Marie-Arlette Carlotti interroge M. le ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique sur l’application du plan stratégique défini pour La Poste et signé en juillet 2013, au regard de la situation de La Poste du 4e arrondissement de Marseille. L’État et le Gouvernement ont toujours promu la mise en oeuvre par La Poste des missions de service public fondamentales pour la collectivité. L’État et La Poste ont conclu le contrat d’entreprise entre 2013 et 2017, signé le 1er juillet 2013. Les deux entités ont ainsi réaffirmé leur attachement partagé à l’ensemble des missions de La Poste, dans un contexte où cette entreprise est confrontée à de nouveaux défis, par exemple la baisse des volumes de courrier et une concurrence accrue des services numériques. Pour répondre à ces défis un nouveau plan stratégique a été défini. L’État est particulièrement attentif à la qualité de mise en oeuvre des missions mais aussi à la préservation de la qualité de vie au travail. La nouvelle organisation a donc été mise en oeuvre sur le secteur du 4e arrondissement de Marseille. Selon les syndicats, depuis 4 ans, un peu plus de 50 % des postes ont disparu. Depuis avril 2014 cette nouvelle organisation a entraîné la suppression de 7 postes. Ces suppressions sont les conséquences de nombreuses suppressions de tournées de facteurs dans l’arrondissement. Les syndicats observent également le développement de la précarité pour les salariés toujours en poste. Dans le même temps, les réclamations d’usagers ont augmenté de 350%. L’application du plan stratégique doit-il se faire nécessairement au détriment de l’emploi.
Question écrite n°62038 publiée le 27/07/2014
Billets libellés emploi
Question au gouvernement : application du plan stratégique de La Poste dans le 4ème arrondissement de Marseille
Fin de la grève à la SNCM : communiqué de Marie-Arlette Carlotti
J’apprends avec satisfaction la fin de la grève à la SNCM.
Comme je l’avais annoncé en décembre, à travers des actes concrets, le Président de la République et le Gouvernement font tout pour sauver cette entreprise et préserver l’emploi.
Certes, les difficultés de l’entreprise ne sont pas toutes réglées, mais la volonté politique est forte et s’exprime à travers la mise en place rapide du plan à long terme dans toutes ses dimensions qui comprend notamment l’achat, avant le 30 juin, de 2 nouveaux bâteaux à travers une solution financière proposée par la CDC et la BPI.
Nous menons également un vrai travail sur le plan européen concernant le droit des travailleurs maritimes et sur la dette de la SNCM.
Aucun combat politique n’est joué d’avance, mais nous ferons tout pour le gagner. L’Europe sociale que nous voulons ne peut pas se permettre de liquider une entreprise et mettre des centaines de personnes au chômage.
Je continuerai à tout faire pour l’avenir de la SNCM au nom de la continuité territoriale et pour l’emploi.
Marseille : tout pour l’emploi !
L’emploi est une priorité et notamment à Marseille. En tant que Ministre et en tant que Marseillaise, Marie-Arlette Carlotti y apporte une attention toute particulière.
Elle a ainsi évoqué avec ses collègues du gouvernement les situations économiques tendues de Kem One et de la SNCM. Sur ces deux dossiers, le Gouvernement est intervenu avec force.
Sur le dossier Kem One, l’Etat a permis à l’entreprise de maintenir son activité pendant qu’il cherchait un repreneur. Un repreneur est trouvé. Une solution pérenne pour les salariés de Kem One et au-delà pour toute la filière pétrochimique de la région doit à présent être trouvée.
Pour ce qui est de la SNCM, le Gouvernement a soutenu financièrement l’entreprise dans une période difficile. Une nouvelle avance de 10 millions d’euros a été consentie ces dernières semaines.
Dans le même temps, la collectivité territoriale de Corse a décidé d’attribuer la délégation de service public à la SNCM, ce qui lui ouvre de nouvelles perspectives.
« Le défi pour l’emploi à Marseille est grand, mais jamais je ne baisserai les bras. Je mettrai tout en œuvre pour y faire reculer le chômage et permettre à la ville de rebondir économiquement » assure Marie-Arlette Carlotti.
Marseille 2014 : présentation du projet de Marie-Arlette Carlotti
Un vent se lève sur Marseille : ce n’est pas le mistral, c’est le mouvement des Marseillais qui n’en peuvent plus mais qui espèrent encore. C’est le mouvement des Marseillais qui mêlent leurs voixpour dire : c’est le moment ! C’est le moment de choisir, les 13 et 20 octobre 2013 à l’occasion des primaires citoyennes, le prochain Maire de Marseille.
Marseillaises, Marseillais, retrouvons-nous sur les toits pour crier notre volonté de changement, notre volonté de redonner un espoir à la jeunesse de Marseille, et à Marseille la place qui lui revient : une place capitale !
Dites-le sur tous les toits !
Présentation du projet de Marie-Arlette Carlotti
Vendredi 20 septembre 2013 à 18h
Rendez-vous sur le toit de la Friche Belle de mai
41 rue Jobin – 13003 Marseille
Marie-Arlette Carlotti invitée de Jean-Michel Apathie sur RTL
Marie-Arlette Carlotti était l’invitée de Jean-Michel Apathie sur RTL vendredi 6 septembre 2013.
