Le 5 octobre dernier, le député Thierry Mariani a fait voter un amendement à la loi Besson sur l’immigration, limitant le droit de séjour des étrangers atteints d’une maladie grave. Or, depuis la loi Chevènement de 1998, un étranger gravement malade peut bénéficier d’un titre de séjour temporaire à la condition de ne pas avoir »effectivement » accès aux soins dans son pays d’origine. Près de 6000 titres de séjours sont délivrés par an afin de permettre à des patients atteints de maladies graves de se faire soigner dans de bonnes conditions. L’ accés aux soins ne peut être réservé aux ressortissants des pays riches.
Désormais, si le traitement existe dans le pays d’origine, même si le patient ne peut y avoir accés (souvent seules les élites en ont les moyens) le titre de séjour temporaire lui sera refusé.
Comment peut-on décider de renvoyer dans son pays un malade que nous serions en mesure de soigner ?
Cette décision n’honore pas ceux qui, au sein du Gouvernement comme de l’UMP en ont été les promoteurs. L’amendement Mariani est condamnable car il fragilise notre pacte républicain.
Au Conseil Régional PACA, les élus de gauche ont émis le voeu qu’en matière d’immigration, l’Etat conduise une politique juste, basée sur un équilibre entre la maîtrise de la circulation des personnes sur le territoire national et le respect de la tradition humaniste qui fait l’honneur de notre pays.
J’étais hier avec mes collègues en séance publique au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec l’ensemble des élus de la majorité de gauche, nous avons voté une motion de solidarité avec les salariés de l’usine de Gémenos, Fralib.
Après le premier comité d’entreprise qui aura abordé la procédure lancée par le groupe Unilever en vue de fermer l’usine de Gémenos, le Parti socialiste des Bouches-du-Rhône reste mobilisé. Je me rendrai vendredi 29 octobre à 11h à la rencontre des salariés, avec le premier secrétaire fédéral Jean-Noël Guérini et Frédéric Vigouroux (secrétaire fédéral chargé des relations avec les partenaires sociaux).
Le samedi 20 octobre 2010 a été un franc succès. Les salariés du public comme du privé ont réaffirmé leur détermination à refuser une réforme des retraites injuste et inefficace.
Nous vivons dans un monde dont la richesse globale est sans précédent. Mais cette richesse n’a jamais été aussi mal répartie. La fortune des trois personnes les plus riches du monde dépasse le PIB cumulé des 48 pays les plus pauvres.
J’ai participé hier à la manifestation marseillaise contre la réforme des retraites proposée par le Gouvernement. La mobilisation a été massive sur le Vieux Port, où j’ai défilé avec de nombreux élus et militants socialistes.