Marie-Arlette Carlotti était mardi 11 décembre 2012 l’invitée sur BFM TV de Ruth Elkrief, après la conférence nationale de lutte contre la pauvreté.
Marie-Arlette Carlotti : l’invitée de Ruth Elkrief par BFMTV
Marie-Arlette Carlotti était mardi 11 décembre 2012 l’invitée sur BFM TV de Ruth Elkrief, après la conférence nationale de lutte contre la pauvreté.
Marie-Arlette Carlotti : l’invitée de Ruth Elkrief par BFMTV
Durant deux jours se tient la Conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Voici le discours d’ouverture de Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
Mesdames, Messieurs,
La pauvreté n’est pas une fatalité. La qualité des propositions suggérées dans les rapports, l’énergie déployée ces dernières semaines, me rendent optimistes et confortent ma conviction : la pauvreté n’est pas une fatalité, et cette conférence sera la conférence des solutions.
Trouver des solutions suppose avant tout de ne pas se tromper de diagnostic. Je veux saluer le travail remarquable réalisé sous l’autorité des « personnalités qualifiées ». Avec chacune, j’ai eu un échange nourri. Au-delà de l’expertise, reconnue de tous, j’ai vu des femmes et des hommes généreux qui ont décidé de mettre leur intelligence au service des plus démunis.
Je remercie tous ceux qui, avec la même sincérité, la même envie, ont participé aux groupes de travail et contribué à dresser un état des lieux et à dessiner des perspectives.
Cette somme de compétences et de volonté sera nécessaire, car la pauvreté s’est installée dans notre pays avec une vigueur particulière ces dernières années.
On constate depuis 2002, et plus encore depuis 2006, une augmentation jamais connue de la pauvreté : 8,5 millions de Français sont concernés ; un million de personnes de plus qu’il y a dix ans.
Pour la première fois depuis 2004, le revenu médian des Français a baissé. La crise que traverse notre pays est particulièrement dure pour nos concitoyens les plus fragiles, y compris pour celles et ceux qu’on croyait protégées parce qu’elles avaient un emploi.
Non seulement la pauvreté frappe durement, mais aujourd’hui elle a plusieurs visages.
Elle a le visage de ces immigrés qui sont cantonnés à la précarité et au travail illégal.
Elle a le visage de ces femmes qui vivent seules avec leur enfant. Presque un tiers d’entre-elles sont pauvres.
Elle a pris le visage de ces enfants dont le destin semble scellé : désormais la pauvreté s’hérite de génération en génération.
La pauvreté a pris le visage de ces jeunes qui sont sortis trop tôt de l’école et qui galèrent. Ces jeunes qui aujourd’hui n’ont rien, ni emploi, ni formation, ni ressource. C’est vers eux que nous devons nous tourner en priorité.
Redonner un horizon à la jeunesse de notre pays est la priorité du Président de la République.
C’est pour préserver l’avenir de la jeunesse que François Hollande a fait le choix courageux du désendettement de l’Etat.
Et c’est pour préparer cet avenir que le Président de la République veut réorienter la construction européenne vers plus de croissance, plus d’emploi, et plus de justice.
C’est pour construire cet avenir que les moyens de l’éducation nationale ont été augmentés et que nous proposons un pacte pour refonder l’école.
Pour cette jeunesse, pour tous ceux qui souffrent au quotidien et qui se privent de l’essentiel, nous devons agir.
C’est d’abord une obligation morale. Quand un enfant sur 5 vit dans la pauvreté, ce sont les fondements de la République qui sont atteints. La République, cet idéal qui nous unit, ce projet humaniste qui nous rappelle que nous formons une seule et même communauté, cette République là, exige que chacun vive dans des conditions dignes.
C’est aussi une nécessité économique. Un pays comme la France n’a pas les moyens de se priver d’une part considérable de ses forces vives, de ces hommes, de ces femmes qui manquent d’argent mais pas d’énergie. Le redressement de notre pays entrepris par le Président de la République et le Premier Ministre ne se fera pas en laissant 14% de la population sur le bord du chemin. La France se redressera si elle est unie, si elle est solidaire et si elle sait mettre à profit les compétences de tous.
La France, de l’Etat aux collectivités territoriales, des entreprises aux syndicats, la France dans toute sa pluralité, a cette double obligation, morale et économique, d’agir pour la solidarité.
