Le sondage donnant le Front national aux portes de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie sonne comme une alerte donnée aux électeurs de gauche.
Désormais, nous savons que notre région Provence-Alpes-Cote-d’Azur pourrait également être menacée les 6 et 13 décembre prochains.
Ne restons pas passif ! Ne laissons pas le champ libre aux idées réactionnaires, conservatrices, racistes et xénophobes, qui se banalisent de jours en jours au sein de notre société. Ne les laissons pas casser nos services publics, remettre en cause les fondements mêmes de notre République, de notre politique économique et sociale et stigmatiser les plus démunis.
C’est maintenant qu’il faut que les forces politiques de gauche se rassemblent ! C’est maintenant qu’il faut assumer nos responsabilités ! On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas, qu’on n’avait pas été alerté. Il ne servira plus à rien de faire des manifestations anti-FN lorsque le danger sera aux portes de l’institution.
Dans quelques jours, nous irons à la rencontre de l’ensemble des électeurs de gauche, sur les marchés, dans les rues, pour leur demander de se rassembler, et pour créer une véritable dynamique à gauche.
Rassemblons-nous dès le premier tour des élections régionales, avant qu’il ne soit trop tard, et menons notre combat commun pour l’égalité, la liberté et la fraternité jusque dans les urnes !
 Montrons que sur chaque territoire, lorsque la gauche est rassemblée, elle peut gagner !
Billets libellés marseille
Électeurs de gauche : réveillons-nous !
A Jean-Claude Gaudin : Monsieur le Maire, ne refusez pas le débat sur les réfugiés
Je regrette que le Maire de Marseille ait refusé d’organiser au sein du conseil municipal un débat sur l’accueil des réfugiés. Le groupe socialiste souhaitait pourtant ce temps d’échanges, dans un climat serein et responsable.
Ce débat se tient d’ailleurs dans de nombreuses instances et collectivités. Je salue l’engagement du Président Vauzelle au Conseil Régional qui a permis de débloquer en urgence 3 M€. L’Assemblée Nationale à l’initiative du Premier Ministre engage également ce débat, comme de très nombreuses villes françaises, de tous bords politiques.
Notre ville est historiquement liée aux vagues d’immigration et elle tire sa grandeur et son identité de sa capacité à s’ouvrir à ces étrangers venus le plus souvent des autres rives de la Méditerranée. Marseille a en effet toujours su prendre sa part dans l’accueil et l’intégration de vagues de migrants, souvent des réfugiés comme les arméniens ou les espagnols qui ont beaucoup apporté à notre cité. Compte tenu de cette histoire conjuguée à l’actualité, il est très surprenant que notre maire refuse d’évoquer cette question qui fait profondément partie de notre identité.
Certes, Marseille manque encore de logements sociaux, des familles attendant depuis plusieurs années une réponse positive. Il manque aussi des places d’hébergement d’urgence, contraignant des dizaines de pauvres gens à dormir dans la rue. Certains arrondissements cumulent des records en matière de pauvreté et de précarité.
Pourtant, Marseille garde encore les capacités d’accueillir quelques centaines de réfugiés sans se mettre en péril. Il n’est pas question de mettre ces réfugiés en concurrence avec d’autres publics en précarité ou à la recherche d’un toit et d’un emploi.
Il convient de se mobiliser pour trouver des réponses supplémentaires destinées à accueillir les réfugiés régularisés dans leur statut et qui recherchent des solutions durables pour s’intégrer. Ces réfugiés sont également en attente de solutions sanitaires, éducatives et économiques. Tout est question de volonté !
C’est de tout cela dont nous aurions souhaité parler.
Alors, si le maire de Marseille décide finalement d’organiser ce débat, dans un climat constructif et pacifié, sans céder aux polémiques faciles, toutes les forces vives associatives, culturelles, citoyennes et politiques seront derrière lui.
Marie-Arlette CARLOTTI nommée présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées
Par décret du président de la République en date du 21 août 2015, Marie-Arlette CARLOTTI a été nommée présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées. Elle succède à Xavier Emmanuelli, occupant cette fonction depuis 1997.
