Marie-Arlette Carlotti interroge le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur les mesures environnementales concernant le Canal de Corse.
L’épisode récent du remorquage du Costa Concordia vers le port de Gênes en passant par le Canal de Corse a illustré les risques qui caractérisent cette voie maritime très fréquentée. Cette voie maritime voit en effet défiler de très nombreux navires – transports d’hydrocarbures et de marchandises, chimiquiers, porte-conteneurs – qui produisent des déchets ou qui, en cas d’accident, pourraient causer de graves préjudices à l’environnement maritime de l’île. Des pratiques illégales et malveillantes de certains armateurs et commandants de navires ne sont pas à exclure, comme les dégazages en mer par exemple. L’installation du comité de pilotage, rassemblant les représentants de l’Etat et des collectivités, de la mission du parc naturel marin du Cap Corse à la fin du mois de juillet 2014 est une avancée importante pour la protection de l’environnement dans le Canal de Corse. Il a été évoqué lors de ce comité la création d’un rail de circulation maritime ou de routes maritimes protégées. À l’approche de la fin de l’année 2014, Marie-Arlette Carlotti souhaiterait savoir si les éléments de mise en œuvre et de calendrier ont été clarifiés.
Question écrite n°68592 publiée le 11 novembre 2014
Billets libellés maritime
Question au gouvernement : la protection de l’environnement dans le Canal de Corse
Fin de la grève à la SNCM : communiqué de Marie-Arlette Carlotti
J’apprends avec satisfaction la fin de la grève à la SNCM.
Comme je l’avais annoncé en décembre, à travers des actes concrets, le Président de la République et le Gouvernement font tout pour sauver cette entreprise et préserver l’emploi.
Certes, les difficultés de l’entreprise ne sont pas toutes réglées, mais la volonté politique est forte et s’exprime à travers la mise en place rapide du plan à long terme dans toutes ses dimensions qui comprend notamment l’achat, avant le 30 juin, de 2 nouveaux bâteaux à travers une solution financière proposée par la CDC et la BPI.
Nous menons également un vrai travail sur le plan européen concernant le droit des travailleurs maritimes et sur la dette de la SNCM.
Aucun combat politique n’est joué d’avance, mais nous ferons tout pour le gagner. L’Europe sociale que nous voulons ne peut pas se permettre de liquider une entreprise et mettre des centaines de personnes au chômage.
Je continuerai à tout faire pour l’avenir de la SNCM au nom de la continuité territoriale et pour l’emploi.
SNCM : motion de soutien adoptée au Conseil général 13
Motion de soutien à la SNCM présentée par la majorité du Conseil général des Bouches-du-Rhône lors de la séance publique du 29 mars 2013.
La pérennité de la SNCM est capitale pour le rayonnement économique de Marseille et du département des Bouches-du-Rhône.
Or la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui la SNCM apparaît extrêmement préoccupante. Les mouvements annoncés au sein de son actionnariat et les hypothèses qui circulent sur d’éventuelles réorganisations de la société, inquiètent au moment même où des investissements très importants sont nécessaires à l’adaptation de sa flotte.
Le Conseil général des Bouches-du-Rhône et l’ensemble des collectivités territoriales sont particulièrement attentifs au devenir d’une entreprise qui emploie directement près de 3.000 personnes, génère autant d’emplois indirects et joue un rôle majeur sur le renforcement du Grand Port Maritime de Marseille.
Compte tenu de ces éléments, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, réuni en séance publique du 29 mars 2013 :
• exprime son soutien et sa solidarité aux marins et personnels pour la sauvegarde de leurs emplois et exige le maintien d’un service public de transport de qualité pour assurer la desserte territoriale depuis Marseille.
• demande au gouvernement que l’Etat maintienne son actionnariat représenté par la Caisse des Dépôts et de lever toutes les incertitudes qui pèsent sur son avenir.
• demande à Monsieur le Préfet de Région la réunion d’une table ronde avec les responsables de la société, les représentants des organisations syndicales de salariés, le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Général, la Communauté Urbaine Marseille-Provence et la Ville de Marseille afin que puissent être exposées et débattues les stratégies à même de garantir l’avenir et la pérennité de la SNCM.
Adoptée à l’unanimité