Au mois de janvier, Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, a annoncé la mise en place d’un Plan pluriannuel de la lutte contre la pauvreté, lequel faisant des travailleurs sociaux un levier essentiel de la cohésion sociale. Le nombre de personnes précaires ne cesse d’augmenter et les travailleurs sociaux qui sont au bout de la chaine de solidarité sont confrontés quotidiennement à des situations dramatiques. En ouvrant le Conseil Supérieur du Travail Social, elle a souhaité rappeler le rôle indispensable des travailleurs sociaux dont la mission se complexifie et s’intensifie avec la crise qui accroît les inégalités. Le métier de travailleur social est un beau métier, un grand métier, qui nécessite de mettre son intelligence et son énergie au service des autres. Parce que les travailleurs sociaux participent à mettre concrètement en œuvre la solidarité nationale, ils méritent toute la considération de notre pays.
Consciente des conditions de travail difficiles subies par tous ces travailleurs, la ministre entend faire bouger les lignes. Elle annonce à cet effet la tenue en 2014 d’Assises du travail social, auxquelles tous les acteurs du secteur seront invités à participer. Considérant qu’il est primordial que travailleurs sociaux puissent devenir acteurs des politiques publiques qu’ils doivent mettre en œuvre, ils seront conviés à réfléchir sur les thématiques de la formation et des conditions de travail.
D’autres chantiers ont également été lancés par la ministre qui souhaite initier une expérimentation de mise en réseau des intervenants sociaux sur certains territoires.
Parce que la solidarité entre travailleurs sociaux servira la solidarité nationale. Et que cette solidarité est la condition de la justice sans laquelle aucune cohésion n’est possible.
Lire l’intégralité du discours devant le Conseil Supérieur du Travail Social (pdf).
La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion s’est exprimée à l’occasion des vœux aux forces vives, mardi 22 janvier 2013 au Ministère. Voici son intervention.
Une société plus démocratique enfin. Car je suis persuadée que la construction d’un monde commun, que la recherche de l’égalité, passe désormais par une plus grande attention à la parole de chacun. Je veux tant que possible dépasser les logiques de dispositif pour faire place aux parcours de vie, je veux tant que possible que la solidarité se conjugue à l’attention à autrui, à un accompagnement soucieux de la personne, de l’humain.
Marie-Arlette Carlotti s’est rendue ce matin au marché de Rungis pour rencontrer l’équipe de l’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires (A.N.D.E.S.). Créée en 2000 par Guillaume Bapst, elle soutient l’implantation et le développement des épiceries sociales et solidaires en France. L’A.N.D.E.S. est l’une des principales associations françaises d’aide alimentaire, aux côtés de la Croix Rouge, de la Fédération Française des Banques Alimentaires, des Paniers de la Mer, des Restos du cœur et du Secours Populaire.