Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée en charge des personnes handicapées de 2012 à 2014, auteure du 3è plan autisme, déplore l’invisibilité dans laquelle reste cantonné le handicap en France.
« Le 2 avril, journée mondiale de l’autisme, un rapide coup de projecteur sera porté sur le parcours du combattant que vivent encore de nombreuses personnes autistes et leurs familles. La situation des personnes handicapées mérite mieux que cet intérêt de circonstance.
Je souhaiterais que le handicap devienne un enjeu majeur du débat public. En publiant aujourd’hui, chez la Fondation Jean Jaurès, « Pour une République singulariste », nous apportons notre pierre. »
« Nous voulons interpeller l’ensemble des acteurs et des citoyens, à commencer par les forces de Gauche. La Gauche revendique à juste titre la valeur d’égalité comme une valeur cardinale. Cette ambition exige de prendre en compte tous les citoyens dans leur singularité. On ne peut pas dire : « ok pour l’égalité, mais seulement entre gens qui se ressemblent. » Il faut mettre les choses à plat et repenser notre organisation collective, sinon on restera dans une égalité abstraite, une égalité de façade. »
Billets libellés égalité
Pour une République singulariste (publié à la Fondation Jean Jaurès)
Marie-Arlette CARLOTTI nommée présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées
Par décret du président de la République en date du 21 août 2015, Marie-Arlette CARLOTTI a été nommée présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées. Elle succède à Xavier Emmanuelli, occupant cette fonction depuis 1997.
Créé à la demande de l’Abbé Pierre en 1992, le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées a pour mission de faire toute proposition auprès du gouvernement sur l’ensemble des questions relatives au logement des personnes défavorisées.
En tant que ministre chargée de la lutte contre l’ exclusion et des personnes handicapées, entre 2012 et 2014, Marie-Arlette CARLOTTI s’est battue pour mettre en œuvre le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale, lancé en janvier 2013. En tant que députée européenne et conseillère générale, elle s’est impliquée dans le domaine du respect des droits de l’homme, de la solidarité internationale, de la protection de l’enfance et plus globalement de la défense des plus faibles. Elle est actuellement députée de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône et conseillère municipale de Marseille.
« Je suis honorée par la responsabilité que vient de me confier le président de la République.
Je m’efforcerai de poursuivre le long travail mené par Xavier Emmanuelli, dont l’engagement sans faille en faveur des plus démunis a profondément marqué notre société.
Grâce à sa volonté et son courage, le Haut comité a pu jouer un rôle majeur dans la lutte contre le mal-logement et faire émerger la loi sur le droit au logement opposable.
Le logement concerne chacun d’entre nous, nul ne peut s’imaginer vivre sans.
Je n’accepte pas qu’on puisse fermer les yeux face à la pauvreté. Je ne peux me résigner à laisser une partie de la population seule face à des situations de grande précarité. De trop nombreuses familles rencontrent aujourd’hui encore de graves difficultés.
Dans cette nouvelle mission, je m’engage à porter, avec le Haut comité, de véritables propositions pour que chacun puisse bénéficier, dans les meilleures conditions, d’un logement décent.
Je n’hésiterai pas à alerter le gouvernement à chaque fois que cela sera nécessaire pour que nous trouvions les moyens de combattre la pauvreté et l’exclusion sociale, et pour que le droit au logement opposable ne soit pas qu’une loi, mais une réalité pour l’ensemble des personnes sans-domicile ou mal logées dans notre pays.
Je mettrai tout en œuvre pour que chacun puisse trouver à se loger de manière digne et durable. C’est en permettant aux personnes défavorisées d’accéder à un logement que nous renforcerons la solidarité et l’égalité au sein de notre société. »
Inauguration du nouveau siège de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France
Marie-Arlette Carlotti a inauguré mardi 22 octobre 2013 le nouveau siège de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France en présence notamment de son président Vincent Michel.
