Marseille est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Enfermée dans une spirale infernale de violence et d’insécurité depuis de longues années, il est urgent qu’elle reprenne en main son destin.
Les Marseillais ont le droit comme tous les citoyens de la République de vivre en sécurité.
Ne laissons pas salir l’image de Marseille, ni par les petits, ni par les grands caïds parce que cela freine notre économie et met à mal notre cohésion sociale.
Le gouvernement a pris la mesure de l’urgence et de la gravité de la situation. En témoignent la mise en place du Préfet de Police, le déploiement de 250 policiers et de gendarmes supplémentaires et la création de zones prioritaires de sécurité. Tous les engagements pris dans le cadre du Comité interministériel sur Marseille ont été tenus par le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
La lutte contre la délinquance est désormais engagée, elle prendra du temps et nous n’avons pas le droit d’échouer. Nous ne céderons pas un pouce de terrain au crime et à la délinquance.
Si l’action de l’Etat est nécessaire ; elle ne sera pas suffisante. Les élus locaux, et particulièrement ceux qui prétendent à exercer de hautes responsabilités dans notre cité, doivent également répondre présents.
J’adresse solennellement cet appel à l’union républicaine pour lutter, tous ensemble, au delà des clivages partisans, contre l’insécurité à Marseille.
Emploi, logement, économie, culture, nous aurons bien l’occasion de montrer aux électeurs nos nuances, nos divergences ou nos oppositions.
Faisons preuve de responsabilité en nous rassemblant pour travailler ensemble sans surenchère, sans polémique, pour mener une action déterminée et ne pas disqualifier la parole de l’Etat de droit.