Les crèches ont fermé leurs portes pour protester contre un décret qui veut modifier les conditions d’accueil de la petite enfance. A l’initiative du collectif « Pas de bébés à la consigne », les poussettes, tétines et biberons étaient dans le rue.Tous demandent le retrait du décret.
Alors que l’on attendait la concrétisation des promesses de la Secrétaire d’état à la famille (la création de 200 000 places en crèches d’ici 2012 et 60 000 emplois supplémentaires dans le secteur de la petite enfance), Nicole Morano propose un décret qui organise la pénurie. Un acceuil en surnombre, un personnel d’encadrement moins disponible, moins d’éveil, moins d’écoute, ce décret entend rentabiliser les places en créches déja existantes et remettre en question le savoir-faire des personnels.
Les parents veulent des crèches, pas des « consignes à bébés »!
A Marseille comme à Paris la droite n’a pas de vraie politique de création de nouveaux modes de garde.
Avec près de 26 nouveaux nés chaque jour, Marseille vit un véritable baby-boom dont la municipalité n’a pas su prendre la mesure. Depuis longtemps les crèches ont atteind un niveau d’engorgement intolérable. Si bien que près de 5000 petits marseillais ne trouvent pas de place.
Le Conseil général des Bouches-du-Rhône qui mène une politique d’aide aux crèches municipales et associatives et soutient en particulier les projets de modes de garde innovents fait preuve de plus de volontarisme.