Après le dernier Conseil des ministres du 2 août et avant quelques jours de repos, Marie-Arlette Carlotti a souhaité se rendre auprès de jeunes enfants qui habituellement n’ont pas l’occasion de partir en vacances. Elle s’est rendue à Champigny-sur-Marne pour rencontrer les enfants qui profitent du dispositif Ville-Vie-Vacances proposé par la Préfecture de police de Paris.
Des activités sportives, culturelles et citoyennes encadrées par des policiers et des animateurs ou éducateurs sportifs de l’UCPA sont proposées gratuitement durant tout l’été.
Billets libellés solidarité
Une ministre solidaire des jeunes qui ne partent pas en vacances
Ramadan et solidarité : la rupture du jeûne pour tous
Marie-Arlette Carlotti a assisté à la rupture du jeûne mardi 23 juillet, aux côtés des bénévoles de l’association « La chorba pour tous » qui s’engage quotidiennement pour aider ceux qui ne peuvent pas se nourrir et nourrir leur famille. Elle le fait avec tolérance et respect. La ministre a rappelé qu’en été aussi, certains de nos concitoyens souffrent de la faim.
»C’est cette image de la France, solidaire, ouverte, fière de sa diversité, que je veux promouvoir. Les propos inadmissibles d’élus sur les gens du voyage, comme l’exacerbation des tensions ethniques installent un climat délétère. La force de notre pays réside dans sa capacité à mettre en œuvre les principes de la République, et notamment la fraternité que l’on a trop tendance à oublier. Je veux réaffirmer la volonté du gouvernement de ne laisser personne sur le côté. Je suis entièrement mobilisée pour consolider nos dispositifs de solidarité, dans les instances européennes comme sur le terrain, car la pauvreté ne prend pas de vacances !«
Accessibilité numérique et accès des personnes handicapées aux communications électroniques : la Fédération Française des Télécoms remet son 2ème bilan au gouvernement
Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion et Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, ont reçu le 2ème bilan de la charte d’engagements volontaires de la Fédération Française des Télécoms pour faciliter l’accès des personnes handicapées aux communications électroniques. Ce dispositif vise à permettre aux consommateurs handicapés d’accéder aux services des opérateurs de téléphonie, quel que soit leur handicap.
Marie-Arlette Carlotti a salué cette démarche – encore rare – d’engagements d’un secteur économique particulièrement présent dans la vie quotidienne des consommateurs. Cette charte s’appuie sur une concertation régulière avec les associations représentatives de personnes handicapées, sous l’égide du secrétariat général du comité interministériel du handicap et avec la participation de l’ARCEP et du CSA. Des indicateurs de suivi permettent chaque année de constater les progrès réalisés.
A l’occasion de ce déplacement, les ministres ont visité l’Espace Public Numérique Helen Keller du 3ème arrondissement de Paris. Avec la mobilisation du conseil local du handicap, cet espace a fait l’objet d’une démarche exemplaire d’accessibilité : accès aux lieux, aux équipements et aux services proposés (accompagnement et formation).
Lors de son intervention, Marie-Arlette Carlotti a rappelé que le développement de l’accessibilité numérique était « une condition de l’autonomie et de la citoyenneté des personnes handicapées« .
Être élu, c’est être responsable
La crise économique qui frappe toute l’Europe suscite des réactions violentes, des réactions de repli et de rejet.
La responsabilité des élus de la République est de ne pas céder à ces réactions, encore moins de les susciter. Être un élu de la République, c’est en défendre les valeurs, quelques que soient les circonstances, trouver les mots qui apaisent et se montrer garant de la cohésion.
Les propos qui ont été tenus à Marseille par plusieurs élus sur les campements de Roms témoignent de l’irresponsabilité notoire de ces élus qui attisent les peurs et les ressentiments, qui font de la misère leur fonds de commerce, là où leur devoir est de proposer des solutions.
La légitimation de la violence par des élus de la République est indigne du mandat qui leur a été confié.
