Voeux 2014 : le message de Marie-Arlette Carlotti aux marseillais
Billets libellés gauche
Appel aux Marseillais à faire tomber le système qui étouffe leur ville
Suite aux révélations du Canard enchaîné du mercredi 2 octobre 2013 sur la collusion de Jean-Claude Gaudin, de Jean-Noël Guérini et de la direction de Force Ouvrière pour maintenir un système conservateur et clientéliste à Marseille, j’appelle solennellement les Marseillais à prendre leurs responsabilités et à voter massivement les 13 et 20 octobre 2013 aux primaires citoyennes.
Ce système vérolé n’a qu’une motivation : me barrer la route de la Mairie et empêcher la rénovation à Marseille.
Je suis révoltée devant ces magouilles de bas étage qui salissent Marseille et risquent de compromettre son avenir.
Alors que les Marseillais espèrent de toute leur force un nouveau souffle pour leur ville, un rebond moral et économique, je suis plus que jamais déterminée à porter cet espoir.
Ces tentatives affligeantes de manipulation et de déstabilisation ne me feront pas dévier de mon objectif.
Je demande aux Marseillais d’unir leurs forces aux miennes, pour qu’ensemble, nous portions un coup fatal au système qui étouffe Marseille.
Marseille 2014 : présentation du projet de Marie-Arlette Carlotti
Un vent se lève sur Marseille : ce n’est pas le mistral, c’est le mouvement des Marseillais qui n’en peuvent plus mais qui espèrent encore. C’est le mouvement des Marseillais qui mêlent leurs voixpour dire : c’est le moment ! C’est le moment de choisir, les 13 et 20 octobre 2013 à l’occasion des primaires citoyennes, le prochain Maire de Marseille.
Marseillaises, Marseillais, retrouvons-nous sur les toits pour crier notre volonté de changement, notre volonté de redonner un espoir à la jeunesse de Marseille, et à Marseille la place qui lui revient : une place capitale !
Dites-le sur tous les toits !
Présentation du projet de Marie-Arlette Carlotti
Vendredi 20 septembre 2013 à 18h
Rendez-vous sur le toit de la Friche Belle de mai
41 rue Jobin – 13003 Marseille
Décès de Pierre Mauroy : réaction de Marie-Arlette Carlotti
C’est avec une grande tristesse que Marie-Arlette Carlotti apprend le décès de Pierre Mauroy.
Marie-Arlette Carlotti était Secrétaire nationale en charge des droits de l’Homme lorsque Pierre Mauroy était Premier Secrétaire du Parti Socialiste.
Pierre Mauroy a marqué de sa générosité et de sa fraternité l’ensemble de la classe politique. Il a occupé les plus hautes fonctions de l’Etat mais a toujours agi avec beaucoup d’égards pour les personnes qui croisaient sa route.
Marie-Arlette Carlotti fait part de son profond respect pour un homme qui a consacré sa vie à défendre les intérêts des Français laborieux.
Il était un grand humaniste et un grand homme. Il manquera à la France.
Disparition d une grande figure de la gauche et d un homme fraternel Pierre Mauroy va nous manquer
Disparition d une grande figure de la gauche et d un homme fraternel Pierre Mauroy va nous manquer
— M-A Carlotti (@MACarlotti) 7 juin 2013
Les collectivités territoriales marseillaises doivent prendre leurs responsabilités pour l’emploi des jeunes
Marie-Arlette CARLOTTI appelle les collectivités territoriales marseillaises à prendre leurs responsabilités pour l’emploi des jeunes.
«Le combat de l’emploi doit être mené partout et par tous. A Marseille où le chômage frappe plus durement qu’ailleurs en France, à Marseille où 13.000 jeunes sont recensés par la mission locale, les collectivités locales qui restent inactives sont coupables.»
Chaque opportunité doit être saisie, chaque piste doit être exploitée dès lors que l’emploi des Marseillais est en jeu.
Le Gouvernement a notamment mis à la disposition des collectivités territoriales un outil précieux pour mettre le pied à l’étrier des jeunes : les emplois d’avenir. A peine 40 contrats sont prévus par la Mairie de Marseille, 150 par le Conseil général des Bouches-du-Rhône. C’est trop peu.
Ces emplois d’avenir ne règleront pas la question du chômage à eux seuls, mais ils sont une chance pour les jeunes d’acquérir une première expérience significative et de se former. Ils sont également une chance pour les employeurs de profiter de l’énergie d’une génération qui ne demande qu’à faire ses preuves.
