Le sondage donnant le Front national aux portes de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie sonne comme une alerte donnée aux électeurs de gauche.
Désormais, nous savons que notre région Provence-Alpes-Cote-d’Azur pourrait également être menacée les 6 et 13 décembre prochains.
Ne restons pas passif ! Ne laissons pas le champ libre aux idées réactionnaires, conservatrices, racistes et xénophobes, qui se banalisent de jours en jours au sein de notre société. Ne les laissons pas casser nos services publics, remettre en cause les fondements mêmes de notre République, de notre politique économique et sociale et stigmatiser les plus démunis.
C’est maintenant qu’il faut que les forces politiques de gauche se rassemblent ! C’est maintenant qu’il faut assumer nos responsabilités ! On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas, qu’on n’avait pas été alerté. Il ne servira plus à rien de faire des manifestations anti-FN lorsque le danger sera aux portes de l’institution.
Dans quelques jours, nous irons à la rencontre de l’ensemble des électeurs de gauche, sur les marchés, dans les rues, pour leur demander de se rassembler, et pour créer une véritable dynamique à gauche.
Rassemblons-nous dès le premier tour des élections régionales, avant qu’il ne soit trop tard, et menons notre combat commun pour l’égalité, la liberté et la fraternité jusque dans les urnes !
Montrons que sur chaque territoire, lorsque la gauche est rassemblée, elle peut gagner !
Billets libellés ump
Électeurs de gauche : réveillons-nous !
Droit du travail : NON, la droite et la gauche ce n’est pas la même chose
Le jeudi 9 octobre 2014, l’UMP a présenté une proposition de loi à l’Assemblée Nationale, visant à casser le code du travail et la protection sociale des salariés. L’UMP propose ni plus ni moins que le programme du MEDEF devienne une loi. Les députés socialistes ont rejeté cette proposition de loi de régression et de défiance vis-à-vis des forces sociales.
Sous prétexte de « simplifier » le code du travail, la droite propose la suppression pure-et-simple des 35h et le retour aux 39h, réduisant ainsi le pouvoir d’achat des salariés. En reprenant les arguments approximatifs du patronat, la droite oublie que grâce à un faible taux de travail à temps partiel, la France a en réalité un temps de travail hebdomadaire effectif dans la moyenne des pays de la zone euro. Comme avec le retour de Nicolas Sarkozy, l’UMP ne sait que regarder en arrière et rêve d’un capitalisme sauvage et d’exploitation.
En voulant abroger les dispositions relatives à la durée minimale du travail, la droite nous annonce le pire de ce qui peut se faire en Europe avec la possibilité de créer des contrats 0h. Alors que la gauche agît pour la compétitivité de notre économie, pour la droite, la précarité doit devenir la règle. Les jeunes ne sont pas non plus épargnés, ils sont au contraire la cible. Dans la droite ligne du MEDEF, le groupe UMP a proposé de supprimer les avancées de la gauche accordées aux stagiaires.
Emplois d’avenir, conférences sociales, aides à l’apprentissage, simplification des normes et des procédures, baisse du cout du travail, encadrement des stages, droits rechargeables, garantie jeune, formation professionnelle : alors que le gouvernement et la majorité parlementaire avancent, dans le dialogue avec les partenaires sociaux, la droite nous promet des mesures idéologiques, dangereuses et dogmatiques. Face à ceux qui ont décidé d’attaquer le code du travail de toute part, Marie-Arlette Carlotti et l’ensemble de son groupe ont défendu les acquis sociaux des salariés de notre pays. Aujourd’hui, Marie-Arlette Carlotti a porté avec force une motion de renvoi qui a fait échec à cette nouvelle provocation injuste et inefficace.
« Notre méthode, c’est un dialogue social de qualité, un dialogue social qui n’entrave pas la vie de l’entreprise, au contraire. Toute modification du droit du travail doit intervenir après discussion avec les partenaires sociaux » a déclaré Marie-Arlette Carlotti.
