C’est avec soulagement que j’apprends le départ du Président Tunisien Ben Ali. Personne ne pouvait imaginer une fin aussi rapide. Mais les tunisiens ont su transformer leur révolte en victoire. Je pense d’abord a ceux qui sont morts pour la liberté, leur mémoire interdit tout retour en arrière. Les tunisiens peuvent être fiers d’avoir mené ce combat et les tunisiens de Marseille de les avoir soutenus. Sans le vouloir ils ont donné une leçon à la France si complaisante envers la dictature.
Je souhaite aux tunisiens l’apaisement, la transparence, la démocratie et la liberté.
Billets libellés ps13
Fiers d’être Tunisiens !
Aux côtés des salariés de Fralib, pour sauver les emplois à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône
La direction de Fralib a annonce la fermeture en avril du site de Gémenos, le seul en France à fabriquer le thé Lipton et les infusions Éléphant, avec
un plan social concernant 182 salariés.
Avec une politique d’investissement sur les seul sites polonais et belges et le délaissement de Gémenos, tout a été programmé par la Direction d’Unilever pour organiser ce qu’ils appellent un défaut de compétitivité.
Mais les « Fralib » n’ont pas dit leur dernier mot, car ils savent qu’ils peuvent produire des infusions Éléphant de qualité. Je vous donne rendez-vous ce soir mardi 11 janvier à 18h devant la Préfecture des Bouches-du-Rhône à Marseille, pour un grand rassemblement citoyen. L’Etat doit prendre ses responsabilités.
Articles précédents :
- Oui, Fralib doit vivre !
- Fralib : une table ronde et une mobilisation qui se poursuit
- FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
- Fralib, solidarités avec les salariés.
Sarkozy Président, ce n’est pas une fatalité
Lors de sa prestation télévisée, Nicolas Sarkozy a beaucoup parlé de lui, peu des francais dont il n’entend pas la souffrance. C’est comme s’il n’y avait jamais eu, il y a quelques jours à peine, des dizaines de milliers de salariés dans les rues qui contestaient sa « réforme » des retraites aussi injuste qu’inefficace. Pour lui, ces 3 millions de français n’ont pas existé. J’ai été choquée par le mépris du Président de la Répubique qui a donné l’impression de ne pas vivre dans ce pays puisqu’il ne parle pas des gens de ce pays.
Esquive, défausse, hésitation, Nicolas Sarkozy affaibli n’a su parler que de lui même, montrant un spectacle pitoyable d’un Président sans vision, incapable de répondre aux préoccupations des français. Il a voulu paraître apaisé et calme dans la mesure du possible. Mais au-dela des postures, sa politique reste violente pour la plupart des ménages français.
Par expemple, le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2011 prévoit de nouvelles diminutions de prestations, pénalisant les foyers les plus modestes.
Car la part qu’ils consacrent à leur santé et aux dépenses familiales va une fois encore se trouver alourdie.
Pour tenter de résorber un déficit du régime général de 23,2 milliards d’euros fin 2010, le gouvernement poursuit sa logique de restrictions des prestations, baisse des remboursements des médicaments, forfait hospitalier en augmentation, hausse des cotisations des organismes de complémetaire santé.
Alors qu’en 2009, environ 23% des assurés ont déjà renoncé à se soigner pour des raisons financières, le chiffre risque de s’accroître.
Du côté des prestations familiales, les nouvelles ne sont pas meilleures. La prestation d’accueil du jeune enfant ne sera plus attribuée à compter de la date de naissance mais du mois suivant. La possibilité de verser les allocations logement de façon rétroactive (dans la limite des 3 mois) est également supprimée…
Autant d’économies de « bout de chandelle » qui vont pourtant peser lourd sur le pouvoir d’achat des français.
Mais peu importe pour le gouvernement qui poursuit sa logique de restriction et pour Nicolas Sarkozy qui reste sûr de lui, droit dans ses bottes!
Il est temps pour les socialites de proposer un projet alternatif qui fasse gagner la gauche en 2012. Car faire gagner la gauche ce sera aussi soulager l’ensemble des français.