Alors qu’il y a urgence, les collectivités marseillaises ne semblent pas prendre la mesure de l’enjeu.
Marie-Arlette CARLOTTI appelle instamment les élus locaux à s’emparer des emplois d’avenir pour donner de nouvelles perspectives à une jeunesse inquiète de son avenir.
Primaires citoyennes à Marseille : soutenez Marie-Arlette Carlotti
Un nouveau sondage confirme que Marie-Arlette Carlotti est la mieux placée pour devenir Maire de Marseille.
Elle est la seule à pouvoir rassembler les Marseillais pour faire gagner les forces de progrès, redonner un élan à notre ville, rétablir la sécurité, tourner la page du clientélisme, relancer une dynamique économique et créer des emplois à Marseille.
Les primaires citoyennes des 13 et 20 octobre 2013 permettront de choisir le candidat de la gauche aux élections municipales. C’est par votre mobilisation que vous ferez entendre et respecter votre voix. C’est vous qui déciderez !
Pour se présenter, chaque candidat devra réunir de nombreux parrainages. Que vous soyez adhérent du Parti Socialiste ou simple citoyen, votre signature compte !
Pour apporter votre soutien et parrainer la candidature de Marie-Arlette Carlotti, rien de plus simple : il vous suffit de remplir le formulaire disponible sur carlotti2014.fr
Sécurité à Marseille : le Gouvernement avance
La réponse du Gouvernement contre la délinquance et contre le crime à Marseille est une réponse forte, globale, concentrée, et qui s’inscrit dans la durée. Marie-Arlette Carlotti, la Ministre marseillaise du gouvernement soutient cette action portée avec détermination par son collègue Manuel Valls. Retour sur les différentes annonces et sur les premiers résultats.
Suite au règlement de compte qui s’est déroulé mercredi à Marseille faisant 2 morts et un blessé dans le 14ème arrondissement, Marie-Arlette Carlotti tient à saluer la décision volontariste de Manuel VALLS, Ministre de l’intérieur, d’envoyer à Marseille 2 compagnies de CRS et 2 escadrons de gendarmes mobiles, soit 240 hommes supplémentaires.
La question de la sécurité à Marseille est prioritaire. Le Gouvernement a, dès son arrivée, pris en main ce problème en mettant en place un Préfet de Police de plein exercice, des effectifs de police et de gendarmerie supplémentaires et des zones prioritaires de sécurité au Nord comme au Sud de notre ville. Tous les engagements pris dans le cadre du Comité interministériel sur Marseille ont été tenus par Manuel Valls.
Des premiers résultats sont déjà visibles : des réseaux ont été démantelés, des délinquants arrêtés, plusieurs dizaines d’armes et plus d’une tonne de stupéfiants saisies… mais il s’agit d’un travail de long terme.
La prévention et la tranquillité des habitants sont également au cœur du dispositif gouvernemental. Enlèvement de plusieurs dizaines de véhicules épaves, dissuasion des acheteurs, à la présence continue des forces de l’ordre s’ajoute un suivi continu des secteurs ciblés. Ainsi, à Bassens, les travaux de rénovation interrompus à l’automne ont enfin pu redémarrer tandis que des actions sont menées pour lutter contre le décrochage scolaire, orienter les jeunes vers l’emploi, notamment à l’aide des emplois d’avenir. Trois chantiers éducatifs sont également programmés pour accompagner les jeunes à se construire un avenir.
A ce jour, six quartiers de Marseille ont pu bénéficier de ces efforts de coordination sans précédent. La mobilisation du gouvernement est entière. Les dernières décisions du ministre de l’intérieur en sont la preuve.
Pour réussir le défi de la sécurité, nous devons agir collectivement et unis, sans logique partisane. Les actes d’insécurité ne doivent pas faire l’objet de polémiques politiciennes. Marie-Arlette Carlotti appelle l’ensemble des élus à se mobiliser contre l’insécurité et à ne pas affaiblir l’action déterminée de l’Etat.
2013 : les voeux de la ministre Marie-Arlette Carlotti aux forces vives
La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion s’est exprimée à l’occasion des vœux aux forces vives, mardi 22 janvier 2013 au Ministère. Voici son intervention.
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs, les responsables associatifs
Mesdames, Messieurs,
Je tenais à vous réunir en ce tout début d’année pour vous remercier du travail accompli en 2012. Ce furent mes premiers contacts, mes premières rencontres, mes premiers chantiers. Ces chantiers je veux les mener jusqu’au bout. J’ai encore beaucoup à faire je le sais.
