En 2001, 901 réfugiés kurdes, syriens et irakiens débarquaient sur une plage du Var.
Le gouvernement de la France de l’époque avait crée une zone d’attente et favorisé les demandes d’asile.
C’était la France d’avant Besson et Sarkozy.
Le 22 janvier de cette année, 123 kurdes débarquent sur une plage de Corse, près de Bonifacio.
Dès le lendemain, le Ministre de l’Immigration s’empresse de les transférer dans un centre de rétention, privant femmes et enfants de liberté et traitant comme des délinquants ces migrants qui fuyant la guerre ou la misère.
Deux politiques, deux traitements.
Et c’est une décision de justice qui a fait plier Eric Besson et qui a ordonné leur remise en liberté au motif du non respect de la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés. La Cimade rapporte « les nombreuses atteintes à la liberté individuelle, aux droits de l’enfant et au droit d’asile » de la part des autorités françaises !
Il est urgent que la France adopte des mesures de protection des personnes afin que ces contrôles n’aboutissent pas à l’expulsion de réfugiés vers leur pays d’origine, où leur vie ou leur liberté pourrait être en danger.