La reprise du dialogue entre la direction d’AIR FRANCE KLM et les syndicats de pilote au sujet du maintien de la base Air France à l’aéroport de Marseille Marignane a permis la signature d’un avenant qui prolonge pour une durée de deux ans cette base sur notre territoire.
Je me réjouis de cette décision qui va dans l’intérêt des pilotes et de leurs familles et qui traduit la vocation internationale et métropolitaine de notre aéroport et de notre Région.
Pour autant, cette décision de principe ne produira tous ses effets qu’à partir du moment où une véritable ambition sera partagée pour l’avenir d’AIR FRANCE à Marseille Marignane. De nombreuses opportunités de développement sont encore à saisir ou à conforter. A cet effet, j’appelle l’ensemble des partenaires publics et privés de l’aéroport à se réunir en septembre pour envisager ensemble un avenir pour cette base, pour le rayonnement de notre aéroport et sa place dans la politique régionale d’aménagement du territoire.
Billets libellés emploi
Air France : une première victoire pour le maintien de la base Marseille Marignane
Il faut maintenir la base Air France à Marseille !
La direction d’Air France et les syndicats doivent absolument se mettre d’accord avant le comité d’établissement du 25 juin pour maintenir une base Air France à Marseille.
Marie Arlette Carlotti, Christophe Castaner, Gaby Charroux et François Michel Lambert, interpellent par courrier le Premier Ministre pour défendre ce dossier et rester solidaire du personnel concerné d’Air France (environ 450 familles de pilotes et de personnels navigants) qui ne veut pas revenir en arrière en exercant son métier au seul départ de Paris.
Notre métropole a besoin d’un aéroport de dimension internationale et méditerranéenne, qui soit capable de proposer au départ de Marseille des moyens et des longs courriers tant vers la France que vers l’étranger.
On ne peut se réjouir de l’attractivité économique et touristique présente et à venir de notre territoire et regarder sans réagir la première compagnie aérienne nationale le quitter. Mobilisons nous !
Garantie jeunes : poursuivre la mise en place du dispositif sur notre territoire
En tant que Ministre déléguée à la lutte contre l’exclusion, j’ai lancé la garantie jeunes, avec le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, sur 10 territoires pilotes en novembre 2013.
Aujourd’hui, c’est plus de 20 000 jeunes en situation de grande précarité qui ont pu bénéficier d’un accompagnement intensif des missions locales leur permettant de se réinsérer dans la vie professionnelle.
Dans les Bouches-du-Rhône, la garantie jeunes a déjà permis à 1205 jeunes d’accéder à l’autonomie.
Désormais, nous allons étendre ce dispositif à 51 nouveaux départements, pour qu’en 2015 plus de 50.000 jeunes puissent retrouver une place dans la vie active et avoir de nouveau espoir en l’avenir.
François Hollande avait dit qu’il ferait de la jeunesse une priorité, il l’a fait !
Nous continuons à améliorer la vie quotidienne de nos jeunes et favoriser le développement économique et social de notre territoire.
Fusion RSA activité/PPE : garantir plus de droits pour les travailleurs pauvres
En tant que ministre déléguée à la lutte contre l’exclusion, j’ai lancé le 21 janvier 2013 le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, qui a permis :
L’accès au RSA pour 700 000 personnes supplémentaires ;
La création d’une « garantie jeunes » pour les 18-25 ans ;
L’accès au logement de 2 millions de personnes grâce aux tarifs réduits du gaz et de l’électricité;
L’accès à la santé pour 750 000 personnes bénéficiant de l’augmentation du plafond d’éligibilité de la CMU-C et de l’ACS ;
Et de favoriser l’inclusion sociale garantissant plus de droits pour les travailleurs pauvres.
Ce plan portait la proposition d’une prime d’activité fusionnant le RSA activité et la prime pour l’emploi (PPE). Elle va enfin être mise en œuvre par le gouvernement de Manuel Valls, et marquer ainsi un nouveau pas vers la lutte contre les inégalités.
Désormais, c’est 4 millions de travailleurs aux revenus les plus modestes, dont 700 000 jeunes, qui vont pouvoir augmenter leur pouvoir d’achat à partir du 1er janvier 2016.
Le Président de la République a salué la présentation cette semaine par le Premier ministre de la prime d’activité qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016 en remplacement de la Prime pour l’emploi et du RSA activité :
> Plus simple et plus lisible, elle encourage l’activité (éviter que certains touchent plus au chômage qu’en travaillant).
> Elle sera ouverte aux jeunes.
> 4 millions de personnes seront concernées dont 700 000 jeunes.
> Versée chaque mois par la CAF, après des démarches allégées.
> Dès le premier euro de revenu jusqu’à un salaire d’environ 1 400€ nets mensuels, une part de l’aide en fonction du revenu de l’allocataire et une part en fonction des revenus du ménage.
Exemples :
o Célibataire / temps plein / SMIC : 130€ par mois
o Parent isolé (1 enfant) / temps plein / SMIC : 280€ par mois
o Couple (2 enfants) / temps plein SMIC + mi-temps SMIC : 230€ par mois
Prime d’activité : question de Marie-Arlette Carlotti à Manuel Valls
Lors de la séance des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale (mercredi 19 novembre 2014), Marie-Arlette Carlotti a questionné le Premier ministre Manuel Valls sur la réforme de la prime pour l’emploi et le RSA activité et l’annonce de la mise en place de la prime d’activité.
Transition énergétique, pour une écologie sociale
A un an du sommet de Paris sur le climat, la France veut prendre la tête de la grande mutation écologique de l’économie. Le constat est connu. D’un côté un réchauffement planétaire de plus en plus critique. De l’autre notre indépendance énergétique de plus en plus compromise par l’épuisement des énergies fossiles qui représentent toujours 70% de notre consommation finale. La conséquence est directe pour la France : un déficit qui se chiffre à 70 milliards et une perte de contrôle sur l’évolution des prix alors que les conflits aux portes de l’UE menacent notre approvisionnement.