Je souhaite continuer à vous associer systématiquement au travail que j’engage pour les personnes handicapées et celles en situation de pauvreté.
J’ai souhaité vous réunir, vous, forces vives de la Nation, parce que je sais que sans vous, aucune action politique d’envergure n’est possible. On peut toujours ajuster tel ou tel dispositif, suggérer une nouvelle allocation du budget, mais les réformes de fond, celles qui véritablement vont changer la donne à moyen et à long terme, celles-ci seront le fruit de notre collaboration.
J’ai souhaité vous réunir, vous, acteurs des deux champs dont j’ai la responsabilité, parce que si je mesure évidemment tout ce qui distingue le handicap de la pauvreté, et la pauvreté du handicap, je voulais en ce début d’année, souligner, pour la première fois, ce qui nous rassemble.
En ce début d’année 2013, je formule le vœu que, ensemble, nous construisions une société plus solidaire, plus tolérante, et plus démocratique.
Une société plus solidaire, car la vie fait parfois que, de manière passagère ou plus durable, nous ayons particulièrement besoin des autres. La vie qui distribue avec un certain sens du tragique les moments de joie et les coups durs, met les personnes handicapées et les personnes démunies, dans une situation inhabituelle de dépendance. Répondre à cette dépendance nous honore. Répondre à cette dépendance, c’est rappeler que nous formons une seule et même communauté, celle qui fait l’identité et la grandeur de la nation française : la République. Cette communauté est par définition une communauté qui inclut. Quand elle y échoue, elle s’abîme et c’est la nation entière qui est dans le malaise.
Pour cette raison, les politiques de solidarité que nous menons ne sont pas des politiques de charité, de pitié, mais des politiques qui misent sur les capacités des personnes, quelle que soit leur condition. Il ne s’agit pas de « dédommager » tout en acceptant d’enfermer la personne dans un statut et dans une condition dont elle ne sortira jamais, mais de trouver à chaque fois, les leviers de son émancipation.
Une société plus tolérante, car nous devons reconnaître nos différences sans les craindre. Nous devons avoir la conscience à la fois que nous sommes unis, que nous sommes engagés par un même destin, et en même temps que la singularité de chacun doit être respectée et valorisée.
Je parle souvent de l’importance de changer de regard. Car les personnes handicapées comme les personnes démunies souffrent aussi de cela : du regard des autres, de leur malaise, ou de leur défiance face à l’altérité, face à ce qui semble étrange parce qu’étranger.
Changer de regard sur le handicap pour arrêter de l’appréhender exclusivement comme une carence ; voir que le handicap, c’est aussi et surtout un problème d’environnement et d’organisation de société. Et que par conséquent, nous sommes tous concernés, tous interpellés.
Changer de regard sur la pauvreté et voir que ceux qui en souffrent ne l’ont pas choisi, ne sont pas des profiteurs ou des fraudeurs, mais des personnes qui sont victimes d’une défaillance collective. Et que par conséquent, chacun est concerné. Nous devons y remédier collectivement, en prenant des décisions politiques qui vont dans le sens de plus de justice et de solidarité.
Une société plus démocratique enfin. Car je suis persuadée que la construction d’un monde commun, que la recherche de l’égalité, passe désormais par une plus grande attention à la parole de chacun. Je veux tant que possible dépasser les logiques de dispositif pour faire place aux parcours de vie, je veux tant que possible que la solidarité se conjugue à l’attention à autrui, à un accompagnement soucieux de la personne, de l’humain.
Et cela, j’en suis persuadée, passe par la prise en compte de la parole des usagers, des bénéficiaires, bref des personnes que les politiques publiques veulent aider. La participation des bénéficiaires de l’action sociale à la « Conférence Nationale de Lutte contre la Pauvreté » a été un véritable succès. Je veux m’appuyer sur cette expérience réussie pour concevoir et améliorer toutes les politiques publiques dont j’ai la charge.
Une démocratie renouvelée, c’est une démocratie qui sait dialoguer à tous les niveaux : au niveau national comme au niveau local, avec les élus et les représentants de l’Etat, avec les corps intermédiaires, les associations et les syndicats, et avec les citoyens, tous les citoyens.
Je ne veux pas être trop longue et vous assommer avec ma feuille de route. Nous aurons l’occasion d’y revenir avec précision dans des moments plus appropriés. Mais je veux vous dire que ces principes seront mis en œuvre concrètement dès 2013.
