Après des années d’inaction et d’impréparation de la part du gouvernement précédent, l’Association de Formation Professionnelle pour Adultes (AFPA), en grande difficulté financière, était menacée de disparition. Avec 160 000 stagiaires par an, l’AFPA est pourtant le plus grand organisme de formation d’Europe permettant chaque année à plusieurs dizaines de milliers de chômeurs de retrouver le chemin vers l’emploi.
Convaincu que la formation professionnelle est à la fois un levier de la compétitivité de notre pays et un instrument indispensable au service public de l’emploi, le Gouvernement a décidé de venir en aide à l’AFPA, à ses 200 centres et à ses 9300 salariés. Dans notre département, Marie-Arlette Carlotti s’est battue pour maintenir les trois sites de l’AFPA (Istres, Saint-Jérôme et la Treille) qui forment près de 5.000 stagiaires par an.
Cette décision démontre une fois de plus l’engagement fort du Gouvernement pour allier compétitivité économique et solidarité au redressement de notre pays.
La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion s’est exprimée à l’occasion des vœux aux forces vives, mardi 22 janvier 2013 au Ministère. Voici son intervention.
Une société plus démocratique enfin. Car je suis persuadée que la construction d’un monde commun, que la recherche de l’égalité, passe désormais par une plus grande attention à la parole de chacun. Je veux tant que possible dépasser les logiques de dispositif pour faire place aux parcours de vie, je veux tant que possible que la solidarité se conjugue à l’attention à autrui, à un accompagnement soucieux de la personne, de l’humain.
Durant deux jours se tient la Conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Voici le discours d’ouverture de Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
Marseille a toujours été rebelle et insoumise. Sa jeunesse souvent stigmatisée a montré qu’elle n’était pas une jeunesse avachie, passive et repliée sur elle-même. Aujourd’hui, ces deux jeunes filles ont rappelé à tous que la solidarité n’était pas un vain mot, et que l’impertinence pouvait être au service du progrès.