Pour Marie-Arlette Carlotti, Marseille ne se résume pas à son taux de délinquance : « Marseille, c’est aussi autre chose que ça. Marseille ne doit pas faire peur« , estime la ministre déléguée à la lutte contre l’exclusion, qui souhaite « donner une autre image de la ville » sans pour autant nier le problème de la sécurité.
Marie-Arlette Carlotti : « Marseille ne doit pas… par rtl-fr
Marseille retenue pour le dispositif « Garantie jeunes »
Marie-Arlette CARLOTTI se félicite que Marseille soit inscrite dans la liste des 10 territoires retenus pour tester le dispositif de « Garantie Jeunes ».
La garantie jeunes, imaginée conjointement par Michel SAPIN, Ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et Marie-Arlette CARLOTTI Ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion est inscrite dans le plan pluriannuel de lutte contre l’exclusion et pour l’inclusion sociale. Elle propose aux moins de 25 ans les plus en marge de la société et en situation d’isolement un accompagnement vers l’emploi et l’autonomie avec une allocation équivalent au revenu du RSA pendant les périodes sans emploi ni formation.
A travers un contrat d’engagement avec la mission locale le bénéficiaire doit impérativement être en démarche active de formation ou de recherche d’emploi.
Le Gouvernement réaffirme ainsi sa volonté de tout mettre en œuvre pour lutter contre le chômage et principalement le chômage des jeunes et notamment à Marseille qui nécessite une attention toute particulière.
Marie-Arlette CARLOTTI appelle les collectivités locales à se saisir de ce dispositif. Alors que 12000 jeunes sont inscrits dans les missions locales, elles en ont aussi la responsabilité. Elles doivent saisir l’ensemble des dispositifs que l’Etat leur propose pour faire baisser le chômage à Marseille.
Les collectivités territoriales marseillaises doivent prendre leurs responsabilités pour l’emploi des jeunes
Marie-Arlette CARLOTTI appelle les collectivités territoriales marseillaises à prendre leurs responsabilités pour l’emploi des jeunes.
«Le combat de l’emploi doit être mené partout et par tous. A Marseille où le chômage frappe plus durement qu’ailleurs en France, à Marseille où 13.000 jeunes sont recensés par la mission locale, les collectivités locales qui restent inactives sont coupables.»
Chaque opportunité doit être saisie, chaque piste doit être exploitée dès lors que l’emploi des Marseillais est en jeu.
Le Gouvernement a notamment mis à la disposition des collectivités territoriales un outil précieux pour mettre le pied à l’étrier des jeunes : les emplois d’avenir. A peine 40 contrats sont prévus par la Mairie de Marseille, 150 par le Conseil général des Bouches-du-Rhône. C’est trop peu.
Ces emplois d’avenir ne règleront pas la question du chômage à eux seuls, mais ils sont une chance pour les jeunes d’acquérir une première expérience significative et de se former. Ils sont également une chance pour les employeurs de profiter de l’énergie d’une génération qui ne demande qu’à faire ses preuves.
Alors qu’il y a urgence, les collectivités marseillaises ne semblent pas prendre la mesure de l’enjeu.
Marie-Arlette CARLOTTI appelle instamment les élus locaux à s’emparer des emplois d’avenir pour donner de nouvelles perspectives à une jeunesse inquiète de son avenir.
Favoriser l’entrepreneuriat pour lutter contre le chômage et contre la pauvreté
L’ensemble des mesures annoncées par le Président de la République en faveur de l’entrepreneuriat en France sont une très bonne nouvelle pour le développement économique, la lutte contre le chômage et contre la pauvreté.
En donnant mandat à la Banque Publique d’Investissement d’intervenir spécifiquement dans les quartiers les moins favorisés de notre pays, le Président de la République a une nouvelle fois conjugué le développement économique avec l’exigence de justice sociale. Ces zones délaissées sont remplies de gens talentueux qui ont des idées, qui veulent aller de l’avant et que l’Etat doit accompagner et encourager.
Les mesures visant à stimuler l’esprit d’entreprise dans notre pays, et ce dès l’école, à simplifier les démarches de création, d’accompagnement et de gestion administrative quotidienne des Petites et Moyennes Entreprises ainsi que celles ayant pour but de lutter contre la stigmatisation de l’échec donneront aux jeunes entrepreneurs l’envie de se lancer, d’essayer, d’innover.
La création d’un fonds pour l’innovation sociale, géré par la Caisse des dépôts, pour venir en soutien aux entreprises répondant à de nouveaux besoins sociaux correspond également à cette mobilisation de l’Etat pour le développement économique dans la justice.
Comme lors du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale présenté en début d’année, l’action du gouvernement continue à s’attaquer aux causes de l’exclusion. Par son discours et ses engagements, le Président de la République a tenu à rappeler que la mobilisation de tous, et en particulier des entreprises, sera l’une des conditions pour faire reculer le chômage et la pauvreté dans notre pays.
Marseille : des emplois d’avenir sous le parrainage de Christiane Taubira et Marie-Arlette Carlotti
En visite à Marseille vendredi 26 avril 2013, la Garde des Sceaux Christiane TAUBIRA et la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion Marie-Arlette CARLOTTI ont parrainé la signature de trois emplois d’avenir avec l’association de médiation sociale AMF. Cette signature s’est déroulée à l’occasion de la visite des deux ministres dans la cité Val Plan Bégude située dans le 13ème arrondissement de Marseille.