Notre système de retraite par répartition n’est pas assuré. Les réformes de la droite l’ont déja mis en danger.
Le niveau des pensions a baissé de 20% depuis la réforme Balladur et devrait continuer à baisser dans les années qui viennent. Un million de retraités vivent aujourd’hui au-dessous du seuil de pauvreté. Dans un même temps, l’âge moyen de départ à la retraite est passé, par la force des choses, à 61,6 ans en fin 2009 et passera sûrement à 62 ans en 2012. Ceux qui ont cotisé suffisamment pour partir avant 60 ans ne le peuvent pas, sauf exception.
A cause de cette situation, le système de retraite par répartition est mis en danger. De plus en plus de français, ceux qui le peuvent, doivent recourir à une retraite complémentaire pour avoir une pension décente. Et contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, nos retraites ne seront pas financées jusqu’en 2020. Il y a donc urgence à trouver des solutions efficaces et justes.
Le PS veut sauvegarder le système par répartition, donner à chacun une retraite décente et maintenir l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans. La prise en compte de la pénibilité ainsi que la possibilité de partir avant 60 ans pour ceux qui ont leurs trimestres validés seraient des règles de justice. Il est temps de réfléchir à de nouvelles ressources pour financer un système de retraite qui fait l’identité française.
Ces principes sont partagés par la plupart des organisations syndicales. Il nous faut engager très vite le débat avec elles pour porter une réforme au service du progrès social.