Sarkozy : les français n’ont rien oublié…
Le quinquennat Sarkozy, c’était le temps où les riches sont devenus plus riches et les pauvres plus pauvres. Le quinquennat Sarkozy, c’était le temps où le Président parlait constamment de sa personne et pas de la France. Le quinquennat Sarkozy, c’était le temps où la compétitivité de la France a connu une chute sans précédent. Le quinquennat Sarkozy, c’était le temps où la solidarité est devenue « le cancer de l’assistanat ». Le quinquennat Sarkozy, c’était le temps où la « rupture » a laissé plus de mauvais souvenirs que de réformes. Le quinquennat Sarkozy, c’était le temps du gouvernement par l’intimidation.
Lire et télécharger l’argumentaire « Sarkozy : les français n’ont rien oublié…«
Un responsable UMP des Bouches-du-Rhône dérape sur twitter
Un responsable UMP des Bouches-du-Rhône dérape sur twitter.
Le conseiller départemental UMP Vincent Goyet déclare vendredi 23 mars à 14h41 sur son compte twitter : « Assaut final à #Toulouse, deux morts : Mohamed #Merah, et la campagne électorale de François #hollande. #lecommunautarismenepasserapas » .
Il s’agit là d’un très grave dérapage. Il est absolument honteux de voir l’UMP instrumentaliser le drame de Toulouse et de Montauban.
Je demande à la fédération UMP des Bouches-du-Rhône et à ses responsables de condamner ces propos dans les plus brefs délais.
Sécurité : Claude Guéant vient à Marseille constater que rien n’a changé.
Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a fait aujourd’hui un nouveau déplacement à Marseille. Un de plus devrais-je dire et pourtant la situation n’a pas changé. Trois personnes sont décédées par balle ce week-end et régulièrement dans notre ville, chacun de nous sommes confrontés à des situations de violences ou d’actes délictueux.
Je fais miens les propos de François Rebsamen, le Maire de Dijon chargé de la sécurité dans l’équipe de campagne de François Hollande : « Les Marseillais n’ont pas besoin de visites ministérielles électoralistes, ils ont besoin de plus de policiers sur le terrain. Nicolas Sarkozy en a supprimé 400 depuis 2007. »
Je rappelle aussi que selon les syndicats de police, il manque entre 400 et 450 policiers pour « reprendre possession du terrain. » Pour sa part, François Hollande a proposé une politique qui se décline en 4 grands principes : la prévention, la dissuasion, la sanction et la réparation. Il préconise d’une part la définition de zones prioritaires de sécurité, et de l’autre, la réintroduction d’une Police de proximité avec la création de postes supplémentaires – 1.000 par an pendant le prochain quinquennat, aussi bien pour la Police, la Gendarmerie et la Justice (1.000 postes pour ces trois administrations).
La parité : la crédibilité par la preuve !
L’UMP, à travers la député Marie-Jo Zimmermann, a bien maladroitement lancé une nouvelle polémique cette fois-ci sur le sujet de la parité. Il s’agit là d’un sujet sur lequel la droite gagnerait à se faire discrète tant son bilan en la matière est famélique.
L’UMP est en effet le champion toutes catégories du non respect de la parité. En 2008, l’UMP payait à elle seule quatre cinquièmes de la pénalité financière essuyée par les partis politiques réfractaires, soit plus de 4 millions d’euros. En 2012, le PS présente 50% de femmes candidates aux législatives, quand l’UMP n’en présente que 28% et s’accroche à son titre de cancre de la parité.
François Hollande, s’il est élu, a la volonté de renouer avec le combat pour la parité partout. Cela passera d’abord par un gouvernement paritaire, et il s’y est fermement engagé.
Les socialistes ont donné l’exemple en faisant confiance aux femmes, et ils continueront dans cette voie. Ainsi, Elisabeth Guigou a été la première femme garde des Sceaux en France, Martine Aubry dirige le Parti socialiste, la seule Première ministre que la France ait connue, Edith Cresson, est socialiste, et Ségolène Royal a représenté les socialistes lors de la dernière campagne présidentielle.
