Marie-Arlette Carlotti, soutien des Fralib depuis le début du conflit, se félicite de la table ronde qui s’est tenue en Préfecture entre Unilever et les salariés de l’usine Fralib de Gémenos suite à l’annonce d’Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif.
La candidate socialiste se réjouit du retour au dialogue constructif et que le projet de reprise des salariés soit examiné en priorité.
Elle restera vigilante pour que les solutions proposées soient engagées rapidement dans l’intérêt et le respect des salariés qui, pour certains, travaillent dans l’entreprise depuis près de 35 ans.
Billets dans la catégorie Les communiqués de presse
Fralib : retour à un dialogue constructif
Un projet de loi pour lutter contre le harcèlement sexuel
Après l’abrogation début mai par le Conseil constitutionnel de l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel, j’avais porté plainte à Marseille pour trouble à l’ordre public et mise en danger délibéré des victimes du harcèlement sexuel.
Accompagnée de nombreuses associations féministes, cette plainte était un symbole fort. Je me réjouis de la décision très rapide du Premier ministre et de sa volonté de présenter un projet de loi dès le début de la nouvelle session parlementaire, un texte porté conjointement par la ministre de la Justice et la ministre des Droits des femmes.
Je me félicite de la détermination de l’équipe gouvernementale qui est à l’image de l’engagement du Président de la République pour faire de la lutte contre la violence faite aux femmes une de ses priorités.
En lire plus : Abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel, dépot de plainte contre le conseil constitutionnel à Marseille.
Une table ronde pour le Grand conseil de la mutualité des Bouches-du-Rhône
Je me félicite de la lettre qu’a fait parvenir Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé Marisol Touraine au Directeur Général de l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-côte d’Azur au sujet de l’avenir du Grand Conseil de la Mutualité.
En lui demandant d’organiser dans les prochains jours une réunion en présence des organisations syndicales du Grand Conseil de la mutualité des Bouches-du-Rhône, la Ministre a clairement exprimé la volonté du gouvernement de ne pas abandonner les 1200 salariés de ce réseau de santé qui soigne près de 10% de la population du département et qui se retrouve aujourd’hui fragilisée par une situation financière préoccupante.
Ayant personnellement sensibilisé Mme Touraine à la nécessite de sauvegarder les œuvres sociales et les emplois des centres de santé mutualistes, je me réjouis de son souhait de s’impliquer totalement dans ce dossier pour tenter de parvenir, avec l’ensemble des interlocuteurs impliqués, à dégager des solutions viables pour le devenir de cette institution.
Ministre de tous les Français, je continuerai cependant demain au Gouvernement à faire entendre la voix des Marseillaises et des Marseillais qui ont, plus que jamais, besoin dans un contexte de crise où même l’accès à la santé peut être remis en cause de voir leurs attentes et leurs revendications être prises en compte et portées au Gouvernement.
Mise à jour du 5 juin 2012 : le courrier de Mme Touraine à Mme Carlotti (pdf)
Abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel : dépôt de plainte contre le Conseil Constitutionnel à Marseille
Marie-Arlette Carlotti responsable du pôle Egalité femmes-hommes auprès de François Hollande et Janine Ecochard, conseillère générale des Bouches-du-Rhône, accompagnées de nombreuses responsables d’associations féministes marseillaises, se rendront le lundi 14 mai 2012 au commissariat du 5ème arrondissement de Marseille pour porter plainte contre le Conseil Constitutionnel pour trouble à l’ordre public et mise en danger délibéré des victimes du harcèlement sexuel.
La Conseil Constitutionnel a en effet abrogé le 4 mai 2012 l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel. Cette loi, votée par la gauche il y a 20 ans, permettait à toutes les victimes de harcèlement – en grande majorité des femmes – de porter plainte.
Marie-Arlette Carlotti conseillère générale des Bouches-du-Rhône regrette que le Conseil constitutionnel n’ait pas saisi le pouvoir qui est le sien pour assurer la continuité juridique jusqu’à l’élection de la prochaine Assemblée nationale.
