Fralib, c’est un immense coup dur pour l’industrie agro-alimentaire des Bouches du Rhône et pour les 182 salariés concernés.
Depuis 118 ans on fabrique du Thé l’Eléphant au cœur de Marseille. Cela fait partie de notre patrimoine.
Le groupe UNILEVER, actuel propriétaire de l’usine FRALIB à Gèmenos décide, brutalement, de délocaliser en Belgique et en Pologne dès le 1er semestre 2011.
Cette décision de fermeture est d’autant plus incompréhensible que cette entreprise est rentable. Le Groupe UNILEVER a d’ailleurs versé plus d’un milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires entre 2007 et 2008.
Cette entreprise est viable, le marché européen est en constante croissance.
Les 182 salariés ont une compétence unanimement reconnue.
Devant cette injustice, le Conseil général des Bouches-du-Rhône lors de la Commission permanente du 5 novembre 2010 a voté une motion de solidarité aux salariés qui luttent pour leurs emplois.
Il demande à l’état d’organiser une table ronde en présence des dirigeants français et européens d’UNILEVER, à laquelle il souhaite être associé.
Cette rencontre devra étudier les conditions du maintien du site et des emplois à la lumière d’une analyse objective et impartiale des enjeux sociaux, économiques et industriels ayant conduit à la décision de fermeture de l’usine FRALIB.
Lire le précédent article sur le sujet : Fralib, solidarités avec les salariés.