Nous agirons avec principes.
Le premier de ces principes, c’est de respecter les personnes démunies.
De les respecter en abandonnant les discours de stigmatisation et de culpabilisation.
La Caisse nationale d’allocations familiales évalue à 5% la fraude au RSA. Hors, parallèlement, 68% des personnes éligibles au RSA activité ne le demandent pas ; 2 foyers très modestes sur 3 ne perçoivent pas les 130 euros mensuels auxquels ils ont droit. Il nous faut lutter avec fermeté contre la fraude et en même temps rétablir une vérité essentielle : les personnes démunies ne choisissent pas la pauvreté ; elles n’en profitent pas ; elles la subissent !
Je suis attachée à la notion de responsabilité. C’est parce que j’y suis attachée, que je refuse qu’elle soit dévoyée, qu’elle soit instrumentalisée pour diviser les Français.
La responsabilité, c’est celle de la République qui doit garantir les droits de tous. La République sait distinguer le désarroi de l’abus ; la République sait distinguer la relégation de la fraude ; et elle sait apporter, dans chaque cas, la réponse appropriée !
La responsabilité, c’est la méthode choisie par ce Gouvernement : ne pas céder à la politique de l’annonce.
Car c’est cela aussi le respect : ne pas promettre ce que l’on ne saurait tenir.
Cette conférence n’est pas un aboutissement ; elle est une étape importante pour définir un plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté. Notre action se poursuivra tout au long de notre mandat, avec la même détermination. Tout ne pourra pas être réglé dans l’immédiat ; nous sommes lucides. Mais nous voulons avancer, dès maintenant ; et poursuivre notre effort, jusqu’au bout. Il ne s’agit pas de susciter l’espoir pour ensuite décevoir.
Nous donnerons à l’ensemble des acteurs de l’action sociale et aux usagers, les moyens de vérifier, en toute indépendance, la mise en œuvre du plan pluriannuel, d’en discuter les réussites et les échecs comme nous l’avons fait dans la préparation de cette conférence.
Le deuxième principe de notre action, c’est de ne pas traiter la pauvreté « à part ».
Les problèmes des personnes les plus démunies, ou de ces familles modestes qui vivent juste au-dessus du seuil de pauvreté, ce sont les problèmes de tous.
Le problème majeur, c’est le chômage.
On compte d’ailleurs trois fois plus de chômeurs pauvres que de travailleurs pauvres.
C’est pourquoi politique de lutte contre l’exclusion et politique de l’emploi se confondent. Cette bataille de l’emploi, le Président de la République et l’ensemble du Gouvernement, la mènent sur tous les fronts : celui de la réorientation de l’Europe, celui de la politique industrielle, celui de la formation, celui du dialogue social. Nous sommes entièrement mobilisés à réduire le chômage qui est un drame individuel et collectif.
Mais être pauvre, c’est aussi se priver de ce qu’il y a de plus essentiel : se nourrir. Plus de 800 000 personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour manger.
Je profite de cette tribune pour réaffirmer la volonté sans faille de ce Gouvernement de se battre pour maintenir le programme européen d’aide aux plus démunis qui permet à 18 millions d’européens d’avoir un repas chaque jour.
Être pauvre, c’est abandonner le confort plus élémentaire. 8 millions 500 000 personnes dépensent plus de 10% de leur budget pour se chauffer ; beaucoup n’en ont tout simplement pas les moyens.
Être pauvre, c’est avoir de grandes difficultés à se soigner. Un Français sur 6 y renonce par manque d’argent.
Souvent, être pauvre, c’est ne plus pouvoir se loger ; ne plus avoir ce qui est la base de la vie sociale : un foyer. En France, 3,6 millions de personnes sont mal logées et 150 000 sont sans domicile fixe.
Dans tous les cas, être pauvre, c’est éprouver le manque ; c’est se sentir relégué ; c’est subir concrètement, dans sa chair, le poids des inégalités qui se creusent.
Tous ces sujets, nous allons les traiter de manière coordonnée. Chaque Ministre recevra, de la part du Premier Ministre et à l’issue de la conférence, une feuille de route qui formalisera les engagements volontaristes du Gouvernement.
Le troisième principe de notre action, c’est l’accès au droit pour tous.
