Le Premier ministre vient de présenter le plan « Investir pour la France » avec une enveloppe d’environ 12 milliards d’euros sur 10 ans.
Décliné sur le territoire, ce plan d’investissement concernera plusieurs domaines : la transition écologique et énergétique, les transports et la mobilité, l’économie numérique, la santé, l’enseignement et la recherche.
Avec le plan d’investissement « Investir pour la France », le Gouvernement a montré sa capacité à proposer une vision d’avenir pour notre pays. Marseille aussi a besoin qu’on lui montre un horizon.
Marie-Arlette CARLOTTI se réjouit que le plan « Investir pour la France » alloue des moyens sans précédent pour le développement de la métropole marseillaise.
Marseille pourra notamment compter sur une enveloppe de 2,5 milliards pour développer son réseau de transport d’ici 2030. Il s’agit de faciliter les déplacements quotidiens, ceux qui permettent aux habitants de la métropole marseillaise de travailler, d’aller à l’université, de sortir. A tous ces habitants, nous voulons offrir des transports fiables, des transports rapides, des transports sûrs, des transports confortables.
L’agence de financement des infrastructures de France, accompagnera aussi la finalisation de la rocade L2.
Dans de nombreux autres domaines, le plan « Investir pour la France » facilitera le rebond de Marseille.
Malgré les contraintes budgétaires que nous connaissons, le Gouvernement a fait le pari de l’avenir. Et l’avenir de la France passe par Marseille.
Billets libellés politique
Marseille au cœur de la politique d’investissement du Gouvernement
Un accès aux soins pour les plus fragiles : la CMU-C revalorisée au 1er juillet 2013
Suite à la conférence nationale de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale, le gouvernement s’est engagé à relever le plafond de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide à la complémentaire santé (ACS). Le plafond de la CMU-C, et par conséquent celui de l’ACS, sera revalorisé de 8,3% au 1er juillet 2013.
Cette mesure du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale permettra à 750 000 personnes supplémentaires (400 000 nouveaux bénéficiaires de la CMU-C et 350 000 de l’ACS), de bénéficier d’une aide à la complémentaire.
Décès de Pierre Mauroy : réaction de Marie-Arlette Carlotti
C’est avec une grande tristesse que Marie-Arlette Carlotti apprend le décès de Pierre Mauroy.
Marie-Arlette Carlotti était Secrétaire nationale en charge des droits de l’Homme lorsque Pierre Mauroy était Premier Secrétaire du Parti Socialiste.
Pierre Mauroy a marqué de sa générosité et de sa fraternité l’ensemble de la classe politique. Il a occupé les plus hautes fonctions de l’Etat mais a toujours agi avec beaucoup d’égards pour les personnes qui croisaient sa route.
Marie-Arlette Carlotti fait part de son profond respect pour un homme qui a consacré sa vie à défendre les intérêts des Français laborieux.
Il était un grand humaniste et un grand homme. Il manquera à la France.
Disparition d une grande figure de la gauche et d un homme fraternel Pierre Mauroy va nous manquer
Disparition d une grande figure de la gauche et d un homme fraternel Pierre Mauroy va nous manquer
— M-A Carlotti (@MACarlotti) 7 juin 2013
Marseille mérite une gouvernance exemplaire
Rien n’est aussi important que la relation de confiance qui lie une nation à ses représentants. Sans cette confiance, notre démocratie représentative s’effondre. La possibilité même de gouverner se dissout.
Chaque « affaire », chaque compromission d’un élu de la République sape la démocratie et alimente les discours populistes. Des discours qui n’apportent aucune perspective mais qui flattent nos sentiments les moins nobles : le ressentiment, le dégoût, la suspicion.
Au plus haut sommet de l’Etat, comme dans chaque collectivité de France, l’honnêteté et la transparence doivent être la règle.
Le Président de la République a montré sa détermination à défendre une République exemplaire. Il a pris des décisions lourdes pour assurer aux Français la probité de l’action publique.
Cette exigence d’une République exemplaire, je veux la porter dans ma ville, à Marseille.
Jour après jour, Marseille est accablée par les articles qui mettent en cause certains de ses élus. Des élus qui par leur dévoiement alimentent la désespérance. Des élus qui jettent l’opprobre sur la classe politique dans son ensemble alors même que la très grande majorité est entièrement dévouée à l’intérêt général. Il ne s’agit pas d’un affrontement partisan entre la Gauche et la Droite, mais de l’urgence absolue de sortir d’un système pernicieux qui s’est installé au fil des années, et qui ruine toute ambition de changement.
Ce système, c’est celui des arrangements, celui des combines, des pistons. Un système dans lequel les citoyens sont soumis au bon vouloir des élus pour obtenir ce à quoi ils ont pourtant le droit : une place en crèche, un logement social, un emploi public…
Pour rétablir la confiance à Marseille, il n’y a qu’une seule voie à emprunter. Elle est semée d’obstacles qui s’appellent conservatisme, clientélisme, démagogie et populisme. Cette voie, c’est celle d’une gouvernance exemplaire.