La démagogie et le populisme, sont les cancers de la démocratie. Une nouvelle gouvernance à Marseille passe aussi par l’affirmation nette et claire des principes de la République par des élus qui refusent de troquer leur autorité pour des calculs politiciens.
Accessibilité : la démarche exemplaire initiée par le festival des Eurockéennes
Marie Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion s’est rendue à Belfort (90) pour assister au Festival des Eurockéennes dont on fête la 25ème édition. A cette occasion, a été présenté un dispositif d’accessibilité innovant déployé pour accueillir sur le site du festival tous les publics, quels que soient leurs éventuels handicaps.
Elle était accompagnée d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication. Les ministres ont salué la démarche exemplaire initiée par le festival des Eurockéennes et souhaité que davantage d’acteurs s’en inspirent.
« Je souhaite, avec le gouvernement, impulser l’accessibilité universelle en France, et l’accès à la culture en est un des piliers essentiels » a déclaré Marie-Arlette Carlotti qui prépare le comité interministériel du handicap qui sera prochainement réuni par le Premier ministre. « La mutualisation des moyens d’accessibilité évènementielle est une réponse efficace au défi de la loi de 2005 qui fait de la participation et de la citoyenneté des personnes handicapées un impératif » a ajouté la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.
Lors de son précédent déplacement à Belfort le 30 mai dernier, Marie-Arlette Carlotti avait signé avec Jean-Marc Pautras, président de l’association Territoire de musique, et Yves Ackermann, président du Conseil général du Territoire de Belfort, une charte d’engagements pour l’accessibilité du festival des Eurockéennes. Avec pour objectif de faciliter l’information, l’accès, l’accueil et la circulation des festivaliers en situation de handicap. La charte prévoit également l’engagement des organisateurs du festival à fédérer d’autres festivals autour d’une dynamique commune, notamment pour mutualiser les dispositifs d’accessibilité. Le dispositif d’accessibilité sera déployé après les Eurockéennes, sur les sites du festival des Vieilles Charrues puis sur celui du festival Rock-en-Seine.
Un accès aux soins pour les plus fragiles : la CMU-C revalorisée au 1er juillet 2013
Suite à la conférence nationale de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale, le gouvernement s’est engagé à relever le plafond de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide à la complémentaire santé (ACS). Le plafond de la CMU-C, et par conséquent celui de l’ACS, sera revalorisé de 8,3% au 1er juillet 2013.
Cette mesure du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale permettra à 750 000 personnes supplémentaires (400 000 nouveaux bénéficiaires de la CMU-C et 350 000 de l’ACS), de bénéficier d’une aide à la complémentaire.
Inauguration de la maison relais Claire Lacombe à Marseille
Intervention de Marie-Arlette Carlotti lors de l’inauguration de la maison relais Claire Lacombe à Marseille le 10 juin.
« Je suis avec vous car il semblerait que l’association Habitat alternatif social (HAS) ait encore frappé en quelque sorte ! Encore innové ! HAS a déjà quelques belles réussites à son actif, comme le projet Marabout.
Cette maison relais doit beaucoup à votre ingéniosité, à votre engagement pour la Solidarité. Mais elle doit aussi à la volonté de Marseille Habitat, de la Fondation Abbé Pierre, de la direction départementale de la cohésion sociale, du théâtre des Bernardines… bref, elle doit à l’intelligence collective qui est la marque de fabrique de l’innovation sociale.
Je veux saluer cette réalisation, et saluer plus généralement votre travail.
Un travail qui repose sur des valeurs auxquelles je suis comme vous extrêmement attachée, des valeurs que j’ai portées haut et fort dans la Conférence de Lutte contre la Pauvreté que j’ai organisée au nom du gouvernement en 2012. Ces valeurs, ce sont celles de la République. La République est un idéal qui a besoin d’être préservé et entretenu.
Cet idéal qui est menacé par les discours de stigmatisation; il est menacé par les discours de défiance ; et il est menacé par notre apathie face à ces discours.
Nous devons trouver la force quotidienne de dire non aux petites et aux grandes injustices.