Pourquoi des personnes ne demandent pas les prestations auxquelles elles ont droit ?
La complexité des dispositifs, l’ignorance-même de ces dispositifs, la lassitude, la stigmatisation des bénéficiaires, tout cela participe à ce que des personnes qui ont besoin d’aide, passent en réalité au travers.
Ce phénomène, c’est le non-recours.
Je veux faire de la lutte contre le non-recours une priorité.
Lutter contre le non-recours, c’est dire haut et fort ce qu’est la République, cette communauté qui protège, cette communauté qui élève, cette communauté qui fait le pari de la fraternité.
Pour améliorer nos dispositifs, nous avons tous constaté à l’occasion des groupes de travail préparatoires à cette conférence, à quel point la confrontation des points de vue entre experts, acteurs de terrain, et personnes bénéficiaires a été riche et féconde. Les personnes démunies elles-mêmes ont beaucoup de choses à dire sur les politiques qui les concernent. Leur parole a bousculé les acteurs institutionnels. Au regard de ces apports, je souhaite que l’idée de ce « huitième collège » puisse être généralisée dans la conception et le suivi de nos politiques publiques.
Nous ne sommes pas dans l’assistanat, nous sommes dans la solidarité.
Mesdames, Messieurs,
Tout ne sera pas réglé à l’issue de la conférence ; nous le savons. Mais cette conférence est l’occasion de mettre la pauvreté au cœur du discours de la République.
Un discours de décence : nous avons une dette à l’égard des personnes démunies, et non l’inverse !
Un discours de cohésion : sans cohésion, il n’y aura pas de redressement.
Un discours de justice : la pauvreté est insupportable dans un pays comme la France.
Notre pays restera un grand pays si les principes de la République continuent de nous inspirer. C’est la responsabilité du Gouvernement, c’est notre responsabilité.
Seul le prononcé fait foi.
Lundi 10 décembre 2012 – Palais d’Iéna, Paris
La raison d’être des socialistes est d’œuvrer pour la justice. Toute discrimination, toute domination est incompatible avec notre aspiration profonde à l’égalité et à la liberté.
Les injustices prennent des formes diverses : entre riches et pauvres, rentiers et travailleurs, hommes et femmes, autochtones et étrangers, blancs et noirs, et entre hétérosexuels et homosexuels.
Contre toutes nous devons lutter avec la même énergie car toutes sont source de souffrances pour ceux qui les subissent.
Celle qui consiste à hiérarchiser les sexualités est aussi insupportable que les autres. C’est pourquoi François Hollande a pris l’engagement de rétablir l’égalité entre les sexualités devant le mariage.
Les Français approuvent très majoritairement cette mesure. Certains ont néanmoins de vives réticences à ce que des personnes homosexuelles puissent se marier. Cela déstabiliserait selon eux les institutions du mariage et de la famille.
Penser cela, c’est refuser d’admettre que toute institution est en mouvement, et que le mariage et la famille le sont probablement plus que d’autres.
La baisse de la nuptialité, le divorce par consentement mutuel et la hausse du nombre de naissances hors mariage marquent une évolution radicale. Le mariage est désormais une demande de reconnaissance publique d’un sentiment intime. Il ne signifie plus l’inscription dans une lignée familiale mais la prise de distance avec cet héritage. Et si les mariages religieux subsistent, l’amour reste la religion la mieux partagée chez les époux.
L’amour, le bonheur partagé, la solidarité sont les engagements modernes du mariage et ces valeurs ne sont ni hétérosexuelles ni homosexuelles.
La famille aussi a beaucoup changé : les femmes et les enfants y ont pris toute leur place ; les unions durent le temps de l’amour.
Tout cela n’a pas mis la famille à bas ! Au contraire, la famille reste la valeur n°1 des Français.
C’est ce qu’ont signifié de manière provocatrice, ces deux jeunes filles dont la photo a fait le tour du monde. Ces deux jeunes filles, hétérosexuelles, qui se sont embrassées en plein milieu d’un défilé « anti-mariage » dans les rues de Marseille.
Marseille a toujours été rebelle et insoumise. Sa jeunesse souvent stigmatisée a montré qu’elle n’était pas une jeunesse avachie, passive et repliée sur elle-même. Aujourd’hui, ces deux jeunes filles ont rappelé à tous que la solidarité n’était pas un vain mot, et que l’impertinence pouvait être au service du progrès.