La parité est un enjeu démocratique vital. C’est une fin autant qu’un moyen, au service de l’égalité entre les femmes et les hommes. François Hollande fait de cette bataille un axe fort de son projet. C’est pourquoi il rétablira un ministère de plein exercice des Droits des Femmes, comme l’avait fait François Mitterrand pour la 1ère fois en confiant cette responsabilité à Yvette Roudy.
Marie-Arlette Carlotti, Responsable du Pôle Egalité femmes/hommes
Communiqué du samedi 3 mars 2012
Meeting de Nicolas Sarkozy : réaction de Marie-Arlette Carlotti
Nicolas Sarkozy aime la France ? mais il parle d’une France du passé, une France dépassée.
Il n’aime pas les français.
Il ne sait pas s’adresser à eux et n’a rien proposé pour changer leur quotidien.
Aux jeunes, il demande des efforts sans leur proposer de perspectives.
Aux salariés, il ressort son slogan éculé du « travailler plus » alors que le pouvoir d’achat est en berne et qu’il y a 1000 chômeurs de plus tous les jours.
Nicolas Sarkozy s’est contenté de pilonner François Hollande sans le citer et de caricaturer son projet. Le Président sortant n’est pas à la hauteur de l’enjeu.
Nicolas Sarkozy n’a jamais parlé de Marseille, ne s’est jamais adressé aux marseillais :
- à ces enseignants qui étaient dans la rue il y a quelques jours pour protester contre les 500 suppressions de postes en PACA à la prochaine rentrée scolaire,
- aux parents d’élèves qui ont du retirer leurs enfants de l’école parce que les classes n’étaient pas chauffées,
- à ces marseillais qui cherchent un logement,
- à ces marseillais qui ont des difficultés à boucler les fins de mois.
Il dit vouloir regarder les salariés droit dans les yeux, qu’il regarde ceux de Fralib qui se battent pour sauver leurs emplois.
Nicolas Sarkozy manque de courage, n’assume pas son bilan et n’entend pas les 67% des français (Ifop-jdd) qui rejettent sa politique.
Meeting de l’UMP à Marseille le 19 février 2012… la ficelle est trop grosse !
Le Président sortant Nicolas Sarkozy semble avoir choisi Marseille pour faire son premier meeting de candidat. Il choisit une ville où 28 % de la polutation vit en dessous du seuil de pauvreté, où le chomage dépasse les 40 % dans certains quartiers et où les plans sociaux se succèdent. Il a condamné les jeunes générations à un avenir désespérant, il a fragilisé les couches moyennes et n’a pas réussi à rétablir la sécurité dans nos rues.
Alors que son rôle de Président aurait été de rassembler les Français, il stigmatise les fonctionnaires, il culpabilise les chômeurs et fait porter par l’étranger les raisons de son échec.
« La ficelle est trop grosse », s’il vient à Marseille ce sera avec des propos qui divisent pour tenter de récupérer les voix du Front National.
La droite creuse la dette, c’est vous qui payez la note !
Depuis dix ans, la droite a multiplié la dette par deux par une politique qui ne profite qu’à une minorité de nos concitoyens les plus aisés. La crise est là, mais la responsabilité est surtout celle de M. Sarkozy. Faute d’avoir le courage de revenir sur 75 milliards de cadeaux fiscaux, le gouvernement impose au pays une cure d’austérité brutale et injuste, désastreuse économiquement et financièrement inefficace. Tous les Français s’en trouvent pénalisés.
La politique Fillon/Sarkozy/UMP, c’est l’injustice : augmentation de la TVA, taxe sur les mutuelles… Les mesures prises par le gouvernement pénalisent les malades, les salariés, les retraités, les chômeurs, le pouvoir d’achat, les plus fragiles.
La politique Fillon/Sarkozy/UMP, c’est moins de croissance et moins d’emplois : baisser aveuglément les dépenses publiques en période de crise, c’est casser la croissance, saper la consommation, vider les carnets de commandes des entreprises.
La politique Fillon/Sarkozy/UMP, c’est encore plus de dette et de déficit pour demain, car sans croissance, pas de redressement possible.
François Hollande propose des efforts justement répartis pour réduire les déficits et veut donner un avenir à la jeunesse.