Jean-Noël Guérini a sollicité une nouvelle fois la prise en charge de ses frais de défense par le Conseil général des Bouches-du-Rhône.
Une majorité de conseillers généraux a décidé de le soutenir. Marie-Arlette Carlotti a refusé de joindre sa voix à cette majorité.
La décence aurait voulu que Jean-Noël Guérini ne cherche pas une nouvelle fois à faire assumer financièrement ses ennuis judiciaires par la collectivité. Dans cette situation particulière, ce que le droit permet, la morale la plus élémentaire le réprouve.
Marie-Arlette Carlotti rappelle que l’exemplarité de la gouvernance dans les Bouches-du-Rhône et en particularité à Marseille est la condition sine qua non du rebond de la ville. Il est urgent de réinsuffler de la morale et de la probité dans le fonctionnement des institutions pour retrouver la confiance des Marseillais.
« Je combats depuis des années ce système incarné par Jean-Noël Guérini. Je le combats frontalement au sein du Conseil général comme au sein de la Fédération socialistes des Bouches-du-Rhône. Aujourd’hui la réaction de milliers de marseillais me conforte dans le combat que je mène depuis de nombreuses années. »