Créé à la demande de l’Abbé Pierre en 1992, le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées a pour mission de faire toute proposition auprès du gouvernement sur l’ensemble des questions relatives au logement des personnes défavorisées.
En tant que ministre chargée de la lutte contre l’ exclusion et des personnes handicapées, entre 2012 et 2014, Marie-Arlette CARLOTTI s’est battue pour mettre en œuvre le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale, lancé en janvier 2013. En tant que députée européenne et conseillère générale, elle s’est impliquée dans le domaine du respect des droits de l’homme, de la solidarité internationale, de la protection de l’enfance et plus globalement de la défense des plus faibles. Elle est actuellement députée de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône et conseillère municipale de Marseille.
« Je suis honorée par la responsabilité que vient de me confier le président de la République.
Je m’efforcerai de poursuivre le long travail mené par Xavier Emmanuelli, dont l’engagement sans faille en faveur des plus démunis a profondément marqué notre société.
Grâce à sa volonté et son courage, le Haut comité a pu jouer un rôle majeur dans la lutte contre le mal-logement et faire émerger la loi sur le droit au logement opposable.
Le logement concerne chacun d’entre nous, nul ne peut s’imaginer vivre sans.
Je n’accepte pas qu’on puisse fermer les yeux face à la pauvreté. Je ne peux me résigner à laisser une partie de la population seule face à des situations de grande précarité. De trop nombreuses familles rencontrent aujourd’hui encore de graves difficultés.
Dans cette nouvelle mission, je m’engage à porter, avec le Haut comité, de véritables propositions pour que chacun puisse bénéficier, dans les meilleures conditions, d’un logement décent.
Je n’hésiterai pas à alerter le gouvernement à chaque fois que cela sera nécessaire pour que nous trouvions les moyens de combattre la pauvreté et l’exclusion sociale, et pour que le droit au logement opposable ne soit pas qu’une loi, mais une réalité pour l’ensemble des personnes sans-domicile ou mal logées dans notre pays.
Je mettrai tout en œuvre pour que chacun puisse trouver à se loger de manière digne et durable. C’est en permettant aux personnes défavorisées d’accéder à un logement que nous renforcerons la solidarité et l’égalité au sein de notre société. »
Marie-Arlette CARLOTTI demande au Préfet de ne pas signer l’arrêté de la ville de Marseille pour fermer la plage du Prophète à 23h30
Non à la fermeture de la plage du Prophète à 23h30 ! La fermeture de la plage du Prophète à 23h30 pose une question d’inégalité d’accès aux plages publiques pour les Marseillaises et les Marseillais.
Alors que plus d’un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, les familles marseillaises ont souvent bien du mal à vivre l’été au sein d’un logement trop étroit et pas forcément décent pour une famille nombreuse.
En période estivale, la plage est le lieu propice au vivre-ensemble, où il fait bon vivre. Elle est à la fois facteur de fraternité et de mixité sociale.
La plage du Prophète en est l’exemple clé, puisqu’elle fait partie des rares plages proches du centre-ville et accessibles en bus.
Alors que les plages publiques de Marseille sont ouvertes 24h/24 et 7j/7, il paraît aberrent de prendre un arrêté de fermeture d’une plage la nuit plutôt qu’une autre.
Dans le respect de la tranquillité publique, je souhaite que l’ensemble des Marseillais puisse continuer à se retrouver, en famille ou entre amis, sur chacune de nos plages.
Je demande au Préfet de ne pas signer l’arrêté de la ville de Marseille pour fermer la plage du Prophète à 23h30.
Au lieu de mobiliser la police nationale pour éventuellement faire respecter l’arrêté préfectoral en évacuant la plage, je souhaite que la police municipale assure une surveillance accrue des plages, à partir de 23h30, pour garantir la sécurité de tous ceux qui fréquentent la plage et la sérénité des riverains.