Je m’engage à mettre fin à ce système arbitraire et opaque qui mine notre cité. Je m’engage à normaliser le fonctionnement des institutions municipales et à y remettre de la justice. Je veux réinsuffler de la confiance à Marseille, condition sine qua non de son rebond.
Le premier acte de ce changement de cap, c’est de confier la responsabilité de la gouvernance municipale à des hommes et des femmes intègres. Il n’y aura sur mes listes aucune personne qui confond intérêt général et intérêt particulier. La politique, c’est servir ; ce n’est pas se servir.
Le second acte du rétablissement de la confiance à Marseille, c’est un exercice du pouvoir irréprochable. Le sens moral de ceux qui représenteront les Marseillais est essentiel. Mais je ne crois pas qu’il y ait une fois pour toutes les purs d’un côté et les voyous de l’autre. Alors, pour empêcher les abus, nous mettrons en place des garde-fous, des procédures claires et connues de tous.
L’argent public, les biens publics, doivent être gérés publiquement. L’ensemble des forces politiques seront associées à l’attribution des logements sociaux et des places en crèche. Chaque demandeur saura quelle est sa place dans la file, la raison de son classement, et le temps approximatif qu’il aura à attendre. Il est inadmissible que des Marseillais soient contraints de confier leur enfant à des crèches clandestines, en raison des dysfonctionnements et des carences du service public.
Le pouvoir ne sera pas accaparé ; il ne sera pas celui d’un clan mais restera aux mains des Marseillais. Je confierai la Présidence de la commission des finances à un élu d’opposition. Chaque élu devra rendre compte de son mandat, chaque semestre, à ses électeurs.
Je me consacrerai à 100% à donner un nouvel élan à ma ville. Le non-cumul avec un mandat parlementaire sera la règle pour l’ensemble de mon exécutif, adjoints au Maire de Marseille et Maires d’arrondissement. Marseille vaut bien un mandat unique.
Les membres de cet exécutif devront par ailleurs établir une déclaration détaillée de patrimoine qui sera publiée et contrôlée.
Je connais les Marseillaises et les Marseillais ; je connais les acteurs de la vie politique à Marseille. Je sais qu’ils souffrent de l’image que renvoie leur ville. J’ai la volonté et l’indépendance nécessaires pour défendre avec fermeté et intransigeance nos règles communes. Je travaillerai en bonne intelligence avec l’ensemble des forces politiques, économiques et syndicales mais aucune ne sera en mesure de me dicter ma conduite. Tout ce que je ferai, je le ferai dans l’intérêt de Marseille et des Marseillais.
Marie-Arlette Carlotti
Favoriser l’entrepreneuriat pour lutter contre le chômage et contre la pauvreté
L’ensemble des mesures annoncées par le Président de la République en faveur de l’entrepreneuriat en France sont une très bonne nouvelle pour le développement économique, la lutte contre le chômage et contre la pauvreté.
En donnant mandat à la Banque Publique d’Investissement d’intervenir spécifiquement dans les quartiers les moins favorisés de notre pays, le Président de la République a une nouvelle fois conjugué le développement économique avec l’exigence de justice sociale. Ces zones délaissées sont remplies de gens talentueux qui ont des idées, qui veulent aller de l’avant et que l’Etat doit accompagner et encourager.
Les mesures visant à stimuler l’esprit d’entreprise dans notre pays, et ce dès l’école, à simplifier les démarches de création, d’accompagnement et de gestion administrative quotidienne des Petites et Moyennes Entreprises ainsi que celles ayant pour but de lutter contre la stigmatisation de l’échec donneront aux jeunes entrepreneurs l’envie de se lancer, d’essayer, d’innover.
La création d’un fonds pour l’innovation sociale, géré par la Caisse des dépôts, pour venir en soutien aux entreprises répondant à de nouveaux besoins sociaux correspond également à cette mobilisation de l’Etat pour le développement économique dans la justice.
Comme lors du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale présenté en début d’année, l’action du gouvernement continue à s’attaquer aux causes de l’exclusion. Par son discours et ses engagements, le Président de la République a tenu à rappeler que la mobilisation de tous, et en particulier des entreprises, sera l’une des conditions pour faire reculer le chômage et la pauvreté dans notre pays.
Publication de la déclaration de patrimoine
Le combat de Marie-Arlette Carlotti est celui de la transparence en politique. Elle a, tout au long de sa carrière, toujours lutté contre ceux qui ne respectaient pas les règles.
La faute grave commise par un ancien membre du Gouvernement ne peut pas et ne doit pas jeter le doute sur l’ensemble des femmes et des hommes politiques. Si certains, et il faut le dénoncer comme Marie-Arlette Carlotti l’a toujours fait, font passer leur intérêt particulier devant l’intérêt général, la grande majorité des élus sont honnêtes et dévoués à ceux qui les ont choisis.
Les Français demandent légitimement de la transparence à leurs élus.