En effet, François Hollande s’est engagé à ce qu’une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel soit rédigée et inscrite le plus rapidement possible à l’agenda parlementaire.
Cette loi devra s’appuyer sur la définition du harcèlement sexuel telle qu’elle existe dans le droit communautaire comme le demandent les associations féministes depuis de nombreuses années.
Le Conseil constitutionnel ne pouvait pas ignorer sa responsabilité qui conduit à l’impunité de nombreux auteurs et à la souffrance exacerbée des victimes qui avaient osé révéler à la justice le harcèlement subi.
Marie-Arlette Carlotti rappelle que le nouveau Président de la République s’est engagé à faire de la lutte contre la violence faite aux femmes une de ses priorités.
Harcèlement sexuel : François Hollande s’engage pour une nouvelle loi
Le conseil constitutionnel a abrogé aujourd’hui l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel. Cette loi, votée par la gauche il y a 20 ans, permettait à toutes les victimes de harcèlement – en grande majorité des femmes – de porter plainte.
En 2002, l’Union européenne a défini plus précisément le délit de harcèlement sexuel. Depuis cette date, les associations féministes n’ont cessé d’exiger de la droite qu’elle transforme la loi afin d’éviter un recours devant le Conseil constitutionnel. En 2009, la mission d’information sur les violences faites aux femmes, présidée par Danielle Bousquet, députée socialiste, recommandait également d’harmoniser les définitions du harcèlement sexuel prévues dans le code du travail et dans le code pénal, en les alignant sur la définition issue du droit communautaire. La décision prise aujourd’hui est la responsabilité directe de la droite qui a fait la sourde oreille pendant toutes ces années. Son imprévision fait peser de lourdes incertitudes sur les procédures judiciaires en cours d’instruction. Pour rappel, selon une enquête de la Commission européenne, 40 % des femmes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel au travail.
François Hollande s’engage, s’il est élu, à ce qu’une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel soit rédigée et inscrite le plus rapidement possible à l’agenda parlementaire. Cette loi devra s’appuyer sur la définition du harcèlement sexuel telle qu’elle existe dans le droit communautaire, comme le demandent les associations féministes depuis de nombreuses années.
François Hollande a rappelé à plusieurs reprises son engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les violences sexistes qui touchent chaque année des dizaines de milliers de femmes en France sont l’expression la plus dure des inégalités qui persistent dans notre société. La lutte contre ces violences, sera, s’il est élu président de la République dimanche prochain, l’une des priorités du Ministère des Droits des Femmes.
2ème tour de la présidentielle : « C’est autour de François Hollande que le rassemblement doit se faire »
Je me félicite de la participation record qui montre que l’on a su, durant cette campagne électorale, intéresser les français et que la démocratie dans notre pays est bien vivante.
Je constate le désaveu très profond de Nicolas Sarkozy puisque c’est la première fois que le président sortant arrive derrière son principal challenger. 75% des français n’en veulent plus.
Je me réjouis du score exceptionnel de François Hollande, le score le plus élevé pour un candidat socialiste. C’est lui qui désormais porte tous les espoirs du changement. C’est autour de lui que le rassemblement doit se faire pour le second tour de l’élection présidentielle.
J’appelle tous ceux qui sont en colère, tous ceux qui veulent vivre mieux, tous ceux qui veulent une autre politique, un autre Président, un autre comportement, à se rassembler derrière la candidature de François Hollande.
La gauche d’abord parce qu’il est naturel que cette famille politique se rassemble, mais au-delà tous ceux qui ont voulu exprimer ce 22 avril leur indignation contre les difficultés quotidiennes, le manque d’espoir et les craintes pour l’avenir de leurs enfants.
Ce soir, je suis heureuse mais rien n’est gagné. Pas une voix ne doit manquer à François Hollande pour que le 6 mai, nous fêtions tous ensemble le changement.
