En France, toute famille ayant des enfants touche une somme mensuelle, quel que soit son revenu :
‐ 129€ pour deux enfants
‐ 245€ pour trois
‐ 460€ pour quatre
‐ 165€ par enfant supplémentaire, le tout majoré à l’adolescence.
En 2011, cela a couté 12,65 milliards d’euros à la « branche famille » de la Sécurité Sociale. Désormais, un couple avec deux enfants dont les deux parents gagnent plus de 6000 euros net par mois ne touchera plus que 60 euros, soit la moitié. Au-delà de 8000 euros net, ce ne seront plus que 32,5 euros mensuel, soit le quart.
Au moment où l’on demande un effort à tous, cette mesure qui ne touche que les familles les plus aisées (12% des familles), est une mesure de justice sociale, qui trouve l’adhésion d’une large majorité de Français.
« Avec les 400 millions d’euros d’économies que la mesure permettra en 2015, il n’y aura pas de régression des prestations sociales. Les députés socialistes sauvent ainsi la « branche famille » de la Sécurité Sociale » a déclaré Marie-Arlette Carlotti.

C’est la rentrée des classes, mais aussi celle des parlementaires. Voici ce qui attend les députés socialistes à l’Assemblée Nationale dans les prochains mois et les prochaines semaines. Les chantiers du changement continuent.
Marie-Arlette Carlotti interroge M. le ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique sur l’application du plan stratégique défini pour La Poste et signé en juillet 2013, au regard de la situation de La Poste du 4e arrondissement de Marseille. L’État et le Gouvernement ont toujours promu la mise en oeuvre par La Poste des missions de service public fondamentales pour la collectivité. L’État et La Poste ont conclu le contrat d’entreprise entre 2013 et 2017, signé le 1er juillet 2013. Les deux entités ont ainsi réaffirmé leur attachement partagé à l’ensemble des missions de La Poste, dans un contexte où cette entreprise est confrontée à de nouveaux défis, par exemple la baisse des volumes de courrier et une concurrence accrue des services numériques. Pour répondre à ces défis un nouveau plan stratégique a été défini. L’État est particulièrement attentif à la qualité de mise en oeuvre des missions mais aussi à la préservation de la qualité de vie au travail. La nouvelle organisation a donc été mise en oeuvre sur le secteur du 4e arrondissement de Marseille. Selon les syndicats, depuis 4 ans, un peu plus de 50 % des postes ont disparu. Depuis avril 2014 cette nouvelle organisation a entraîné la suppression de 7 postes. Ces suppressions sont les conséquences de nombreuses suppressions de tournées de facteurs dans l’arrondissement. Les syndicats observent également le développement de la précarité pour les salariés toujours en poste. Dans le même temps, les réclamations d’usagers ont augmenté de 350%. L’application du plan stratégique doit-il se faire nécessairement au détriment de l’emploi.