Rapport Versini : 2 millions d’enfants pauvres et pourtant…
Dans son dernier rapport sur la pauvreté en France, la Défenseure des enfants Dominique Versini pointe les conséquences graves de la précarité des familles sur leurs enfants, en particulier en matière de santé et de scolarité. « La précarité touche près de 2 millions d’enfants, dont les familles vivent (…) sous le seuil de pauvreté qui est défini par l’Insee à 950 euros par mois». Un constat insupportable et pourtant, le Gouvernement semble vouloir supprimer le poste de Défenseure des enfants.
Une drôle de façon pour Nicolas Sarkozy et ses Ministres UMP de protéger nos enfants !
Je rappelle aussi que le Parti socialiste demande qu’un Secrétariat d’Etat dédié aux 17 millions de familles françaises soit rétabli et qu’une réelle politique de protection de l’enfance soit mise en oeuvre comme l’a demandé l’ONU pour la dernière fois en 2009.
Réforme des retraites : nous aussi on continue !
Comme des milliers de salariés, les socialistes ne sont pas résignés.
La mobilisation contre la réforme des retraites qui continue après le vote de la loi est un cinglant démenti pour le gouvernement qui pensait avoir gagné le combat.
Les socialistes des Bouches-du-Rhône seront samedi 6 novembre sur le Vieux-Port de Marseille afin de demander à Nicolas Sarkozy de sursoir à la promulgation de la loi et d’ouvrir de vraies négociations avec les organisations syndicales.
Si le Président de la République continu à ne pas vouloir entendre le message que leur adresse une grande majorité de Français : rendez vous en 2012. Car c’est dans les urnes que se jouera la dernière bataille.
Le Parti Socialiste qui a accompagné l’action des organisations syndicales, a fait son travail au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Il a fait aussi des propositions pour pérenniser le système des retraites par répartition, maintenir la retraite à 60 ans et faire porter l’effort financier sur tous les revenus et principalement ceux du capital.
Si nous gagnions en 2012, nous reviendrons sur cette réforme des retraites et nous organiserons un large débat avec l’ensemble des partenaires sociaux pour une réforme juste, efficace et durable des retraites.
Fralib : solidarité avec les salariés
J’étais hier avec mes collègues en séance publique au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec l’ensemble des élus de la majorité de gauche, nous avons voté une motion de solidarité avec les salariés de l’usine de Gémenos, Fralib.
Voici le texte intégral :
« L’emploi industriel est chaque jour davantage menacé dans notre région, le capital est à l’affut du moindre dividende et ce au mépris des salariés qui font vivre leurs entreprises.
Le cynisme dont font preuve les dirigeants de Fralib, filiale de la multinationale Unilever, vient une nouvelle fois de le confirmer.
La direction de Fralib a annoncé la fermeture pure et simple du site dans un délai de trois mois dans le but de délocaliser la production en Belgique et en Pologne.
La production du thé Eléphant est installée depuis 118 ans en Provence, le groupe Unilever France a reversé à ses actionnaires plus d’un milliard d’euros de dividendes entre 2007 et 2008 et pourtant, pour la direction de Fralib, le site n’est pas viable, cet argument suffisant à justifier à leurs yeux le licenciement de 182 salariés.
Le ministre de l’industrie, Christian Estrosi, évoquait à l’Assemblée Nationale, sur le dossier Lejaby, sa volonté de lutter contre les logiques purement spéculatives à l’œuvre dans l’industrie et d’inscrire sa démarche dans le cadre de la grande stratégie industrielle de relocalisation dans notre pays.
Conformément à ses déclarations, il relève donc de sa responsabilité de s’engager en faveur du
maintien de l’emploi et de l’activité industrielle à Gémenos.
La région soutiendra les salariés du site dans leur combat face à ce projet indigne et se mobilisera pour la sauvegarde et le développement de l’emploi industriel dans notre région« .
Après le premier comité d’entreprise qui aura abordé la procédure lancée par le groupe Unilever en vue de fermer l’usine de Gémenos, le Parti socialiste des Bouches-du-Rhône reste mobilisé. Je me rendrai vendredi 29 octobre à 11h à la rencontre des salariés, avec le premier secrétaire fédéral Jean-Noël Guérini et Frédéric Vigouroux (secrétaire fédéral chargé des relations avec les partenaires sociaux).