Celle qui consiste à rendre les personnes démunies responsables de leur dénuement est insupportable. La pauvreté ne se choisit pas !
Celle qui confond les honnêtes gens et les tricheurs est abjecte. La fraude fiscale est bien plus importante que la fraude sociale.
Celle qui veut protéger la fortune et la rente mais vilipender la solidarité est insensée.
Je salue votre travail, car je veux que pour chaque personne en France, la République s’exprime concrètement, dans la vie quotidienne. Je veux que les personnes qui ont des droits en bénéficient réellement. Et c’est ce que vous faites en accompagnant des femmes démunies, des femmes fragilisées vers le droit commun.
Vous faites œuvre de cohésion et nous en avons absolument besoin dans la période délicate que nous traversons.
Cette cohésion n’est possible que si toute la société se met en mouvement. Le politique certes a une responsabilité particulière, évidemment. (Et vous pouvez compter sur moi pour ne pas reculer devant cette responsabilité.)
Mais cela serait insuffisant.
Et c’est là qu’intervient l’innovation sociale. L’innovation sociale, ce sont des acteurs qui, au niveau d’un territoire, se rencontrent, se parlent et imaginent ensemble des formes de solidarité.
L’innovation sociale, c’est aussi une façon de concevoir nos politiques sociales. Une conception qui ne se ferait plus unilatéralement « par le haut », au niveau de l’Etat, mais aussi, « par le bas », avec le concours de l’ensemble des acteurs locaux, institutionnels et associatifs. Et surtout avec les personnes concernées par les politiques publiques elles-mêmes.
Leurs remontées du terrain, permettent, j’en suis certaine, d’améliorer considérablement nos dispositifs, de tenir toujours mieux compte de la réalité des expériences et des parcours de vie.
Il est fondamental de miser sur les capacités des personnes démunies, de miser sur leur autonomie. C’est ce que j’ai fait en associant les personnes démunies à l’élaboration et au suivi du Plan Pauvreté.
C’est ce que vous faites en proposant aux femmes hébergées, à travers le théâtre, de s’exprimer et de créer.
Je sais que d’épreuves pénibles peut surgir le beau ; je sais que d’expériences personnelles, singulières, peut se construire le commun.
Je suis donc très optimiste et très enthousiaste quant à votre initiative.
Une initiative salutaire car vous prenez en compte l’un des nouveaux visages de la pauvreté : celui de femmes mûres qui sont à la rue.
Soutenir les femmes, toutes les femmes, pour lutter contre les inégalités et prévenir les ruptures doit être notre objectif.
Cela passe (entre autres), par le fait de reconnaître la place des femmes dans notre société, et dans notre histoire.
Rien de ce qui se passe à Marseille ne m’est indifférent, vous le savez. Je serai justement amenée prochainement à discuter l’égalité entre les femmes et les hommes dans notre ville. L’une des choses que je dirai est que je veux promouvoir les femmes dans l’espace public. Je veux que nos rues, nos places, nos bâtiments, portent le nom de femmes qui se sont illustrées dans les arts, dans la littérature, dans les sciences, dans la politique.
Si en plus, elles sont marseillaises…
Alors, pour toutes ces raisons, je souhaite beaucoup de succès à la « maison relais » Claire Lacombe.
Je vous remercie. »
Un an d’action au service de la solidarité
La République exemplaire voulue par le Gouvernement implique de la transparence. La publication des patrimoines mais plus encore celle d’un point d’étape annuel détaillé participent de la même exigence démocratique : celle de rendre compte aux citoyens.
Après un an de responsabilité, Marie-Arlette CARLOTTI publie « un an d’action au service de la solidarité », un compte-rendu détaillé de son action.
« Je veux donner les moyens aux Français de juger de l’efficacité de mon travail et de l’intégrité avec laquelle j’accomplis ma mission. »
En plus d’un document bilan, vous trouverez une frise chronologique et une carte de France permettant de suivre l’action de la Ministre en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
Marie-Arlette CARLOTTI « Un an d’action au service de la solidarité » (pdf - 2.1 Mo)