Marie-Arlette Carlotti attire l’attention de M. le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports sur la nécessité de veiller à ce qu’aucun match de football professionnel ne soit organisé, partout en France, le 5 mai, en hommage aux victimes du drame de Furiani du 5 mai 1992. 23 ans après l’une des plus grandes catastrophes de l’Histoire du sport, la France toute entière a le devoir d’honorer la mémoire de milliers de victimes, de familles meurtries. 23 après après avoir marqué symboliquement une minute de silence à l’Assemblée nationale, il est temps de donner suite et de poursuivre notre travail de mémoire. Le collectif des victimes de Furiani et l’ensemble des groupes de soutien ont déjà entrepris un formidable travail, que nous devons reconnaître. Aujourd’hui, seules les finales de la coupe de France ou de la Ligue ainsi que les matchs Corses ont été suspendus par la FFF. Cela n’est pas suffisant. Le drame du 5 mai 1992 ne concerne pas que les Corses, mais tous les Français. Au regard des valeurs de respect, d’humilité, et de fraternité qui sont au cœur des fondements même de notre République, nous devons appeler l’ensemble des autorités françaises organisatrices de manifestations sportives à ne plus disputer de match de football le 5 mai. Que peut entreprendre le gouvernement pour aller dans ce sens et reconnaître enfin le drame de Furiani comme un drame national ?
Question n° 18-00569 publiée le 12 mai 2015
Billets libellés corse
Question au gouvernement : drame de Furiani et match de football professionnel le 5 mai
SNCM : la délégation de service public sera transférée
Le gouvernement et les députés socialistes sont engagés pour l’avenir de la SNCM. Alain Vidalies, Secrétaire d’Etat en charge des transports, a répondu à une question de Marie-Arlette CARLOTTI, députée des Bouches-du-Rhône, sur l’avenir de la SNCM. Alain Vidalies a annoncé que la Commission Européenne, lors des négociations avec le gouvernement, avait accepté de transférer la Délégation de Service Public, un actif stratégique de la SNCM, dans le cahier des charges pour la reprise de la compagnie.
« La mission de service public de la SNCM, à travers la délégation de service public, est essentielle. C’est l’avenir de la SNCM qui est en jeu, l’avenir de ses salariés, de ses sous-traitants, c’est l’avenir économique de la Corse et le développement du port de Marseille. Ce succès du gouvernement dans les négociations avec la Commission est une étape importante : elle améliorera fortement la possibilité de reprise de la SNCM. Il faut maintenant rester vigilant et construire l’avenir de la SNCM. » a indiqué Marie-Arlette CARLOTTI.
Question au gouvernement : la protection de l’environnement dans le Canal de Corse
Marie-Arlette Carlotti interroge le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur les mesures environnementales concernant le Canal de Corse.
L’épisode récent du remorquage du Costa Concordia vers le port de Gênes en passant par le Canal de Corse a illustré les risques qui caractérisent cette voie maritime très fréquentée. Cette voie maritime voit en effet défiler de très nombreux navires – transports d’hydrocarbures et de marchandises, chimiquiers, porte-conteneurs – qui produisent des déchets ou qui, en cas d’accident, pourraient causer de graves préjudices à l’environnement maritime de l’île. Des pratiques illégales et malveillantes de certains armateurs et commandants de navires ne sont pas à exclure, comme les dégazages en mer par exemple. L’installation du comité de pilotage, rassemblant les représentants de l’Etat et des collectivités, de la mission du parc naturel marin du Cap Corse à la fin du mois de juillet 2014 est une avancée importante pour la protection de l’environnement dans le Canal de Corse. Il a été évoqué lors de ce comité la création d’un rail de circulation maritime ou de routes maritimes protégées. À l’approche de la fin de l’année 2014, Marie-Arlette Carlotti souhaiterait savoir si les éléments de mise en œuvre et de calendrier ont été clarifiés.
