Le sondage donnant le Front national aux portes de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie sonne comme une alerte donnée aux électeurs de gauche.
Désormais, nous savons que notre région Provence-Alpes-Cote-d’Azur pourrait également être menacée les 6 et 13 décembre prochains.
Ne restons pas passif ! Ne laissons pas le champ libre aux idées réactionnaires, conservatrices, racistes et xénophobes, qui se banalisent de jours en jours au sein de notre société. Ne les laissons pas casser nos services publics, remettre en cause les fondements mêmes de notre République, de notre politique économique et sociale et stigmatiser les plus démunis.
C’est maintenant qu’il faut que les forces politiques de gauche se rassemblent ! C’est maintenant qu’il faut assumer nos responsabilités ! On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas, qu’on n’avait pas été alerté. Il ne servira plus à rien de faire des manifestations anti-FN lorsque le danger sera aux portes de l’institution.
Dans quelques jours, nous irons à la rencontre de l’ensemble des électeurs de gauche, sur les marchés, dans les rues, pour leur demander de se rassembler, et pour créer une véritable dynamique à gauche.
Rassemblons-nous dès le premier tour des élections régionales, avant qu’il ne soit trop tard, et menons notre combat commun pour l’égalité, la liberté et la fraternité jusque dans les urnes !
Montrons que sur chaque territoire, lorsque la gauche est rassemblée, elle peut gagner !
Billets libellés élections
Électeurs de gauche : réveillons-nous !
Voter Martin Schulz : une chance historique pour l’Europe
Le 25 mai prochain, nous aurons à choisir l’Europe que nous voulons. Pour la première fois dans notre histoire, le choix du Président de la Commission européenne dépendra directement de notre vote aux élections européennes. C’est pourquoi ce scrutin doit mobiliser tous les Français, et d’abord les électeurs de gauche encore trop souvent tentés par l’abstention.
Car s’abstenir de voter, c’est donner à coup sûr une majorité à la droite en Europe, c’est-à-dire à une politique qui éloigne depuis trop longtemps les peuples du rêve européen. C’est cette majorité de droite qui s’est révélée incapable de protéger les Européens de la crise de 2008; c’est elle qui a soutenu les politiques d’austérité pour nos amis des pays du sud de l’Europe imposant à marche forcée des coupes nettes et drastiques sur les salaires, les prestations sociales et les services publics. C’est encore elle qui hésite à placer l’emploi et la croissance au cœur de ses priorités. C’est elle, une fois de plus, qui a tergiversé face aux graves menaces qui pesaient sur le Mali et la Centrafrique, conduisant la France à prendre seule l’initiative d’interventions aujourd’hui saluées partout sur le continent et au-delà. « Trop peu, trop tard », tel pourrait être le slogan de cette majorité et du candidat de droite à la présidence de la commission européenne, Jean-Claude Juncker.
L’échec de la droite européenne est à l’origine de deux mouvements contradictoires en Europe: d’une part, la montée des nationalismes, nourrie par un repli identitaire inquiétant et l’idée folle de la sortie de l’euro; et d’autre part, l’aspiration à davantage de solidarité, de justice et de progrès social à laquelle la Gauche doit répondre. Nous sommes ainsi confrontés à un grand péril en même temps qu’une chance historique: l’enjeu est donc d’éviter le pire, mais surtout de proposer le meilleur: une Europe plus juste, plus forte, qui défende son modèle social et qui prépare l’avenir de ses générations futures en s’engageant pleinement dans la transition écologique.
L’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012 a permis une première inflexion en ce sens: par sa voix et son action, le Président de la République a su montrer qu’une autre politique était possible en Europe autour de la priorité donnée à la croissance, à l’emploi et à la jeunesse. Il a également convaincu nos partenaires européens de la nécessité de maîtriser la finance via la création de l’union monétaire, ou encore la création de la taxe sur les transactions financières. Il a aussi permis à l’Europe de préserver la politique agricole, la politique de convergence économique et sociale entre régions ainsi que le programme d’aide aux plus démunis afin que la justice et la solidarité restent des valeurs clés de notre continent.
