Depuis plusieurs années le Conseil Général des Bouches-du-Rhône organise des déplacements de collègiens à Auschwitz. Il y a quelques temps de cela, je suis partie avec les jeunes du Collège Les Chartreux de Marseille et, comme plus d’un million de visiteurs chaque année, je n’en suis pas revenue indemne. La symbolique de ce lieu, cadre des pires horreurs, m’a profondément touchée. Chaque enfant qui m’accompagnait était troublé.
Cette année sera le 65e anniversaire de la libération du camps par les troupes soviètiques. Cet anniversaire ne doit pas être celui de la disparition du site. Car le gouvernement polonais ne peut assumer seul la conservation des batiments et des installations. Il est urgent de trouver les financements pour entretenir le camps (120 millions d’euros). La pérénisation de ce lieu relève d’un engagement international, des Nations Unis et de l’Unesco. Auschwitz a été classé en 1979 « patrimoine de l’humanité » dans le but de conserver les lieux de mémoire.
Se souvenir du passé pour rappeller aux jeunes générations les horreurs que peut provoquer une idéologie de haine.