Dans son intervention, Marie-Arlette Carlotti a rappelé l’engagement du gouvernement en matière de handicap « Jamais la politique du handicap n’avait suscité une telle coopération interministérielle« . « La politique du handicap ne prend toute sa force que dans la coopération et la transversalité. Et le Gouvernement a pris la mesure de l’enjeu. La participation active d’une douzaine de Ministres lors du Comité Interministériel du Handicap (CIH) démontre un engagement sans faille pour relever le défi de l’égalité, et avancer sur le chemin de l’accessibilité universelle : l’accès de tous à tout« .
Europride : une journée de fierté à Marseille
Samedi 20 juillet, j’ai retrouvé avec enthousiasme les militants de la cause homosexuelle à l’occasion de l’Europride. Certains responsables politiques ont décidé de s’y exprimer, généralement pour la première fois. J’ai préféré restée fidèle à mes habitudes en défilant à leurs côtés.
A tous ceux qui se reconnaissent dans ce combat pour l’égalité des droits, je tenais à adresser ces quelques mots.
Aujourd’hui est une journée joyeuse, une journée festive. Mais aujourd’hui est surtout une journée de fierté.
Marseille est fière de vous accueillir. Elle est fière parce qu’en vous accueillant, Marseille est en harmonie avec elle-même. En vous accueillant, Marseille affirme haut et fort son identité : celle d’une ville cosmopolite, celle d’une ville ouverte sur le monde, celle d’une ville soucieuse de respect et d’égalité.
Car c’est bien cela que nous célébrons aujourd’hui : la marche du respect et de l’égalité, qui avancent partout en Europe, dans les cœurs, dans les esprits, et aussi dans nos lois !
Hier en Angleterre, avant-hier en France, notre droit s’est mis en conformité avec nos aspirations les plus profondes à l’égalité et à la liberté de vivre heureux sans vivre caché !
Deux grandes nations, deux grandes démocraties, ont associé leur voix à celle du Pays-Bas, de la Belgique, de l’Espagne, de la Norvège, de la Suède, du Portugal pour ensemble clamer : nous sommes différents mais nous sommes égaux !
Nous avons les uns et les autres, le droit d’exprimer pareillement notre amour. Car l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, c’est cela : c’est la possibilité donnée à tous de dire publiquement, et devant les autorités de leur pays : je t’aime ! Nous nous aimons !
Les débats qui ont conduit à cette loi ont été en France très animés. Je le comprends.
Je comprends que des personnes se soient senties déstabilisées dans leur certitudes car cette loi n’était pas une petite loi, une loi anecdotique : elle est une grande loi ! Une loi qui marquera l’histoire de notre pays, de notre République, comme des lois identiques ont marqué l’histoire d’autres nations d’Europe.
Je comprends que cette loi ait bousculé les esprits car elle touche à tellement de sujets fondamentaux : l’amour, la sexualité, la famille. C’est le cœur du cœur de notre organisation sociale.
Il était nécessaire, malgré les divergences, de conduire cette réforme jusqu’au bout. C’est fait !
Maintenant, la responsabilité de tous ceux qui veulent lutter contre les discriminations faites aux personnes homosexuelles, c’est de ne pas réactiver les clivages, mais au contraire de trouver les mots de l’apaisement.
C’est dur ! Nous sommes confrontés à des réactions de violence, d’intolérance, de rejet. Nous devons les condamner avec la plus grande fermeté.
Mais aussi trouver la sagesse de ne pas faire d’amalgame. Nous devons être capables de discernement pour voir que certains opposants à l’égalité devant le mariage ont manifesté leurs convictions, ou peut-être simplement leurs doutes, sans haine.
C’est à ceux-là que nous devons adresser ces mots d’apaisement.
Nous devons leur dire avec force : nous respectons l’institution de la famille. Et c’est justement parce que nous la respectons que nous avons défendu cette loi !
Car la famille, comme toutes les institutions, peut-être même davantage, n’est pas figée, elle est en mouvement.