Si cette première inflexion fut rendue possible par la volonté et la légitimité politique du nouveau Président de la République, elle ne sera durable que si une majorité de gauche la soutient, l’amplifie au Parlement européen, et l’incarne à la tête de la Commission européenne, avec Martin Schulz. A l’inverse, elle serait dangereusement compromise si le scrutin de dimanche donnait une nouvelle fois une majorité à la droite en Europe.
Mesurons bien l’enjeu qui est devant nous: l’Europe entière nous regarde. Qui comprendrait que la Gauche européenne rate cette chance historique faute d’une participation suffisante des électeurs de gauche en France ce dimanche ? Comment expliquer à nos amis socio-démocrates Grecs, Espagnols et Portugais que nous avons été absents à ce rendez-vous décisif pour sortir des politiques d’austérité qu’ils subissent depuis trop longtemps? Comment expliquer à toute une génération de jeunes européens frappés par le chômage et la pauvreté que pour des considérations nationales, nous brisions leur espérance d’un avenir meilleur?
Notre responsabilité est immense. Assumons-là pleinement dimanche prochain, mobilisons-nous pour donner une majorité de Gauche au Parlement européen, un Président de gauche à la Commission européenne et un espoir nouveau en Europe.
Les auteurs de cette tribune représentent la nouvelle génération d’élus fidèles au président de la République et engagés pour l’Europe.
Premiers signataires de cette tribune :
Carole Delga, députée de Haute-Garonne
Laurent Grandguillaume, député des Côtes d’Or
Martine Pinville, députée de Charente
Marie Recalde, députée de Gironde
Bernard Roman, député du Nord
Gwendal Rouillard, député du Morbihan
Daniel Vaillant, député de Paris
Clotilde Valter, députée du Calvados
Marie-Arlette Carlotti, députée des Bouches-du-Rhône
…
Pour Marseille, dimanche 30 mars réagissons, votons !
Dimanche dernier, lors du premier tour des élections municipales, la colère s’est exprimée par l’abstention mais aucun avenir de s’est dessiné pour notre ville.
Exprimons clairement notre volonté de changement dimanche 30 mars afin que l’équipe en place depuis 20 ans ne dirige la ville 6 ans de plus avec le Front National pour arbitre.
Les forces de gauche, les écologistes, les centristes et les républicains ont décidé d’unir leurs forces au second tour.
Ensemble nous refusons que Marseille s’abîme, s’abaisse, se fracture.
Rassemblés, nous défendons avec ferveur la justice sociale, l’écologie, la solidarité et l’emploi.
Cela fait 20 ans que Jean-Claude Gaudin est assis dans le fauteil de Maire.
Dimanche, il faudra que vous répondiez à cette simple question : stop ou encore ?
Présentation de la liste « Un Nouveau Cap pour les Marseillais dans les 4e et 5e arrondissements » et signature d’une charte d’éthique !
Présentation de la liste « Un Nouveau Cap pour les Marseillais dans les 4e et 5e arrondissements » et signature d’une charte d’éthique !
Vendredi 28 février à 11h, j’ai présenté les candidats de la liste Un Nouveau Cap pour les Marseillais dans les 4e et 5e arrondissements.
Cette liste plurielle et rajeunie représente l’ensemble des Marseillaises et des Marseillais. Les forces vives et les membres de la société civile sont à nos côtés pour concrétiser le grand rassemblement des forces progressistes à Marseille.
Les 33 colistiers de la liste Un Nouveau Cap pour les Marseillais dans les 4e et 5e arrondissements ont manifesté ainsi leur engagement en signant une Charte d’Ethique symbolisant leur volonté de mettre en oeuvre une nouvelle gouvernance dans notre ville.
Exemplarité dans l’exercice des mandats, lutte contre le clientélisme, fin des passe-droits et du piston, transparence ou compte-rendus de mandat, nous avons pris tous ensemble devant les Marseillais des engagements concrets !