Hier, a été officiellement adopté le « Plan Pluriannuel Contre La Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale », lors de la réunion du Comité Interministériel de Lutte contre l’Exclusion, réuni sous l’autorité du Premier Ministre, et qui n’avait plus été réuni depuis 2006. Pour faire reculer la pauvreté, nous allons agir sur tous les fronts : celui de l’accès aux droits, celui de l’emploi, celui du logement celui de la santé, celui de la famille et de l’éducation… A travers l’augmentation du RSA, à travers la « garantie jeunes », à travers le relèvement du plafond de la CMU-C, à travers le logement social, à travers l’accueil de la petite enfance… partout où nous pourrons faire reculer la pauvreté, nous le ferons.
Nous le devons car nous ne pouvons accepter que 14% de la population vivent en dessus du seuil de pauvreté.
Dans le domaine du handicap, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un « Comité Interministériel du Handicap ». Ce sera un rendez-vous majeur qui confirme la volonté du Gouvernement de traiter le handicap dans toutes ses dimensions.
J’attends dans les prochains jours le rapport de la sénatrice Madame Campion sur l’accessibilité. Elle remettra son rapport au Premier Ministre, et nous devrons prendre rapidement les décisions pragmatiques qui nous permettront de progresser d’ici l’échéance de 2015.
Je suis très attentive aux travaux du groupe de travail que nous avons mis en place dans le cadre de la Refondation de l’Ecole sur la professionnalisation de l’accompagnement des enfants en situation de handicap. J’ai la conviction que c’est un élément clé de l’accès de tous à l’école. Ces conclusions seront rendues au mois de mars.
Vous savez par ailleurs que nous allons lancer un 3è plan autisme. J’irai ce mois-ci rencontrer des professionnels belges et les autorités belges, afin de voir ce qui en Belgique fonctionne bien, pour nous inspirer des bonnes pratiques.
Sur tous ces chantiers, comme sur ceux que je n’ai pas détaillés, comme le travail en cours sur l’accès aux soins ou les avancées nécessaires en matière d’emploi ou de formation professionnelle, sur tous les chantiers je compte vraiment sur vous
Je compte sur les parlementaires, sur leur vigilance, comme sur leur esprit d’initiative, pour que le handicap continue à être systématiquement intégré dans nos lois, et que l’arsenal anti-pauvreté se mette rapidement en place.
Je compte sur les associations, sur leur engagement en toute indépendance, sur leur participation critique et constructive, pour que, ensemble, et par delà nos différences, nous réussissions en 2013 à sortir de la crise en restant unis et solidaires.
Seul le prononcé fait foi.
Lancement de l’association « Marseille et moi »
En ce début d’année 2013, j’ai tenu à m’engager auprès de l’association « Marseille et moi ».
Notre ville doit pouvoir se relever. Marseille n’est pas qu’une ville à la dérive. Marseille c’est surtout une ville au potentiel insoupçonné. A la fois jeune et rebelle, Marseille ne manque pas d’atouts. Si nous avons la ferme volonté de mobiliser toutes ses richesses, nous pourrons faire de Marseille la capitale de la méditerranée.
Je suis convaincue que cela ne se fera pas sans vous. Nous devons rassembler l’ensemble de la société civile marseillaise. Citoyens engagés, créateurs, artistes, entrepreneurs, fonctionnaires, professionnels de la santé ou responsables associatifs : chacun doit pouvoir apporter sa pierre à l’édifice.
Sur le Vieux Port, samedi 12 janvier au soir pour le lancement de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture, les marseillaises et les marseillais ont montré que rassemblés, ils étaient capables de beaucoup. Ils ont montré que peu importe d’où l’on vient à Marseille, l’important c’est d’être marseillais. En un mot, aimer sa ville et la respecter. Ce seul et même sentiment d’appartenance suffit à rassembler toutes les générations de marseillais.
« Marseille et moi » est l’outil de travail qui doit permettre de nous rassembler autour de la construction d’un projet pour notre ville.
« Marseille et moi » est la rencontre d’experts et de citoyens, tous animés par l’envie de faire vivre Marseille et de s’épanouir au sein d’un cadre de vie propice à tous les marseillais.
« Marseille et moi » a vocation à rassembler tous les acteurs de la société civile, du monde associatif et culturel, toutes les femmes et tous les hommes qui veulent s’engager.
« Marseille et moi » a pour ambition de faire vivre le débat démocratique, sur tous les grands dossiers municipaux.
Cette année 2013 doit-nous permettre de sortir des propositions pour le devenir de notre ville. C’est la responsabilité de « Marseille et moi », c’est notre responsabilité, c’est la responsabilité des marseillaises et des marseillais.