Air France : une première victoire pour le maintien de la base Marseille Marignane
La reprise du dialogue entre la direction d’AIR FRANCE KLM et les syndicats de pilote au sujet du maintien de la base Air France à l’aéroport de Marseille Marignane a permis la signature d’un avenant qui prolonge pour une durée de deux ans cette base sur notre territoire.
Je me réjouis de cette décision qui va dans l’intérêt des pilotes et de leurs familles et qui traduit la vocation internationale et métropolitaine de notre aéroport et de notre Région.
Pour autant, cette décision de principe ne produira tous ses effets qu’à partir du moment où une véritable ambition sera partagée pour l’avenir d’AIR FRANCE à Marseille Marignane. De nombreuses opportunités de développement sont encore à saisir ou à conforter. A cet effet, j’appelle l’ensemble des partenaires publics et privés de l’aéroport à se réunir en septembre pour envisager ensemble un avenir pour cette base, pour le rayonnement de notre aéroport et sa place dans la politique régionale d’aménagement du territoire.
La république sociale contre la droite extrême et l’extrême droite
En PACA, aux élections régionales de décembre prochain, les forces de gauche vont devoir affronter la droite extrême avec Christian Estrosi et l’extrême droite avec Marion Maréchal le Pen.
Quand elle décore un de ses camarades du Front National qui arbore fièrement sur son bras un tatouage nazi, Marion Maréchal le Pen fait honneur aux idées nauséabondes de son grand père et elle confirme que sous ses apparences « républicaines », le FN reste un parti peu recommandable qui n’a pas rompu avec son idéologie d’extrême droite. La benjamine de la famille Le Pen incarne en réalité la face la plus noire du FN et il serait très risqué, sans même parler de son jeune âge, de lui confier la gestion de la Région PACA.
Quand il lève le tabou du droit du sol qui est pourtant une conquête « nationale » et « révolutionnaire », Nicolas Sarkozy apporte de l’eau au moulin du Front National et participe à la même stratégie d’amalgame et de manipulation qui consiste à semer le doute sur les acquis de la République et de l’identité nationale. Christian Estrosi joue la même partition et affole le petit peuple en parlant de cinquième colonne en évoquant un complot islamiste.
En usant d’un humour douteux pour comparer les migrants à une fuite d’eau, Nicolas Sarkozy est encore sur le même registre. Ce discours de café du commerce, caricatural, réducteur, simpliste est le reflet d’une époque qui cherche à tout prix à trouver des responsables pour expliquer ses maux: l’Europe passoire, l’immigration, le grand marché cosmopolite de la mondialisation sont des cibles faciles pour des responsables politique en mal d’autocritique et d’imagination.
Le terrain est propice à la propagation de ces idées quand on sait que plus d’un tiers des français adhère aux idées de Marine le Pen et si l’on considère que près de la moitié pense qu’elle ne représente pas un danger pour la démocratie.
Face à cette surenchère démagogique qui fait son lit sur l’insécurité sociale, la gauche divisée cherche un second souffle et espère que les résultats économiques attendus sur le front du chômage vont lui permettre de rebondir.
Mais la position d’attente ne peut faire office de stratégie politique.
Au delà des divergences économiques, la gauche doit s’adresser clairement à son électorat, en l’exhortant de ne pas laisser le champ libre à un retour de Sarkozy, voire pire.
Elle n’a pas d’autre choix que de se rassembler pour incarner une nation ouverte, tolérante, plurielle et partir à la reconquête des territoires perdus de la République, des jeunes, des cités, des classes populaires. Elle n’a pas d’autres choix que de construire des ponts entre toutes les composantes du corps social là où d’autres construisent des murs. Elle n’a pas d’autres choix que d’inventer un nouveau contrat social qui replace l’homme au cœur de toutes les préoccupations, dans son environnement social, économique et écologique.
En réponse à cet impératif de recomposition sociale et de résistance à la droite extrême, la division de la gauche relève du suicide politique. Elle est un luxe qu’elle ne peut plus s’offrir.
Pour reconquérir l’opinion, convaincre les déçus, les abstentionnistes, les indécis et se donner les moyens de remporter les prochaines élections, il est urgent que la gauche s’unisse, dans toutes ses composantes, et trouve le moyen de se respecter dans sa diversité.