Tout le monde le sait, tout le monde le voit et le vit : la plus grande égalité entre les femmes et les hommes n’a pas tué la famille, au contraire !
La plus grande attention apportée à l’enfant n’a pas tué la famille, au contraire ! Et la possibilité pour les couples homosexuels de se marier, ne tuera pas la famille, au contraire !
La famille bouge ! La famille évolue avec son temps. C’est pour cela qu’elle est une valeur plébiscitée dans toute l’Europe !
Nous devons dire avec force ce que chacun sait ou sent : que la forme de la famille importe peu, que c’est la manière d’être ensemble qui compte aujourd’hui. C’est-à-dire l’amour, l’attention à l’autre, le partage, l’entraide, la transmission : voilà ce qu’est la famille aujourd’hui !
Et ces valeurs n’ont pas de sexe, ni de sexualité ! Elles peuvent être également celles de femmes et d’hommes, hétérosexuels et homosexuels. Des femmes et des hommes qui sont liés par le sang ou pas. Qu’est-ce que la biologie devant l’amour ?
Nous vivons au milieu des familles recomposées, des parents qui adoptent, de ceux qui ont besoin de l’aide de la médecine parce que le sort en a décidé ainsi, et cette diversité de familles n’a pas mis à bas l’aspiration profonde, universelle, intime de vivre avec la personne que l’on aime et de fonder une famille.
Nous devons dire avec force que ce n’est pas un hasard si nous sommes réunis aujourd’hui sur le quai de la fraternité ! Nous sommes ici parce que nous sommes mus uniquement par des valeurs positives, les valeurs de la République en France, mais des valeurs qui font aussi la grandeur des autres nations européennes.
Alors, par-delà nos habitudes, par-delà nos réflexes, faisons preuve de fraternité et de respect. Si nous voulons une société soudée, une société forte, une société fière de ses valeurs, abandonnons la peur et montrons nos sentiments les plus nobles. Soyons fiers ! Be proud !
Journée de la femme : combattre les inégalités au quotidien
L’éternel combat pour la reconnaissance des droits des femmes a pris une nouvelle dimension depuis le 15 mai 2012. François Hollande l’avait promis, il l’a fait : la lutte pour l’égalité femmes-hommes est désormais une priorité. A commencer par la mise en place du premier gouvernement paritaire dans l’histoire de la Vème République. Depuis lors, nous veillons à ce que cette égalité soit prise en compte dans chaque volet législatif. La 2ème loi du quinquennat a d’ailleurs été consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Nous devons faire preuve de courage et de persévérance si nous voulons que la parité se poursuive au sein du Parlement, comme dans l’ensemble des institutions françaises. La récente nomination de 3 femmes au Conseil constitutionnel marque déjà une grande avancée. Sans parler du nouveau mode de scrutin binominal paritaire voté à l’Assemblée nationale le 20 février dernier, qui vient aujourd’hui révolutionner nos assemblées départementales en instaurant une réelle parité.
La lutte pour l’égalité femmes-hommes constitue l’un des piliers de mon engagement politique. Elle a toujours été le fil conducteur de mon action politique. Lorsque la loi sur le harcèlement sexuel a été abrogée par le Conseil constitutionnel le 4 mai 2012, je n’ai pas hésité à porter plainte contre celui-ci. Plus récemment, lors de la Conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, mon premier engagement a été celui d’améliorer la protection des femmes en danger, par le lancement de missions d’inspection générale.
Le calendrier s’accélère. Un Comité interministériel aux droits des femmes a déjà eu lieu le 30 novembre 2012. Le gouvernement travaille main dans la main avec des centaines d’associations, de comités, d’organisations, qui se battent au quotidien pour faire évoluer la condition des femmes en France. Une politique qui se développe de plus en plus au niveau local, en assurant un rôle d’animation, d’évaluation et de mise en réseau d’actions locales de lutte contre toutes les formes de violences. En ce qui concerne les mariages forcés ou la polygamie, un projet de loi vient d’être déposé au mois de février. De nombreuses études sont également en cours pour prévenir les violences par la sensibilisation et l’éducation.