Du 12 au 18 novembre 2012 se tient en France la semaine pour l’emploi des personnes handicapées créée par l’ADAPT. La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion participe activement à cette semaine. Elle va visiter une grande entreprise d’électronique professionnelle qui a de multiples réalisations exemplaires à la fois dans ses recrutements et dans ses maintiens dans l’emploi. Après la signature à Marseille du premier emploi d’avenir, c’est dans une entreprise adaptée que Marie-Arlette Carlotti marrainera mardi 13 novembre le premier « Emploi d’avenir » au plan national pour un jeune travailleur handicapé avant de participer à la troisième édition de la soirée Entreprises de l’Association des Paralysés de France.
Enfin, Marie-Arlette Carlotti a répondu à l’invitation du cuisinier Gregory Cuilleron, ambassadeur de l’AGEFIPH… A découvrir :
Grégory Cuilleron reçoit Marie-Arlette Carlotti par macarlotti
Chers amis,
Voilà bientôt 5 mois que François Hollande et Jean-Marc Ayrault m’ont confié une responsabilité au Gouvernement. Au sein du Ministère dont j’ai la charge, j’œuvre au quotidien pour améliorer la situation des personnes handicapées et pour lutter avec détermination contre l’exclusion. Cette bataille s’inscrit dans les engagements pris en faveur de l’ensemble des français, pour corriger les inégalités et les injustices sociales.
Il en est de même pour Marseille.
La tenue, pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, d’une réunion interministérielle consacrée à Marseille est le signe d’un engagement déterminé de l’Etat. Nous avons le devoir de ne pas laisser la 2ème ville de France s’enfoncer dans la criminalité, l’insécurité, le chômage et la pauvreté. Il est temps de restaurer la République à Marseille.
Ministre et avant tout Marseillaise, vous savez pouvoir compter sur mon action pour m’investir pleinement dans le changement qu’attendent les marseillaises et les marseillais.
A travers mes différentes responsabilités, j’ai toujours agi avec honnêteté et sincérité, pour rendre notre ville plus agréable. Je souhaite maintenir cette proximité, en restant au plus près de vos préoccupations. Je me bats pour un meilleur cadre de vie, où chaque citoyen, du plus aisé au plus démuni, puisse avoir accès aux services publics du logement, du transport, de la santé, de l’éducation et de la culture, à valeur égale. Je compte sur vous pour porter cet intérêt collectif, qui doit nous permettre de redonner confiance en notre ville et ses habitants.
Aujourd’hui comme hier, je reste profondément attachée à Marseille. Avec vous, j’ai l’ambition de faire de Marseille une grande métropole méditerranéenne, qui soit fière de sa diversité culturelle et sociale. Marseille doit devenir le symbole du vivre-ensemble et de la solidarité.
Ensemble, nous arriverons à changer Marseille, et vous pouvez compter sur mon engagement pour y parvenir.
Marie-Arlette CARLOTTI
Chers Camarades,
En nous accordant leur confiance au printemps dernier, les Français nous obligent à un devoir impératif : Réussir le changement.
La tâche est immense d’autant plus que le contexte est difficile : crise financière, économique et sociale. A cela s’ajoute une crise démocratique et une crise du pacte républicain creusées par les communautarismes, la mise en cause de la laïcité et de l’école.
Cela nous oblige à engager des changements profonds dans notre pays mais aussi dans notre parti car nous avons la responsabilité de répondre à tous ces défis. Réussir le changement, préparer les idées et les équipes de demain, mobiliser la société, redonner confiance en la politique : telle doit être notre feuille de route.
Nous sommes persuadés que le Parti Socialiste a un rôle déterminant dans notre réussite de demain.
Les jeudi 11 et 18 octobre prochains, il nous faudra être à la hauteur des attentes et montrer notre unité, notre capacité à nous mobiliser et notre volonté de rénovation.
En effet, c’est notre unité qui a permis notre victoire en 2012 ; elle permettra également notre réussite demain. Nous ne devons pas perdre de vue que l’unité est le meilleur visage à montrer aux Français. C’est donc un Parti Socialiste uni dont nous avons besoin et qui doit être le trait d’union entre le gouvernement et les citoyens. C’est la mobilisation de chacun qui nous permettra d’accompagner le changement, l’expliquer, le défendre et ainsi l’inscrire dans la durée. Il nous faudra également mener la bataille culturelle face à une droite qui court après l’extrême droite.