François Hollande s’engage pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes
François Hollande était présent aujourd’hui à l’Institut d’études politiques de Paris, afin de présenter ses propositions en matière d’égalité femmes-hommes.
Il a rappelé ses engagements, et décliné sa politique volontariste et ambitieuse pour les droits des femmes :
- mettre en place un Ministère dédié aux Droits des femmes, dans le cadre d’un gouvernement paritaire ;
- agir fermement contre les violences de genre pour que la sécurité soit un droit pour tous et toutes, et que les femmes victimes retrouvent leur dignité;
- construire enfin l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, en garantissant la mise en place d’accords négociés et de bilans sur l’égalité femmes-hommes dans les entreprises ;
- lutter contre la précarité qui frappe durement les femmes, et en particulier celles élevant seules leurs enfants ;
- garantir l’accès à la contraception et à l’IVG, alors que ces droits ont été remis en cause par les politiques de la droite ;
- sensibiliser toute la société, et notamment les jeunes, pour lutter durablement contre les discriminations.
Le candidat Sarkozy n’a pas daigné répondre lors de cette interpellation publique organisée par ELLE. Il démontre par son mépris le niveau de considération qu’il porte à la question du droit des femmes. Aucun candidat n’a eu à redire des conditions d’accueil de Sciences Po et de Elle. Soit c’est vrai et cela est très grave pour celui qui se présente comme le candidat du peuple, soit c’est un odieux prétexte et cela démontre que l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas au programme de Nicolas Sarkozy. Tout cela n’est pas étonnant au regard de son bilan désastreux en matière de droits des femmes. Ce manque de considération politique, s’il n’a rien de surprenant, n’en reste pas moins affligeant.
Service public de la petite enfance, contraception gratuite et anonyme pour les jeunes, politique ferme pour l’égalité professionnelle … L’élection de François Hollande ouvrira un nouveau champs de conquête pour les droits des femmes, pour changer et faire progresser, au quotidien, la vie des femmes et l’égalité.
Marie-Arlette CARLOTTI, Responsable du pôle égalité femmes-hommes
Equipe de campagne de François Hollande
Un responsable UMP des Bouches-du-Rhône dérape sur twitter
Un responsable UMP des Bouches-du-Rhône dérape sur twitter.
Le conseiller départemental UMP Vincent Goyet déclare vendredi 23 mars à 14h41 sur son compte twitter : « Assaut final à #Toulouse, deux morts : Mohamed #Merah, et la campagne électorale de François #hollande. #lecommunautarismenepasserapas » .
Il s’agit là d’un très grave dérapage. Il est absolument honteux de voir l’UMP instrumentaliser le drame de Toulouse et de Montauban.
Je demande à la fédération UMP des Bouches-du-Rhône et à ses responsables de condamner ces propos dans les plus brefs délais.
Vote du budget du Conseil général 13 : mon explication de vote
Parce que j’appartiens à la majorité de gauche au Conseil général des Bouches-du-Rhône, je me reconnais pleinement dans les choix qui ont guidé nos politiques publiques.
Elles ont longtemps fait la bonne image de notre département.
Les Conseillers généraux socialistes y ont largement contribué et se sont pleinement investis dans leur mission.
Cependant, depuis des mois le climat des affaires, les fréquentes investigations au sein de nos murs, les successions d’auditions d’élus étrangers aux affaires, et de fonctionnaires dévoués au service public, les mises en examen, tous cela jette l’opprobre sur tous et crée un climat délétère.
Cette situation déstabilise chaque jour un peu plus notre institution, jetant le trouble et la défiance sur un nombre de plus en plus important de nos concitoyens.
Avec la mise en examen du Président du Conseil général, c’est le problème de la gouvernance qui est posé.
Pour moi, la confiance est rompue et je ne peux, à l’occasion du vote du budget donner un blanc seing au Président de l’Institution.
J’ai donc décidé de m’abstenir, de ne pas voter le budget.