Poste en cliquant sur le lien suivant : Touche pas à ma poste
Ce jeu est produit par le secrétariat national chargé des services publics du Parti Socialiste.
Passer vos nerfs sur ce jeu suite au vote de la droite à l’Assemblée nationale ouvrant la voie à la privatisation de La Poste pourra s’avérer utile… Et même amusant !
Non a l’éducation au rabais !
Les syndicats et le personnel de l’Education nationale étaient dans la rue le 24 novembre, ainsi que les étudiants et les lycéens, pour protester une nouvelle fois contre la démolition du système scolaire mise en oeuvre par le gouvernement. Avec comme dernière trouvaille la suppression de l’histoire en terninale. Etrange, au pays de Guy Moquet et de toutes les commémorations chères à Sarkozy !
Malgrés les fortes mobilisations de l’an passé et de cette rentrée, la droite ne recule pas.
Suppression de postes par milliers (13 500 pour 2009), suppression des Rased (Réseaux d’aide spécialisés aux élèves en difficuté), réforme de la formation des maitres… Les mesures sont décidées sans concertation, et au détriment d’un service public d’avenir.
Réforme de l’Etat : quand on détériore le service aux usagers
Depuis l’été 2007, 100 000 postes de fonctionnaires de l’Etat ont été supprimés.
RGPP est un sigle barbare qui signifie Révision Générale des Services de l’Etat. Derrière ce langage technocratique il s’agit en réalité de la réforme de l’Etat, de son fonctionnement, de ses missions. Et cette réforme s’applique à tous les ministères, sans exception.
Moderniser les services, les adapter aux nouveaux besoins de la population est certes indispensable. Mais le gouvernement ne nie pas que l’objectif soit, en fait, de réaliser des économies substantielles sur les postes et sur le fonctionnement des services aussi bien au niveau des administrations centrales que dans les services déconcentrés.
La remise à plat qui est en train d’être mise en œuvre doit aboutir à fusionner des services, centraliser des fonctions pour gagner des points de productivité en diminuant les postes de travail.
Car la RGPP ne connait qu’une loi de départ, celle édictée par le Président de la République : le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite. Et chaque ministère doit se conformer à ce principe non négociable. Tous les ministères sont logés à la même enseigne, les réductions de postes dans l’Education Nationale sont parmi les plus révoltantes.
Bien sur qu’il faut réformer l’Etat, le rendre plus efficace et recentrer ses actions sur le cœur de métier, à savoir, les institutions régaliennes pour améliorer notablement les services publics et ceux qui sont rendus à la population.
La réforme de l’Etat nécessite un travail de fond, une large concertation avec les partenaires sociaux. Au lieu de cela le pouvoir veux imposer sa réforme à la hussarde, non pas pour améliorer la qualité des services mais pour économiser afin de diminuer un tant soit peu la dette.
Les informations qui circulent sur la dernière vague de la réforme sont particulièrement inquiétantes.
Il serait question d’opérer des économies dans les budgets d’intervention sociales, les dépenses de solidarité qui auraient un impact direct sur les populations les plus fragiles. Tout cela provoque un tollé à gauche si bien qu’ Eric Woerth, Ministre du Budget en charge de la RGPP, a suspendu provisoirement son projet.
Si la réforme des politiques publiques est nécessaire, elle ne doit pas se faire au détriment des fonctionnaires et des usagers.
