En mai 2009, alors que j’étais encore députée européenne, j’avais eu à travailler sur l’amèlioration des conditions d’acceuil des demandeurs d’asile. Aujourd’hui ces différentes directives arrivent devant le Parlement européen en 2ème lecture.
L’Europe doit protéger tous ceux qui fuient les persécutions de part le monde. C’est son honneur!
Aussi le système d’asile actuel doit être harmonisé. Mais de trop grandes disparités existent entre les Etats membres de l’Union.
Par exemple, le réglement « Dubin II » établit que l’Etat membre responsable de la demande d’asile est l’Etat de première entrée sur le territoire de l’Union. Cela afin d »éviter des demandes d »asiles successives dans différents pays.Or nombre de demandeurs d’asile craignent de déposer leurs demandes en Grèce où à Malte par crainte de voir leurs dossiers rejettés.
Il faut donc définir ensemble les conditions à remplir pour obtenir le statut de réfugiés ainsi que les protections et les droits qui en découlent. Il nous faudra cependant rester vigilents en particulier sur les conditions et la durée de rétention et sur l’expultion des mineurs.
Mais peu à peu, l’harmonisation des politiques européennes devra bâtir une véritable égalité de traitement à l’échelle du continent.
Billets dans la catégorie Points de vue
Vers la construction d’un régime d’asile européen
Aux urnes, le 21 mars 2010
Le PS, Europe Ecologie et le Front de Gauche ont déposé une liste commune en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La gauche ainsi rassemblée derrière Michel Vauzelle veut transformer l’essai du premier tour des élèctions régionales. Ce rassemblement au 2ème tour va permettre d’amplifier ce résultat et laisser KO la droite gouvernementale.
Le score du premier tour marque déja une avancée significative de l’ensemble de la gauche. Pourtant, Lundi 15 mars ce fut le grand retour de la langue de bois à droite. Tous leurs barons ont refusé d’admettre la défaite. Tous leurs responsables se sont succédés pour affirmer que rien n’était vraiment joué, que le naufrage n’était pas certain. Ce fut un déni de la démocratie, une insulte au vote des français. Ils ont même pris l’excuse du fort taux d’abstention pour justifier leurs maigres résultats ! N’est-ce pas aussi une façon d’esquiver leurs responsabilités ? Comment ne pas vouloir admettre que le refus de vote a rejoint le bulletin Le Pen dans la palette des armes utilisées pour sanctionner un pouvoir en place? Le vote sanction tant redouté par le chef de l’Etat a bien eu lieu.
Avec une moyenne nationale de 30% rien que pour le Parti Socialiste, l’opposition se place nettement en tête de ce scrutin. Mais nous devons aussi entendre le message de tous ceux qui, loin d’être simplement allé à la « pèche », nous disent combien ils attendent plus de nous. Adressons nous à eux pour leur dire notre volonté de battir une France plus juste et plus solidaire. Et pour leur proposer un projet alternatif à celui de Nicolas Sarkozy dont ils ne veulent plus.
Je souhaite que ce rassemblement opéré au soir du 1er tour soit durable et jette les bases d’une alliance pour 2012.
Que cette gauche diverse l’emporte largement dimanche prochain et tout deviendra possible !
Ce 12 mars, les enseignants et leurs élèves expriment leur « ras le bol »
Comme je les comprends!
Le gouvernement en multipliant les réformes régressives veut transformer radicalement notre systhème éducatif. Non pas pour l’amèliorer mais pour le démanteler. Comment s’y prend-il?
Moins d’encadrement pour les élèves, car au nom du dogme du « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite », 16 000 postes d’enseignants ont été supprimés cette année dont 89 dans le département des Bouches-du-Rhône. Et encore 16 400 à la rentrée prochaine ! D’ou des classes de plus en plus chargées, de moins en moins de remplacements, un accroissement de la charge de travail des personnels et une détèrioration des conditions d’étude pour les élèves. Mais que veut le gouvernement? Casser le droit à l’Education, comme il casse le droit au travail, le droit à la santé, l’accés aux services publics… Et le pire est encore à venir quant à la nouvelle réforme des retraites.
Refusons l’inacceptable !
Ensemble faisons reculer le gouvernement en lui adressant un message clair et en lui montrant qu’il est en décalage avec les aspirations des citotens.
Disons « non « à la politique de Nicolas Sarkozy en votant Socialiste.
Le 14 Mars, voter pour une Région qu’on aime et contre la politique de N Sarkozy
Le 14 Mars prochain aura lieu le 1er tour des élections régionales et pour l’heure nombreux sont ceux qui semblent s’en désintéresser.
Et si c’était justement ce que souhaitait le Gouvernement ?
Tous les sondages indiquent que cette échéance se présente sous les meilleurs auspices pour le Parti Socialiste. N. Sarkozy semble avoir tourné la page. Mais, comme une élection peut en cacher une autre, il veut tester la mobilisation de ses troupes, mettre de l’odre dans la cacophonie générale à droite et se transformer en super directeur de campagne.
