L’avenir des retraites inquiète les français.
Alors que le gouvernement dramatise la situation et veut imposer une réforme qui va se transformer en régression sociale, le Parti Socialiste fait des propositions qui règlent la question du financement dans la durée, qui rassure les retraités et donne confiance aux jeunes.
Il faut trouver 45 milliards d’euros d’ici 2025.
Les Socialistes indiquent clairement les voies pour y parvenir, sans démagogie, avec le plus grand réalisme.
Nous ne perdons pas de vue nos objectifs : conforter le niveau de vie des retraités aujourd’hui menacé par les réformes de la droite, renforcer l’équité du système actuel dans lequel les femmes et les jeunes sont les grands perdants, prendre en compte la pénibilité du travail, et instaurer une retraite à la carte.
Car chacun doit pouvoir continuer à travailler s’il le désire. C’est pourquoi nous proposons des mesures favorisant l’emploi des seniors.
Mais il faut conserver la retraite à 60 ans pour tous ceux qui peuvent faire valoir leur droit.
Les contraindre à rester au travail c’est demander aux ouvriers de financer la retraite des cadres.
Nous voulons une réforme juste c’est-à-dire des efforts partagés mettant à contribution tous les revenus y compris ceux du capital. Nous ne nous satisferons pas d’une taxation symbolique pour faire oublier que l’effort le plus lourd est supporté par les salariés.
Parce que l’explosion des inégalités est devenue insupportable, il faut que chacun participe à la Solidarité Nationale.
Quoi qu’en disent l’UMP et le MEDEF aucune solution ne s’impose à nous. Le gouvernement veut aller vite, bâcler la concertation avec les partenaires sociaux, traiter les propositions du Parti Socialiste avec désinvolture et mettre tout le monde devant le fait accompli.
C’est aux citoyens de décider démocratiquement quelle part de la richesse nationale ils veulent consacrer aux retraites.
C’est pourquoi je vous engage à prendre connaissance des propositions des Socialistes, à en juger afin que personne ne décide à votre place.