Ce rassemblement ne se fera pas sans le socle commun de cette république sociale dont la gauche est si fière et dont elle a tant besoin.
Tribune publiée sur HuffingtonPost
#UberPOP : stoppons cette concurrence déloyale !
En octobre 2014, nous avons voté au Parlement une loi définissant le cadre juridique dans lequel les activités de taxis et de VTC peuvent se développer. Il est temps de faire respecter la loi.
Aujourd’hui, UberPop est en situation d’illégalité. Non seulement il ne respecte pas les règles de la concurrence, mais en plus il ne paye aucune cotisation sociale et fiscale.
Cette situation est inacceptable.
Nous condamnons fermement les actions violentes contre des chauffeurs ou des clients. Certes, nous ne pouvons cautionner de tels comportements mais affirmons qu’il est temps de stopper cette concurrence déloyale.
Nous attendons la plus grande fermeté de la part de l’Etat afin de mettre fin au développement d’Uberpop.
Fier de notre hôpital public !
 L’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM) est en crise depuis des années et pourtant les marseillais sont fiers de leur hôpital et tiennent à leur système de santé par dessus tout. Ils sont plus d’un million à se faire soigner chaque année par l’Hôpital Public à Marseille et je les rejoins dans ce sentiment de fierté et de confiance dans notre système de soin que le monde nous envie.
L’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM) est en crise depuis des années et pourtant les marseillais sont fiers de leur hôpital et tiennent à leur système de santé par dessus tout. Ils sont plus d’un million à se faire soigner chaque année par l’Hôpital Public à Marseille et je les rejoins dans ce sentiment de fierté et de confiance dans notre système de soin que le monde nous envie.
La crise de l’APHM tient à un turn over de l’encadrement, un système archaïque de co gestion entre la ville et les syndicats et surtout une situation financière durablement dégradée avec un endettement qui explose.
Suite à un rapport peu flatteur de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), la tutelle a décidé d’un plan d’économies drastique qui inquiète toute la communauté médicale.
Notre métropole a besoin de maintenir et même de développer le 3ème CHU de France, et nous reconnaissons tous l’excellence de ses équipes, la performance de ses équipements et la qualité des soins dispensés et des enseignements réalisés.
Je me bats pour ce dossier (courriers, rendez-vous de travail, question au gouvernement) en tentant de convaincre Paris que Marseille a besoin d’un hôpital public à la pointe de l’innovation et du progrès et qu’il ne faut donc pas cesser d’investir dans l’APHM, même si des économies s’imposent dans son fonctionnement quotidien.
Les investissements sont les garants de notre avenir et je pense en particulier à la future maternité ultra moderne de la Timone, dont toute la communauté médicale reconnaît la nécessité, qui remplacera celle de la conception, vétuste et en sur capacité. Je pense aussi qu’il est grand temps de rénover l’hôpital de la Timone qui n’est plus aux normes et ne correspond plus aux exigences de la médecine moderne, d’après l’avis des équipes médicales qui font un travail extraordinaire dans des conditions souvent très difficiles.
Il faut maintenir la base Air France à Marseille !
La direction d’Air France et les syndicats doivent absolument se mettre d’accord avant le comité d’établissement du 25 juin pour maintenir une base Air France à Marseille.
Marie Arlette Carlotti, Christophe Castaner, Gaby Charroux et François Michel Lambert, interpellent par courrier le Premier Ministre pour défendre ce dossier et rester solidaire du personnel concerné d’Air France (environ 450 familles de pilotes et de personnels navigants) qui ne veut pas revenir en arrière en exercant son métier au seul départ de Paris.
Notre métropole a besoin d’un aéroport de dimension internationale et méditerranéenne, qui soit capable de proposer au départ de Marseille des moyens et des longs courriers tant vers la France que vers l’étranger.
On ne peut se réjouir de l’attractivité économique et touristique présente et à venir de notre territoire et regarder sans réagir la première compagnie aérienne nationale le quitter. Mobilisons nous !

 
 