« Avec cette charte, nous nous engageons devant les Marseillais en faveur de pratiques politiques saines et transparentes. Ma propre situation dépendra bien évidemment du résultat des élections et de ma position au gouvernement. Si la question se pose, je prendrai mes décisions en totale concordance avec les engagements pris dans la charte ».
Législatives 1er tour : Marie-Arlette Carlotti en tête avec 34,43%
Arrivée vers 23h15 à sa permanence, Marie-Arlette Carlotti s’est exprimée devant la presse et les militants revenus des bureaux de vote.
Elle s’est dit « très fière » du résultat. « Je n’ai pas gagné, je reste lucide car c’est une circonscription difficile », appelant au « rassemblement du Front de gauche, des écologistes et de tous les républicains ».
Marie-Arlette Carlotti a précisé qu’elle en appelait également à « tous ceux qui à Marseille veulent tourner la page de systèmes anciens et archaïques, à tous ceux qui veulent de la morale en politique, à tous les républicains ». « Je pense que les Marseillais ont envie de changement », a ajouté Mme Carlotti, soulignant que ses concitoyens avaient « amplifié le score de François Hollande ».
Selon la candidate socialiste, les électeurs de la circonscription ont « confirmé qu’ils (voulaient) garder une ministre marseillaise », ce dont elle s’est dit « très fière ».
LCM questionne, Marie-Arlette Carlotti répond !
Il y a quelques jours, La Chaîne Marseille a enregistré une émission spéciale cantonales 2011. La diffusion est prévue dans quelques jours, pour accompagner un sujet sur le canton des Cinq Avenues. Voici les questions posées et les réponses que j’ai apportées.
LCM : Quel est le rôle d’un Conseiller Général ?
MAC : Le Conseiller général c’est l’élu de proximité. En tout cas, c’est l’élue que je m’efforce d’être, au plus près des préoccupations des citoyens. Et elles sont grandes !
C’est pourquoi le Conseil Général s’est érigé en véritable bouclier social.
Je m’explique.
Il y a, à Marseille, un manque criant de places en crèches. Le Conseil Général soutien la création de crèches associatives.
L’Education Nationale a de moins en moins de moyens. Le Conseil Général met tout en œuvre pour assurer une meilleure éducation de ses collégiens.
Le gouvernement se désengage dans l’hôpital public. Le Conseil général investit dans des équipements à la pointe de la technologie ou dans le dépistage des cancers.
Aujourd’hui le Conseil Général est la collectivité locale qui protège le plus les citoyens.
LCM : Pourquoi voter pour vous ?
MAC : Pour deux raisons :
Mes concitoyens me connaissent. Durant ces années j’ai établi avec eux des relations de confiance. Ils savent que je travaille, dans la transparence, que je m’engage à leurs côtés. Je n’arrive pas toujours à réaliser ce que je souhaite, mais je ne lâche pas mes dossiers car j’ai de la suite dans les idées.
Et ils ont confiance en mon honnêteté.
La deuxième raison c’est que les gens souffrent, sont inquiets. Les 20 et 27 mars prochains, ils iront dire NON à la politique injuste de Nicolas SARKOZY.
LCM : Quel sera votre dossier prioritaire ?
MAC :
J’ai envie de dire la solidarité d’abord, l’environnement aussi. Nos quartiers sont agréables mais fragiles. Je ne veux pas qu’ils déclinent. Alors je me bats pour un meilleur cadre de vie.
Par exemple.
Nos quartiers sont asphyxiés par le « tout voiture ». Et nous avons besoin de places de parking mais pas justement sur le site boisé classé du Parc Longchamp.
Je me bats pour que l’on construise sur Chanterelle, les équipements publics ‘crèche, une école maternelle) qui manquent tant dans le centre-ville.
J’ai obtenu du Président de Région qu’une Ecole d’Infirmière s’installe à la place du lycée Michelet qui doit s’installer à La Fourragère en 2012.
Et je continuerai à me battre sur tous les fronts.