Réforme des retraites : la mobilisation doit continuer à Marseille
Le samedi 20 octobre 2010 a été un franc succès. Les salariés du public comme du privé ont réaffirmé leur détermination à refuser une réforme des retraites injuste et inefficace.
Les socialistes étaient unis à cette manifestation. Au moment où le Sénat va examiner à son tour le projet de loi, la mobilisation doit continuer. Rendez-vous le mardi 12 octobre !
Le PS propose une réforme juste, efficace et durable, à travers 4 grandes priorités :
> Garantir le niveau de vie des retraités, menacé par les réformes de 1993 et 2003, qui n’ont rien réglé.
> Faire une réforme juste, en mettant à contribution tous les revenus, y compris ceux du capital; en prenant en compte la pénibilité; en maintenant l’âge légal de départ à 60 ans.
> Faire une réforme durable, avec un financement qui pérennise notre système par répartition,
> Des garanties collectives pour davantage de choix individuels, dans un cadre universel, solidaire et protecteur qui prenne en compte les parcours personnels
Relancer une construction européenne capable de peser sur la mondialisation
Nous vivons dans un monde dont la richesse globale est sans précédent. Mais cette richesse n’a jamais été aussi mal répartie. La fortune des trois personnes les plus riches du monde dépasse le PIB cumulé des 48 pays les plus pauvres.
C’est le défi majeur de notre époque. Un défit dont dépend le sort de plus de la moitié de l’humanité, celle qui vit avec moins de 1 dollars par jour.
Parce que solidarité et internationalisme sont nos valeurs fondatrices, c’est au Parti Socialiste de structurer le débat politique sur les enjeux de solidarité internationale, de bâtir un projet pour la France, un projet pour l’Europe, qui porte notre vision du Monde.
I – Europe : l’heure de la refondation
« L’Europe se fera dans les crises, et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises » disait Jean Monet, le père fondateur.
La crise est bien là, qui semble s’aggraver au fil du temps. Cependant, rien n’indique aujourd’hui que cette crise sera salutaire.
L’Europe a besoin d’une refondation autour d’un projet politique ambitieux, celui d’une Europe fédérale, sociale et démocratique, une Europe politique au service d’un monde plus juste.
Si les socialistes réaffirment leur envie d’Europe, ce n’est pas pour la substituer à la Nation, qui reste le cadre irremplaçable de la citoyenneté. On ne peut effacer les histoires, les langues, les cultures de chacun de nos pays. En revanche, l’Union européenne est une fédération dans laquelle les Etats ont décidé de mettre en commun leurs échanges économiques, de libérer la circulation des personnes, de développer des politiques communes dans les domaines où l’harmonisation est nécessaire pour renforcer, réguler et encadrer le marché. Elle est une communauté de valeurs et un espace de démocratie.
Mais beaucoup de nos concitoyens n’y croient plus. L’Union Européenne apparait trop lointaine, trop technocratique, trop contraignante. Loin des préoccupations des citoyens et incapable d’apporter les réponses qu’ils attendent.
L’enjeu majeur aujourd’hui de l’Europe est de réussir à combler le fossé qui se creuse entre elle et les citoyens à partir d’institutions démocratiques, Conseil, Commission, Parlement et Cour de Justice et de politiques protectrices et au service de la justice sociale.
En la matière les socialistes doivent faire preuve d’audace.
L’Europe demeure le cadre le plus approprié face à la mondialisation. Elle constitue une communauté de valeurs, un espace de démocratie, elle est facteur de paix dans un monde qui demeure dangereux.
II – Une Europe forte au service d’un monde plus juste
C’est d’abord à l’échelle européenne que le combat pour un monde plus juste et plus solidaire doit être mené.
Alors que s’affirme des puissances de tailles continentales, nous voulons une Europe politique qui assume son rôle dans le monde en se dotant d’une politique étrangère commune afin de s’ériger en rempart face à la mondialisation. Nous voulons une Europe solidaire qui choisit son camp et se range résolument du côté des pays les plus pauvres.
Oui un autre monde est possible. Celui-ci marche sur la tête…