Question écrite n°68592 publiée le 11 novembre 2014
Fin de la grève à la SNCM : communiqué de Marie-Arlette Carlotti
J’apprends avec satisfaction la fin de la grève à la SNCM.
Comme je l’avais annoncé en décembre, à travers des actes concrets, le Président de la République et le Gouvernement font tout pour sauver cette entreprise et préserver l’emploi.
Certes, les difficultés de l’entreprise ne sont pas toutes réglées, mais la volonté politique est forte et s’exprime à travers la mise en place rapide du plan à long terme dans toutes ses dimensions qui comprend notamment l’achat, avant le 30 juin, de 2 nouveaux bâteaux à travers une solution financière proposée par la CDC et la BPI.
Nous menons également un vrai travail sur le plan européen concernant le droit des travailleurs maritimes et sur la dette de la SNCM.
Aucun combat politique n’est joué d’avance, mais nous ferons tout pour le gagner. L’Europe sociale que nous voulons ne peut pas se permettre de liquider une entreprise et mettre des centaines de personnes au chômage.
Je continuerai à tout faire pour l’avenir de la SNCM au nom de la continuité territoriale et pour l’emploi.
SNCM : motion de soutien adoptée au Conseil général 13
Motion de soutien à la SNCM présentée par la majorité du Conseil général des Bouches-du-Rhône lors de la séance publique du 29 mars 2013.
La pérennité de la SNCM est capitale pour le rayonnement économique de Marseille et du département des Bouches-du-Rhône.
Or la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui la SNCM apparaît extrêmement préoccupante. Les mouvements annoncés au sein de son actionnariat et les hypothèses qui circulent sur d’éventuelles réorganisations de la société, inquiètent au moment même où des investissements très importants sont nécessaires à l’adaptation de sa flotte.
Le Conseil général des Bouches-du-Rhône et l’ensemble des collectivités territoriales sont particulièrement attentifs au devenir d’une entreprise qui emploie directement près de 3.000 personnes, génère autant d’emplois indirects et joue un rôle majeur sur le renforcement du Grand Port Maritime de Marseille.
Compte tenu de ces éléments, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, réuni en séance publique du 29 mars 2013 :
• exprime son soutien et sa solidarité aux marins et personnels pour la sauvegarde de leurs emplois et exige le maintien d’un service public de transport de qualité pour assurer la desserte territoriale depuis Marseille.
• demande au gouvernement que l’Etat maintienne son actionnariat représenté par la Caisse des Dépôts et de lever toutes les incertitudes qui pèsent sur son avenir.
• demande à Monsieur le Préfet de Région la réunion d’une table ronde avec les responsables de la société, les représentants des organisations syndicales de salariés, le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Général, la Communauté Urbaine Marseille-Provence et la Ville de Marseille afin que puissent être exposées et débattues les stratégies à même de garantir l’avenir et la pérennité de la SNCM.
Adoptée à l’unanimité
Quand Eric Besson est hors-la-loi
En 2001, 901 réfugiés kurdes, syriens et irakiens débarquaient sur une plage du Var.
Le gouvernement de la France de l’époque avait crée une zone d’attente et favorisé les demandes d’asile.
C’était la France d’avant Besson et Sarkozy.
Le 22 janvier de cette année, 123 kurdes débarquent sur une plage de Corse, près de Bonifacio.
Dès le lendemain, le Ministre de l’Immigration s’empresse de les transférer dans un centre de rétention, privant femmes et enfants de liberté et traitant comme des délinquants ces migrants qui fuyant la guerre ou la misère.
Deux politiques, deux traitements.
Et c’est une décision de justice qui a fait plier Eric Besson et qui a ordonné leur remise en liberté au motif du non respect de la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés. La Cimade rapporte « les nombreuses atteintes à la liberté individuelle, aux droits de l’enfant et au droit d’asile » de la part des autorités françaises !
Il est urgent que la France adopte des mesures de protection des personnes afin que ces contrôles n’aboutissent pas à l’expulsion de réfugiés vers leur pays d’origine, où leur vie ou leur liberté pourrait être en danger.