Suite à la conférence nationale de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale, le gouvernement s’est engagé à relever le plafond de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide à la complémentaire santé (ACS). Le plafond de la CMU-C, et par conséquent celui de l’ACS, sera revalorisé de 8,3% au 1er juillet 2013.
Cette mesure du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale permettra à 750 000 personnes supplémentaires (400 000 nouveaux bénéficiaires de la CMU-C et 350 000 de l’ACS), de bénéficier d’une aide à la complémentaire.
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Un accès aux soins pour les plus fragiles : la CMU-C revalorisée au 1er juillet 2013
L’hôpital Laveran ne fermera pas
Comme Marie-Arlette Carlotti s’y était engagée au nom du Gouvernement devant l’Assemblée Nationale en novembre dernier, l’hôpital Laveran ne fermera pas ses portes.
Accompagnant son collègue Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, à Marseille, les deux ministres ont tenus à rappeler l’engagement du gouvernement de faire de Marseille une priorité. Cet hôpital continuera à faire partie intégrante du schéma régional des soins et à répondre aux besoins sanitaires locaux dans un secteur où l’accès aux soins est particulièrement difficile.
Cette décision, désormais saluée unanimement par les élus Marseillais, traduit le travail réalisé par Marie-Arlette Carlotti au sein du Gouvernement pour Marseille.
Pour une politique d’immigration humaniste et républicaine
Le 5 octobre dernier, le député Thierry Mariani a fait voter un amendement à la loi Besson sur l’immigration, limitant le droit de séjour des étrangers atteints d’une maladie grave. Or, depuis la loi Chevènement de 1998, un étranger gravement malade peut bénéficier d’un titre de séjour temporaire à la condition de ne pas avoir »effectivement » accès aux soins dans son pays d’origine. Près de 6000 titres de séjours sont délivrés par an afin de permettre à des patients atteints de maladies graves de se faire soigner dans de bonnes conditions. L’ accés aux soins ne peut être réservé aux ressortissants des pays riches.
Désormais, si le traitement existe dans le pays d’origine, même si le patient ne peut y avoir accés (souvent seules les élites en ont les moyens) le titre de séjour temporaire lui sera refusé.
Comment peut-on décider de renvoyer dans son pays un malade que nous serions en mesure de soigner ?
Cette décision n’honore pas ceux qui, au sein du Gouvernement comme de l’UMP en ont été les promoteurs. L’amendement Mariani est condamnable car il fragilise notre pacte républicain.
Au Conseil Régional PACA, les élus de gauche ont émis le voeu qu’en matière d’immigration, l’Etat conduise une politique juste, basée sur un équilibre entre la maîtrise de la circulation des personnes sur le territoire national et le respect de la tradition humaniste qui fait l’honneur de notre pays.