Nous devrons aussi continuer le nécessaire travail de rénovation de notre parti au niveau national et l’entamer enfin au niveau local. Le formidable travail accompli par chacun lors des primaires devra être accentué et de nombreux défis nous attendent encore pour que nos élus notamment soient encore plus représentatifs de notre société. Le non-cumul des mandats est une exigence républicaine et ne doit plus être une question taboue où certains se retranchent derrière telle ou telle modalité pratique. La question de la parité ou encore du renouvellement générationnel doit être abordée de manière pragmatique en en faisant une réalité plutôt qu’une démonstration symbolique.
En adoptant une nouvelle orientation politique et en élisant un nouveau premier secrétaire, c’est votre participation massive qui installera une majorité à la tête de notre parti. Cette majorité, nous voulons la construire autour de la motion 1, autour du Président de la République, François Hollande et du Premier Ministre. La motion 1 « Mobiliser les Français pour réussir le changement » conduite par Harlem Désir, notre candidat au poste de premier secrétaire national, prend en compte l’ensemble de ces problématiques. Et Harlem Désir, fruit d’une part de notre histoire commune, celle de l’antiracisme et des mouvements de jeunesses, a toute notre confiance pour, avec l’ensemble des socialistes, accompagner la dynamique du changement mais aussi faire de notre parti une force de propositions pour répondre aux attentes de la société.
Pour réussir le changement, votez le 11 octobre pour la motion 1 et le 18 pour Harlem Désir, 1er secrétaire du parti socialiste.
Marie-Arlette Carlotti et Patrick Mennucci
Je viens d’apprendre le décès inattendu d’Olivier Ferrand. Je suis bouleversée par cette nouvelle si brutale.
La gauche vient de perdre une personnalité, une homme initiateur de nouvelles d’idées.
Elus ensemble lors des dernières élections législatives dans les Bouches-du-Rhône, j’ai eu l’occasion de voir le profond désir de changement qu’il avait chevillé au corps. Il était aussi un acteur de la rénovation du PS dans notre département.
J’ai une pensée émue pour sa femme, sa fille et ses proches.
Le 17 juin, vous avez confirmé votre volonté de changement en m’accordant 51,8% de vos suffrages.
Je veux vous exprimer ma reconnaissance pour cette victoire.
Je remercie toutes celles et ceux qui, tout au long de cette campagne, se sont mobilisés pour aller à la rencontre des Marseillaises et des Marseillais afin de les convaincre qu’il était temps de donner une autre image de notre ville et promouvoir de nouvelles pratiques politiques.
Avec ce vote, vous avez souhaité renouveler votre confiance à François Hollande et lui permettre d’avoir une majorité pour l’action.
D’ores et déjà, le gouvernement – paritaire et à l’image de la société – qu’il a demandé de former au Premier Ministre Jean Marc Ayrault et auquel j’ai l’honneur d’appartenir a commencé à mettre en œuvre les engagements qui ont été pris devant les Françaises et les Français.
Au gouvernement comme à Marseille, j’aurai à cœur de ne pas décevoir les espoirs et les attentes que vous avez placé dans ma candidature.
Ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, je travaillerai pour combattre toutes les formes de précarité, améliorer le quotidien des personnes handicapées, garantir leurs droits et lutter contre les discriminations dont elles sont encore trop victimes.
Mais je resterai aussi, à vos côtés, à Marseille pour porter vos préoccupations au plus haut niveau de l’ Etat et pour poursuivre la rénovation que vous avez souhaité impulser dans notre ville en votant pour moi.
Première ministre marseillaise dans un gouvernement de gauche depuis Gaston Defferre, je compte bien faire entendre votre voix !
Merci encore à toutes et tous !
Sincèrement,
Marie Arlette Carlotti
Lionel Jospin était à Marseille dans la 5ème circonscription des Bouches-du-Rhône pour venir soutenir Marie-Arlette Carlotti à quelques jours du second tour des élections législatives.
Retrouvez l’interview de Lionel Jospin sur le plateau de LCM :
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Conseillère municipale PS de Marseille