C’est pour cette raison que Marie-Arlette Carlotti a décidé de publier l’intégralité de son patrimoine sur son blog www.macarlotti.com
Cette déclaration est exhaustive. Marie-Arlette Carlotti déclare solennellement ne posséder aucun autre patrimoine.
Moraliser la vie publique marseillaise
Jean-Noël Guérini a sollicité une nouvelle fois la prise en charge de ses frais de défense par le Conseil général des Bouches-du-Rhône.
Une majorité de conseillers généraux a décidé de le soutenir. Marie-Arlette Carlotti a refusé de joindre sa voix à cette majorité.
La décence aurait voulu que Jean-Noël Guérini ne cherche pas une nouvelle fois à faire assumer financièrement ses ennuis judiciaires par la collectivité. Dans cette situation particulière, ce que le droit permet, la morale la plus élémentaire le réprouve.
Marie-Arlette Carlotti rappelle que l’exemplarité de la gouvernance dans les Bouches-du-Rhône et en particularité à Marseille est la condition sine qua non du rebond de la ville. Il est urgent de réinsuffler de la morale et de la probité dans le fonctionnement des institutions pour retrouver la confiance des Marseillais.
« Je combats depuis des années ce système incarné par Jean-Noël Guérini. Je le combats frontalement au sein du Conseil général comme au sein de la Fédération socialistes des Bouches-du-Rhône. Aujourd’hui la réaction de milliers de marseillais me conforte dans le combat que je mène depuis de nombreuses années. »
Marseille, non à la violence : l’appel de Marie-Arlette Carlotti
Marseille est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Enfermée dans une spirale infernale de violence et d’insécurité depuis de longues années, il est urgent qu’elle reprenne en main son destin.
Les Marseillais ont le droit comme tous les citoyens de la République de vivre en sécurité.
Ne laissons pas salir l’image de Marseille, ni par les petits, ni par les grands caïds parce que cela freine notre économie et met à mal notre cohésion sociale.
Le gouvernement a pris la mesure de l’urgence et de la gravité de la situation. En témoignent la mise en place du Préfet de Police, le déploiement de 250 policiers et de gendarmes supplémentaires et la création de zones prioritaires de sécurité. Tous les engagements pris dans le cadre du Comité interministériel sur Marseille ont été tenus par le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
La lutte contre la délinquance est désormais engagée, elle prendra du temps et nous n’avons pas le droit d’échouer. Nous ne céderons pas un pouce de terrain au crime et à la délinquance.
Si l’action de l’Etat est nécessaire ; elle ne sera pas suffisante. Les élus locaux, et particulièrement ceux qui prétendent à exercer de hautes responsabilités dans notre cité, doivent également répondre présents.
J’adresse solennellement cet appel à l’union républicaine pour lutter, tous ensemble, au delà des clivages partisans, contre l’insécurité à Marseille.
Emploi, logement, économie, culture, nous aurons bien l’occasion de montrer aux électeurs nos nuances, nos divergences ou nos oppositions.
Faisons preuve de responsabilité en nous rassemblant pour travailler ensemble sans surenchère, sans polémique, pour mener une action déterminée et ne pas disqualifier la parole de l’Etat de droit.
La Métropole existe déjà : pourquoi attendre plus longtemps ?
Les étudiants le savent, les travailleurs le savent. Les malades le savent. Les amateurs de spectacles culturels et sportifs le savent. Le Gouvernement le sait et a pris le sujet à bras-le-corps. Seuls quelques élus semblent ignorer l’évidence : la métropole marseillaise existe déjà. Elle est dessinée chaque jour par les déplacements de milliers d’habitants du territoire.
Il est désormais urgent de donner un cadre institutionnel à cette métropole de fait. Pour organiser à une échelle pertinente nos politiques de développement économique, d’emploi, de solidarité, de logement, de culture, ou d’environnement, l’existence formelle de la métropole est absolument nécessaire.
Elle traduit la volonté de cohésion et d’alliance des territoires concernés, leur adhésion à une communauté de destin. Le projet de création d’un établissement public de coopération intercommunale sera soumis très bientôt au Parlement. J’ai la conviction que, dès sa mis en place, cette « métropole » sera un atout majeur pour l’ensemble des habitants du territoire et pour la France tout entière.
Gérard Collomb, le Président du Grand Lyon me confiait récemment qu’il partageait cette conviction. Lui qui a su, avant tout le monde, rassembler les énergies et les coordonner, dans l’intérêt des communes de son agglomération et non contre elles, abondait : la métropole marseillaise a un potentiel gigantesque.
La division, la méfiance, le repli sur soi n’ont jamais permis de réaliser de grands projets. Nous avons besoin de nous unir pour être plus forts. La jeunesse attend que nous construisions un territoire qui correspond à son mode de vie et surtout à ses besoins. Plus d’emplois, plus de transports, plus de soins, plus de culture. Un territoire tourné vers l’avenir, fier, confiant dans ses capacités : voilà ce qui est en jeu. N’attendons pas 2016.