Sur le terrain ses amis dérapent une fois de plus. Comme libérés par le pitoyable débat sur l’indentité nationale, voilà que des élus UMP calomnient notre camarade Ali Soumaré. Difficile de faire vivre, dans ces conditions, le débat démocratique et contradictoire, projet contre projet qui devrait mettre en avant le rôle fondamental de la région pour chacun d’entre nous. Les candidats UMP ne le veulent pas tant la politique de N. Sarkozy est rejettée par les Français. Ils ne veulent pas que l’on parle des cadeaux fiscaux accordés aux plus riches au détriment de tous les autres, de la réforme des retraites qui va nous faire travailler plus lontemps pour gagner moins, de l’étranglement des services publics… Ils aimeraient même cacher un peu, pour la période, leur chef-Président.
Et bien, nous allons dire « non » à cette politique désastreuse ! Non seulement à celle que N. Sarkozy mène depuis 3 ans mais aussi à celle qu’il nous prépare pour l’après élection. Car très vite on verra que la crise n’est pas derrière nous, que le pire n’est pas passé contrairement à ses affirmations. Le chômage de longue durée non indemnisé va aller croissant et la perte de revenus va peser lourdement sur la consommation des ménages. On va bientôt nous ditre qu’effectivement les déficits publics sont dégradés durablement et on va se servir de cet argument pour nous faire avaler des mesures drastiques qui vont toucher au pouvoir d’achat des Français.
C’est pourquoi, il nous faut nous mobiliser pour déjouer la stratégie de la droite et faire de cette élection une formidable expression populaire contre la politique de N Sarkozy que nous ne voulons plus !
Auschwitz, 65e anniversaire de la libération du camps
Depuis plusieurs années le Conseil Général des Bouches-du-Rhône organise des déplacements de collègiens à Auschwitz. Il y a quelques temps de cela, je suis partie avec les jeunes du Collège Les Chartreux de Marseille et, comme plus d’un million de visiteurs chaque année, je n’en suis pas revenue indemne. La symbolique de ce lieu, cadre des pires horreurs, m’a profondément touchée. Chaque enfant qui m’accompagnait était troublé.
Cette année sera le 65e anniversaire de la libération du camps par les troupes soviètiques. Cet anniversaire ne doit pas être celui de la disparition du site. Car le gouvernement polonais ne peut assumer seul la conservation des batiments et des installations. Il est urgent de trouver les financements pour entretenir le camps (120 millions d’euros). La pérénisation de ce lieu relève d’un engagement international, des Nations Unis et de l’Unesco. Auschwitz a été classé en 1979 « patrimoine de l’humanité » dans le but de conserver les lieux de mémoire.
Se souvenir du passé pour rappeller aux jeunes générations les horreurs que peut provoquer une idéologie de haine.
Retraites: que le PS discute au plus vite avec les organisations syndicales!
Notre système de retraite par répartition n’est pas assuré. Les réformes de la droite l’ont déja mis en danger.
Le niveau des pensions a baissé de 20% depuis la réforme Balladur et devrait continuer à baisser dans les années qui viennent. Un million de retraités vivent aujourd’hui au-dessous du seuil de pauvreté. Dans un même temps, l’âge moyen de départ à la retraite est passé, par la force des choses, à 61,6 ans en fin 2009 et passera sûrement à 62 ans en 2012. Ceux qui ont cotisé suffisamment pour partir avant 60 ans ne le peuvent pas, sauf exception.
A cause de cette situation, le système de retraite par répartition est mis en danger. De plus en plus de français, ceux qui le peuvent, doivent recourir à une retraite complémentaire pour avoir une pension décente. Et contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, nos retraites ne seront pas financées jusqu’en 2020. Il y a donc urgence à trouver des solutions efficaces et justes.
Le PS veut sauvegarder le système par répartition, donner à chacun une retraite décente et maintenir l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans. La prise en compte de la pénibilité ainsi que la possibilité de partir avant 60 ans pour ceux qui ont leurs trimestres validés seraient des règles de justice. Il est temps de réfléchir à de nouvelles ressources pour financer un système de retraite qui fait l’identité française.
Ces principes sont partagés par la plupart des organisations syndicales. Il nous faut engager très vite le débat avec elles pour porter une réforme au service du progrès social.
Sommet de Copenhague: aprés la déception, à nouveau la mobilisation
Le 18 décembre dernier s’ est achevé à Copenhague la 15 ème conférence annuelle sur le changement climatique.
Tout le monde s’accorde à dire que ce fut une grande déception. En ce qui me concerne j’espérais un accord ferme, chiffré et contraignant autour des points suivants:
- »OBJECTIF DES 2° » maximun d’augmentation de la température moyenne mondiale.
-25 à 40 % de réduction d’émissions de gaz à effets de serre d’ici 2020 pour les pays développés.
-80 % de réduction des émission de gaz à effets de serre à l’horizon 2050.
-15 à 30 % de limitation de croissance des émissions pour les pays en développement.