Réforme centrale du quinquennat, ce projet de transition énergétique concrétise la vision que nous défendons de l’écologie :
- Le moteur d’une nouvelle ère de croissance par la conversion progressive de nos modes construction, de production, de consommation et de transports.
- Un progrès social. Le passage à de nouvelles énergies est conçu pour réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie des Français, particulièrement des plus modestes.
- Une conception incitative plutôt que punitive. En raison du seuil trop élevé atteint par les prélèvements, les « taxes comportementales » sont davantage un facteur de blocage que de changement.
Isolation thermique des bâtiments, transports propres (électrique, biogaz), énergies renouvelables (éolien, hydraulique), économie circulaire (lutte contre le gaspillage et l’obsolescence programmée), sont autant de secteurs de pointe que de leviers de croissance.
Investir dans ces secteurs, c’est un investissement raisonnable pour un gain maximal : un regain de productivité pour nos entreprises, des emplois non délocalisables, la maîtrise de notre consommation, la défense de notre indépendance énergétique et enfin le respect des objectifs mondiaux de réduction d’émission de gaz à effet de serre.
Les mesures clés du projet de loi sur la transition énergétique :
- Programme d’isolation thermique des bâtiments à raison de 500 000/an.
- Formation de 25 000 professionnels aux nouvelles normes « basse consommation » de construction.
- 50% de voitures propres dans les transports publics et 10% pour les taxis et VTC en 2020.
- Création d’un réseau de bornes de recharges (7 Millions en 2030) pour les voitures électriques.
- Suppression dès 2016 des sacs plastiques non biodégradables à usage unique.
- Favoriser la production d’énergie renouvelable par le traitement des déchets non recyclables et réduire les distances entre les lieux de production et de traitement des déchets. Des expérimentations sont déjà mises en place dans les territoires.
Le gaz de schiste n’a pas sa place dans l’économie verte. Notre position ne varie pas, contraiement à la droite qui votait en 2011 l’interdiction du gaz de schiste et réclame aujoud’hui aujourd’hui son exploitation.
Un progrès social. La finalité de la réforme est de rendre la facture énergétique moins lourde pour les familles. L’écologie n’est pas un luxe, mais doit être au contraire un facteur de réduction des inégalités et une amélioration des conditions de vie des Français, à commencer par le plus modestes. La France compte 4 millions de familles en situation de précarité énergétique et 20 millions de logements mal isolés.
Le chèque énergie aidera les familles modestes à réduire la part de l’énergie dans leurs dépenses. Elle complète loi la Brottes qui a doublé le nombre de bénéficiaires des tarifs sociaux, soit plus de 8 millions de personnes.
CICE : un dispositif à pérenniser !
Le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) est l’élément central de la politique de compétitivité de la majorité gouvernementale.
En 2012, le rapport Gallois faisait le constat alarmant du décrochage français. La perte de compétitivité de notre économie s’est traduite par la dégringolade de nos exportations, la dégradation des marges de nos entreprises et un taux de chômage toujours plus élevé. Il fallait agir vite.
Mis en place dès 2012, le CICE a été conçu comme une arme de reconstruction massive pour notre économie. Son fonctionnement est simple : un allègement d’impôt octroyé aux entreprises sur la base de leur masse salariale. Les salaires versés entre 1 et 2,5 SMIC donnent droit à une baisse d’impôt de 4 % en 2013 puis 6 % à partir de 2014.
L’allègement du coût du travail induit par le CICE doit permettre aux entreprises de rétablir leurs marges pour investir, embaucher et baisser leurs prix.
Des entreprises qui jouent le jeu : Le premier bilan fait par la mission parlementaire montre que le CICE est bien orienté vers l’emploi et l’investissement. Les premières enquêtes permettent d’avancer que 42% des entreprises comptent utiliser le CICE pour renforcer leurs investissements, 37% comptent l’utiliser pour la création d’emplois ou la formation des salariés.
Le coût du travail contenu : le CICE a d’ores et déjà permis, selon les statistiques de l’INSEE, de stabiliser la hausse du coût du travail. Celle-ci a été contenue à 0,4% alors que les salaires ont progressé de 2%.
Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi est une réalité pour les entreprises, en particulier les plus petites d’entre elles :
- 8,7 milliards d’euros de créances fiscales éligibles au CICE ont été déclarées depuis le début de l’année par les entreprises.
- 713 000 entreprises sur le million concerné qui ont ainsi demandé à bénéficier du dispositif.
- 2/3 des entreprises concernées sont des petites entreprises : des micro-entreprises (11%), ETI (25%) ou PME (31%)
Les chefs d’entreprises semblent prêts à se saisir du dispositif :
- 2/3 des entreprises interrogées ont répondu qu’elles utiliseraient le CICE pour augmenter l’emploi et/ou l’investissement
- S’agissant de l’emploi : 48% des entreprises dans les services annoncent que le CICE permettra d’accroitre leurs effectifs, et 33% dans l’industrie.
Parallèlement, la réduction d’impôt exceptionnelle décidée en juillet 2014, aura bénéficié à près de 2.2 millions de foyers.
Rentrée 2014 : un plan de travail dense à l’Assemblée Nationale
C’est la rentrée des classes, mais aussi celle des parlementaires. Voici ce qui attend les députés socialistes à l’Assemblée Nationale dans les prochains mois et les prochaines semaines. Les chantiers du changement continuent.
Téléchargez le rapport du groupe socialiste Réussir la nouvelle étape.