Cette évolution doit aussi s’accompagner par un changement de mentalités. Comment peut-on tolérer, aujourd’hui encore, qu’à égalité de travail, un homme gagne plus qu’une femme ? Notre société ne peut plus laisser place à tant de préjugés. Les inégalités professionnelles ne sont qu’un exemple de situations de sexisme qui n’ont pas lieu d’être. Le gouvernement vient d’ailleurs de signer, aujourd’hui même, le protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle dans la fonction publique. La Commission nationale consultative des droits de l’homme a été saisie pour rendre un avis, dans le courant du mois, sur les moyens de protéger les femmes des effets produits en France par des lois étrangères méconnaissant le principe d’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce combat doit se poursuivre au niveau international. La France doit montrer l’exemple. Cette solidarité internationale demeure indispensable pour combattre les inégalités. C’est notre responsabilité. C’est la responsabilité de chaque citoyen du monde.
Harcèlement sexuel : François Hollande s’engage pour une nouvelle loi
Le conseil constitutionnel a abrogé aujourd’hui l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel. Cette loi, votée par la gauche il y a 20 ans, permettait à toutes les victimes de harcèlement – en grande majorité des femmes – de porter plainte.
En 2002, l’Union européenne a défini plus précisément le délit de harcèlement sexuel. Depuis cette date, les associations féministes n’ont cessé d’exiger de la droite qu’elle transforme la loi afin d’éviter un recours devant le Conseil constitutionnel. En 2009, la mission d’information sur les violences faites aux femmes, présidée par Danielle Bousquet, députée socialiste, recommandait également d’harmoniser les définitions du harcèlement sexuel prévues dans le code du travail et dans le code pénal, en les alignant sur la définition issue du droit communautaire. La décision prise aujourd’hui est la responsabilité directe de la droite qui a fait la sourde oreille pendant toutes ces années. Son imprévision fait peser de lourdes incertitudes sur les procédures judiciaires en cours d’instruction. Pour rappel, selon une enquête de la Commission européenne, 40 % des femmes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel au travail.
François Hollande s’engage, s’il est élu, à ce qu’une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel soit rédigée et inscrite le plus rapidement possible à l’agenda parlementaire. Cette loi devra s’appuyer sur la définition du harcèlement sexuel telle qu’elle existe dans le droit communautaire, comme le demandent les associations féministes depuis de nombreuses années.
François Hollande a rappelé à plusieurs reprises son engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les violences sexistes qui touchent chaque année des dizaines de milliers de femmes en France sont l’expression la plus dure des inégalités qui persistent dans notre société. La lutte contre ces violences, sera, s’il est élu président de la République dimanche prochain, l’une des priorités du Ministère des Droits des Femmes.
Les 40 engagements de François Hollande pour l’égalité femmes-hommes
L’égalité femmes-hommes est inscrite dans nos lois et dans notre Constitution. Pourtant où que l’on regarde, les inégalités persistent. Sous le double coup de la crise et des politiques menées par Nicolas Sarkozy, elles se sont même aggravées dans un certain nombre de domaines : retraite, droit à l’avortement, précarité… En France, les femmes touchent 27% de salaire en moins que les hommes, assument 80% des tâches ménagères et représentent seulement 18,5% des députés. Cette situation n’est plus tolérable. Avec l’élection de François Hollande à la Présidence de la République, nous reprendrons la marche en avant pour les droits des femmes et transformerons la société vers plus d’égalité.
C’est le sens des 40 engagements de François Hollande pour l’égalité femmes-hommes que je vous invite à télécharger et à diffuser.
• Téléchargez « Les 40 engagements pour l’égalité femmes-hommes » (pdf)
• Signez l’appel national pour l’égalité femmes-hommes (déjà plus de 16.000 signatures)
• Sarkozy en chiffres : Egalité femmes-hommes, tout reste à faire (infographie .jpg)
François Hollande s’engage pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes
François Hollande était présent aujourd’hui à l’Institut d’études politiques de Paris, afin de présenter ses propositions en matière d’égalité femmes-hommes.
