Après trois échecs électoraux successifs, il est enfin temps de se rassembler pour se reconstruire.
Or, depuis des mois, nous ne cessons de nous déchirer. Et le plus consternant, c’est que nous le faisons publiquement.
Lors du Conseil métropolitain, le 28 avril 2016, dernier épisode en date, nous sommes allés jusqu’à étaler nos divisions en séance publique.
Une attitude affligeante, qui ne fait que renforcer le jeu de la droite.
Une attitude humiliante, sous le regard des Marseillais, qui alimente une fois de plus le discrédit dont souffre la classe politique.
Voulons-nous vraiment donner cette image ridicule à nos électeurs ?
Est-ce cela être responsable politique à Marseille ?
Avons-nous été élus pour représenter le niveau zéro de la politique ?
Cela suffit ! Elections perdues après élections perdues par nos comportements, nous mettons tout en œuvre pour que la gauche soit irrémédiablement rayée du paysage politique marseillais, ne donnant au peuple de gauche aucune raison d’espérer.
Serons-nous enfin capables de nous rassembler pour porter une vision commune ?
Je le crois, je pense qu’il est possible d’avancer ensemble, si nous regardons avant tout ce qui nous rassemble.
Les discriminations n’ont jamais été aussi visibles à Marseille, et nous avons toujours été les seuls à les combattre.
Un Marseillais sur quatre vit sous le seuil de pauvreté, et nous nous sommes toujours battus pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales.
Notre vivre-ensemble est aujourd’hui confronté à l’épreuve du repli sur soi, et nous avons toujours refusé la fragmentation de notre ville en communautés.
Je crois que le centre-ville de Marseille regorge de richesses culturelles et sociales.
Je pense que nos quartiers populaires ne sont pas condamnés à la violence et à l’insécurité.
Construisons la Métropole, et avec l’ensemble de nos camarades du département, les maires, les élus communaux et intercommunaux.
Mobilisons toutes les énergies pour développer notre territoire, créer de l’emploi, et faire reculer la pauvreté.
C’est la gauche qui seule peut incarner ces combats. A condition qu’elle fasse bloc, et que nous nous rassemblions au sein d’un seul groupe politique métropolitain.
Sachons dépasser nos divisions et ainsi montrer du respect à nos militants et de la considération pour nos électeurs.
Non, le Front National n’est pas une alternative crédible.
Il ne connaît que la peur et la haine de l’autre.
Il ne ferait que diviser les Marseillais les uns contre les autres.
Relevons-nous vite avant que le Front national ne gagne davantage de terrain à Marseille.
Il est aujourd’hui en passe de devenir la principale force d’opposition.
Montrons notre capacité à construire une alternative crédible pour notre ville.
Cette alternative, elle se situe à gauche, avec nos partenaires, et au-delà avec tous ceux qui veulent du neuf à Marseille.
Rassemblons-nous pour rassembler la gauche et tous ceux qui ne se résignent pas.
Redonnons envie aux Marseillais !
Montrons-leur que nous sommes dignes de confiance !
Rassemblons-nous!  Nous le pouvons. Nous le devons.
 A l’occasion du 101ème anniversaire de la commémoration du génocide des Arméniens, j’ai adressé une demande au Président de la République François Hollande, pour que la journée du 24 avril devienne officiellement la journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens.
A l’occasion du 101ème anniversaire de la commémoration du génocide des Arméniens, j’ai adressé une demande au Président de la République François Hollande, pour que la journée du 24 avril devienne officiellement la journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens. Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée en charge des personnes handicapées de 2012 à 2014, auteure du 3è plan autisme, déplore l’invisibilité dans laquelle reste cantonné le handicap en France.
Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée en charge des personnes handicapées de 2012 à 2014, auteure du 3è plan autisme, déplore l’invisibilité dans laquelle reste cantonné le handicap en France. « Nous voulons interpeller l’ensemble des acteurs et des citoyens, à commencer par les forces de Gauche. La Gauche revendique à juste titre la valeur d’égalité comme une valeur cardinale. Cette ambition exige de prendre en compte tous les citoyens dans leur singularité. On ne peut pas dire : « ok pour l’égalité, mais seulement entre gens qui se ressemblent. » Il faut mettre les choses à plat et repenser notre organisation collective, sinon on restera dans une égalité abstraite, une égalité de façade. »
« Nous voulons interpeller l’ensemble des acteurs et des citoyens, à commencer par les forces de Gauche. La Gauche revendique à juste titre la valeur d’égalité comme une valeur cardinale. Cette ambition exige de prendre en compte tous les citoyens dans leur singularité. On ne peut pas dire : « ok pour l’égalité, mais seulement entre gens qui se ressemblent. » Il faut mettre les choses à plat et repenser notre organisation collective, sinon on restera dans une égalité abstraite, une égalité de façade. » • PARITE & EXEMPLARITE DANS LA VIE PUBLIQUE 50% de femmes dans les Conseils départementaux depuis 2015, contre 13% dans les Conseils généraux auparavant, grâce à l’instauration de l’élection des conseillers départementaux en binôme paritaire
• PARITE & EXEMPLARITE DANS LA VIE PUBLIQUE 50% de femmes dans les Conseils départementaux depuis 2015, contre 13% dans les Conseils généraux auparavant, grâce à l’instauration de l’élection des conseillers départementaux en binôme paritaire • GRAND PLAN DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Doublement des moyens consacrés aux violences faites aux femmes (66 M€ sur 3 ans) ; encadrement du dépôt des mains courantes et du traitement réservé aux femmes victimes de violence ; doublement du nombre d’intervenants sociaux en commissariats et brigades de gendarmerie (+350) ; création de 1 650 solutions d’hébergement d’urgence supplémentaires ; généralisation du téléphone « grand danger » ; 3919 numéro unique pour orienter les femmes victimes de violences, gratuit et ouvert 7 j./7 (plus de 50 000 appels ont déjà été traités)
• GRAND PLAN DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Doublement des moyens consacrés aux violences faites aux femmes (66 M€ sur 3 ans) ; encadrement du dépôt des mains courantes et du traitement réservé aux femmes victimes de violence ; doublement du nombre d’intervenants sociaux en commissariats et brigades de gendarmerie (+350) ; création de 1 650 solutions d’hébergement d’urgence supplémentaires ; généralisation du téléphone « grand danger » ; 3919 numéro unique pour orienter les femmes victimes de violences, gratuit et ouvert 7 j./7 (plus de 50 000 appels ont déjà été traités) Après un rapport au vitriol qui dénonçait en fin d’année le logement indigne à Marseille, ce sont les écoles qui sont montrées du doigt et notre ville porte une fois de plus le bonnet d’âne.
Après un rapport au vitriol qui dénonçait en fin d’année le logement indigne à Marseille, ce sont les écoles qui sont montrées du doigt et notre ville porte une fois de plus le bonnet d’âne.
 
 


