Marie-Arlette CARLOTTI appelle les collectivités territoriales marseillaises à prendre leurs responsabilités pour l’emploi des jeunes.
«Le combat de l’emploi doit être mené partout et par tous. A Marseille où le chômage frappe plus durement qu’ailleurs en France, à Marseille où 13.000 jeunes sont recensés par la mission locale, les collectivités locales qui restent inactives sont coupables.»
Chaque opportunité doit être saisie, chaque piste doit être exploitée dès lors que l’emploi des Marseillais est en jeu.
Le Gouvernement a notamment mis à la disposition des collectivités territoriales un outil précieux pour mettre le pied à l’étrier des jeunes : les emplois d’avenir. A peine 40 contrats sont prévus par la Mairie de Marseille, 150 par le Conseil général des Bouches-du-Rhône. C’est trop peu.
Ces emplois d’avenir ne règleront pas la question du chômage à eux seuls, mais ils sont une chance pour les jeunes d’acquérir une première expérience significative et de se former. Ils sont également une chance pour les employeurs de profiter de l’énergie d’une génération qui ne demande qu’à faire ses preuves.
Alors qu’il y a urgence, les collectivités marseillaises ne semblent pas prendre la mesure de l’enjeu.
Marie-Arlette CARLOTTI appelle instamment les élus locaux à s’emparer des emplois d’avenir pour donner de nouvelles perspectives à une jeunesse inquiète de son avenir.