Il a rappelé ses engagements, et décliné sa politique volontariste et ambitieuse pour les droits des femmes :
- mettre en place un Ministère dédié aux Droits des femmes, dans le cadre d’un gouvernement paritaire ;
- agir fermement contre les violences de genre pour que la sécurité soit un droit pour tous et toutes, et que les femmes victimes retrouvent leur dignité;
- construire enfin l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, en garantissant la mise en place d’accords négociés et de bilans sur l’égalité femmes-hommes dans les entreprises ;
- lutter contre la précarité qui frappe durement les femmes, et en particulier celles élevant seules leurs enfants ;
- garantir l’accès à la contraception et à l’IVG, alors que ces droits ont été remis en cause par les politiques de la droite ;
- sensibiliser toute la société, et notamment les jeunes, pour lutter durablement contre les discriminations.
Le candidat Sarkozy n’a pas daigné répondre lors de cette interpellation publique organisée par ELLE. Il démontre par son mépris le niveau de considération qu’il porte à la question du droit des femmes. Aucun candidat n’a eu à redire des conditions d’accueil de Sciences Po et de Elle. Soit c’est vrai et cela est très grave pour celui qui se présente comme le candidat du peuple, soit c’est un odieux prétexte et cela démontre que l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas au programme de Nicolas Sarkozy. Tout cela n’est pas étonnant au regard de son bilan désastreux en matière de droits des femmes. Ce manque de considération politique, s’il n’a rien de surprenant, n’en reste pas moins affligeant.
Service public de la petite enfance, contraception gratuite et anonyme pour les jeunes, politique ferme pour l’égalité professionnelle … L’élection de François Hollande ouvrira un nouveau champs de conquête pour les droits des femmes, pour changer et faire progresser, au quotidien, la vie des femmes et l’égalité.
Marie-Arlette CARLOTTI, Responsable du pôle égalité femmes-hommes
Equipe de campagne de François Hollande
Pour garantir les droits des femmes, François Hollande s’engage
François Hollande s’engage pour garantir le droits des femmes et pour l’égalité femmes-hommes. La journée internationale des droits des femmes est pour moi l’occasion de rappeler ses engagements :
> La création d’un ministère des Droits des femmes capable de mettre en œuvre
les propositions sur l’égalité femmes/hommes, dans tous les domaines, sera
la première étape d’une politique ambitieuse.
> Les entreprises ne respectant pas leurs obligations en matière d’égalité
professionnelle se verront plus sévèrement sanctionnées, notamment par
la suppression de leurs exonérations de cotisations sociales.
> Afin de lutter contre la précarité qui frappe durement les femmes, les cotisations
chômage sur les entreprises qui abusent des emplois précaires seront augmentées.
> La lutte contre les stéréotypes sexistes doit faire l’objet d’une attention
spécifique : les actions de prévention et d’éducation à la sexualité et au respect
mutuel seront soutenues tout au long de la scolarité.
> Pour permettre à toutes et tous de mieux articuler vie personnelle et
professionnelle, de nouvelles places d’accueil pour la petite enfance seront développées dans les différents modes de garde adaptés aux différents besoins
des familles.
> La parité sera renforcée, les dotations de l’état aux partis politiques qui ne
présentent pas autant de femmes que d’hommes seront purement et simplement
supprimées.
> Des places d’hébergement d’urgence seront développées, notamment pour les
femmes victimes de violences et si nécessaire pour leurs enfants, pour leur garantir
la sécurité et les accompagnements nécessaires.
> Les droits obtenus en matière d’accès à la contraception, aux centres IVG
mais aussi aux maternités seront consolidés. L’accès gratuit et anonyme
de tous les jeunes, à l’information et à des contraceptifs, sera garanti.