-30 MILLIARDS d’euros, contribution annuelle minimum de l’Union Européenne pour l’aide aux pays en développement dans leurs efforts de réduction d’émissions.
Il ne reste plus qu’à espèrer que la prochaine conférence de Mexico en 2010 aura une issue plus encourageante pour l’avenir que celle de Copenhague.
Mais que de temps perdu!
Une réforme territoriale qui risque de compliquer la vie des citoyens
Afin de mieux comprendre la situation, voici six questions sur la réforme des collectivités territoriales et mes réponses :
1) L’un des axes de la réforme est la suppression de la clause de compétence générale. A quoi sert cette clause ?
Elle nous permet de prendre des initiatives en fonction du contexte local.
Par exemple dans le département des Bouches-du-Rhône, nous agissons en matière de santé publique en aidant nos hôpitaux à acquérir des équipements de pointe, en luttant contre la fracture numérique grâce à l’opération « Ordina 13 ». Tout cela et bien d’autres actions seront interdites si on supprime cette clause. Nous devrons même cesser de subventionner les associations alors que nous en aidons aujourd’hui plus de 7000 avec un budget de 80 Millions d’euros.
2) Le Département est le premier financeur des communes, comment va-t-il continuer à l’être ?
Le gouvernement veut couper le lien naturel qui unit communes et Département. Or la plupart des communes des Bouches-du-Rhône, en particulier Marseille, ne pourront assumer seules le cout des équipements dont elles ont besoin : une crèche, un transport en commun, une route. Qui va les aider ? L’Etat ? Alors qu’il cumule un déficit de 138 milliards d’euros !
3) Vous êtes opposée à la suppression de la taxe professionnelle ? Pourquoi ?
Ne soyons pas naïfs ! La Cotisation économique territoriale annoncée ne compensera jamais la TP qui était la principale ressource des collectivités. L’Etat nous transfère sans cesse de nouvelles charges : entretien des routes nationales, personnel des collèges…..cette suppression de la TP est donc aberrante. En plus c’est un contre sens économique car sa suppression va transférer le poids de l’impôt sur les seules familles.
4) Le gouvernement dit que les collectivités dépensent trop, qu’il faut les « mettre à la diète » ?
Il faut traduire cette expression par « réduire les services aux citoyens ». Normal pour un gouvernement qui supprime des hôpitaux, ferme des bureaux de poste ou des tribunaux.
En fait, on veut nous contraindre à faire des choix impossibles : moins de transports en commun, moins d’aide aux personnes âgées ? Moins de protection contre les incendies ? Moins de cultures ? Moins de sécurité sur les routes ? Moins de logements sociaux ? Les Collectivités locales investissent pour le mieux vivre des citoyens. Regardez les collèges dont s’occupent le Département depuis 20 ans, ils sont beaux, fonctionnels et respectueux de l’environnement. Le Collège Longchamp qui fait entièrement peau neuve, qui va couter 26 127 000 euros au Conseil Général, va embellir notre quartier.
5) Depuis 30 ans, l’Etat transfère des responsabilités aux Départements, là c’est une marche arrière ?
L’Etat nous a confié ce qu’il y a de plus sensible : protection de l’enfance, insertion, services d’incendie et de secours, aide aux personnes handicapées et aux personnes âgées dépendantes… Maintenant il veut nous supprimer. Où est la logique ?
6) Cette réforme est un peu technique, comment intéresser les citoyens ?
On essaye de faire croire qu’elle est purement technique. On argumente avec des propos démagogiques : « on va supprimer la moitié des élus et tout ira mieux ». Avec un élu pour 40 000 habitants, on va perdre en proximité, c’est évident. La vérité c’est qu’on veut tuer la décentralisation et le mobile est idéologique : réduire à néant un héritage de la gauche, reconcentrer le pouvoir à Paris en mettant les collectivités sous tutelle financière et politique. Cette réforme, si elle passe, aura un impact considérable sur la vie quotidienne des citoyens. Le gouvernement pense que les français ne réagiront pas, c’est faux. Un sondage récent comptabilise 83 % d’opposants à la disparition des Départements. C’est pour cela que je soutien l’idée d’un référendum. Si le gouvernement est sur du soutien de français, pourquoi ne le fait-il pas ?
Sécurité : Nicolas Sarkozy s’en occupe…
Le gouvernement diminue drastiquement les crédits de formation de nos futurs policiers, sous prétexte de rationalisation.
En 2009, seront fermés, les Centres de formation de Perpignan, de Carcassonne, de Grenoble, de Sainte-Foix les Lyon, de Saint-Brieuc, de Nantes, d’Aubière, de Béthune et de Troyes.
Entre 2010 et 2011 d’autres fermetures d’Ecoles Nationales de Police sont annoncées dont celles de Reims, Vincennes, Sens, Roubaix, Traveil et pour les Bouches-du-Rhône, Marseille et Fos-sur-Mer.
C’est certain, Nicolas Sarkozy s’occupe de la sécurité !