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Marseille 2014 : présentation du projet de Marie-Arlette Carlotti
Un vent se lève sur Marseille : ce n’est pas le mistral, c’est le mouvement des Marseillais qui n’en peuvent plus mais qui espèrent encore. C’est le mouvement des Marseillais qui mêlent leurs voixpour dire : c’est le moment ! C’est le moment de choisir, les 13 et 20 octobre 2013 à l’occasion des primaires citoyennes, le prochain Maire de Marseille.
Marseillaises, Marseillais, retrouvons-nous sur les toits pour crier notre volonté de changement, notre volonté de redonner un espoir à la jeunesse de Marseille, et à Marseille la place qui lui revient : une place capitale !
Dites-le sur tous les toits !
Présentation du projet de Marie-Arlette Carlotti
Vendredi 20 septembre 2013 à 18h
Rendez-vous sur le toit de la Friche Belle de mai
41 rue Jobin – 13003 Marseille
Marie-Arlette Carlotti invitée de Jean-Michel Apathie sur RTL
Marie-Arlette Carlotti était l’invitée de Jean-Michel Apathie sur RTL vendredi 6 septembre 2013.
Pour Marie-Arlette Carlotti, Marseille ne se résume pas à son taux de délinquance : « Marseille, c’est aussi autre chose que ça. Marseille ne doit pas faire peur« , estime la ministre déléguée à la lutte contre l’exclusion, qui souhaite « donner une autre image de la ville » sans pour autant nier le problème de la sécurité.
Marie-Arlette Carlotti : « Marseille ne doit pas… par rtl-fr
Marie-Arlette Carlotti invitée de Bruce Toussaint sur I-télé
Marie-Arlette Carlotti était l’invitée de Bruce Toussaint sur I>télé jeudi 5 septembre 2013. Revoir son interview :
Incident à l’hôpital Nord de Marseille : réaction de Marie-Arlette Carlotti
Le grave incident survenu dans la nuit du 12 au 13 août à l’hôpital nord de Marseille était connu des services de police et de l’AP-HM.
Toute la lumière devra être faite sur cette affaire, mais, d’après les services de l’Etat, il ne s’agirait pas d’une prise d’otages mais de voyous qui ont tenté de faire entrer illégalement une arme au sein de l’hôpital et menacé certains personnels ce qui est inacceptable.
Le directeur de l’AP-HM en a fait état devant le Premier Ministre le 20 août lors d’une réunion au service des urgences de l’hôpital de la conception. L’affaire était donc connue de tous, à l’exception semble-t-il de certains parlementaires qui étaient pourtant représentés à cette réunion.
Au cours de cette réunion, il a été décidé d’actualiser la convention entre les forces de l’ordre et l’hôpital afin de mieux protéger les patients et les personnels hospitaliers.
La convention est prête et sera présentée prochainement.
Face aux réactions excessives et surjouées de certains responsables politiques je veux à nouveau lancer un appel solennel à l’ensemble des élus pour qu’ils cessent de s’invectiver et se rejeter la responsabilité de telles situations. La question de la sécurité à Marseille est trop importante pour l’instrumentaliser à des fins politiciennes et électoralistes.
Décès d’un étudiant poignardé à Marseille : réaction de Marie-Arlette Carlotti
Les Marseillais sont excédés par la violence qui touche notre ville à la fois pour eux-mêmes, pour leurs enfants et pour l’image que cela donne de Marseille.
L’agression ayant entrainé le décès du jeune Jérémie à Marseille doit nous mobiliser collectivement contre cette violence. Au contraire, suite à cet acte odieux et inacceptable, sans aucun respect pour le jeune et sa famille, et avant même de connaitre les raisons de cette agression, la municipalité tente de créer une nouvelle polémique en accusant l’Etat d’être responsable.
Mais le Maire et ses adjoints doivent avoir la mémoire courte. Alors que le gouvernement UMP avait largement diminué le nombre de policiers nationaux et de gendarmes à Marseille, c’est le Gouvernement actuel qui a dépêché 230 policiers et gendarmes supplémentaires, ainsi que trois unités de forces mobiles pour combattre la violence.
Le Maire ferait mieux de se concentrer sur les moyens qu’il aurait pu lui-même mettre en place pour assurer la sécurité des Marseillaises et des Marseillais et assurer une vraie présence humaine dans les rues de la ville : Nice a plus de policiers municipaux que Marseille pour une population 2,5 fois moins importante, Lyon a 340 policiers municipaux pour 490.000 habitants. Aujourd’hui, Marseille ne dispose que de 300 policiers municipaux pour 850.000 habitants. Le Maire n’a jamais cherché non plus à inventer des nouveaux dispositifs municipaux pour garantir la sécurité des Marseillais.
La sécurité des Marseillais n’est pas le domaine réservé de l’Etat. Chacun doit prendre ses responsabilités et personne ne peut se défausser face à ce qui constitue un enjeu majeur pour notre ville.
Être élu, c’est être responsable
La crise économique qui frappe toute l’Europe suscite des réactions violentes, des réactions de repli et de rejet.
La responsabilité des élus de la République est de ne pas céder à ces réactions, encore moins de les susciter. Être un élu de la République, c’est en défendre les valeurs, quelques que soient les circonstances, trouver les mots qui apaisent et se montrer garant de la cohésion.
Les propos qui ont été tenus à Marseille par plusieurs élus sur les campements de Roms témoignent de l’irresponsabilité notoire de ces élus qui attisent les peurs et les ressentiments, qui font de la misère leur fonds de commerce, là où leur devoir est de proposer des solutions.
La légitimation de la violence par des élus de la République est indigne du mandat qui leur a été confié.
La démagogie et le populisme, sont les cancers de la démocratie. Une nouvelle gouvernance à Marseille passe aussi par l’affirmation nette et claire des principes de la République par des élus qui refusent de troquer leur autorité pour des calculs politiciens.
Marseille, non à la violence : l’appel de Marie-Arlette Carlotti
Marseille est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Enfermée dans une spirale infernale de violence et d’insécurité depuis de longues années, il est urgent qu’elle reprenne en main son destin.
Les Marseillais ont le droit comme tous les citoyens de la République de vivre en sécurité.
Ne laissons pas salir l’image de Marseille, ni par les petits, ni par les grands caïds parce que cela freine notre économie et met à mal notre cohésion sociale.
Le gouvernement a pris la mesure de l’urgence et de la gravité de la situation. En témoignent la mise en place du Préfet de Police, le déploiement de 250 policiers et de gendarmes supplémentaires et la création de zones prioritaires de sécurité. Tous les engagements pris dans le cadre du Comité interministériel sur Marseille ont été tenus par le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
La lutte contre la délinquance est désormais engagée, elle prendra du temps et nous n’avons pas le droit d’échouer. Nous ne céderons pas un pouce de terrain au crime et à la délinquance.
Si l’action de l’Etat est nécessaire ; elle ne sera pas suffisante. Les élus locaux, et particulièrement ceux qui prétendent à exercer de hautes responsabilités dans notre cité, doivent également répondre présents.
J’adresse solennellement cet appel à l’union républicaine pour lutter, tous ensemble, au delà des clivages partisans, contre l’insécurité à Marseille.
Emploi, logement, économie, culture, nous aurons bien l’occasion de montrer aux électeurs nos nuances, nos divergences ou nos oppositions.
Faisons preuve de responsabilité en nous rassemblant pour travailler ensemble sans surenchère, sans polémique, pour mener une action déterminée et ne pas disqualifier la parole de l’Etat de droit.