Marie-Arlette Carlotti a décerné ce lundi, au nom du Président de la République, le grade de chevalier de la légion d’honneur à sa consœur du Conseil général Janine Ecochard.
Ancienne députée et Conseillère générale du canton de la Capelette depuis 1998, Vice-présidente du Conseil Général déléguée à l’éducation depuis 2011, cette décoration témoigne de la reconnaissance qui lui est due pour avoir défendu avec constance les femmes, les enfants, les familles et les plus fragiles. Son engagement, sa ténacité et son intelligence ont contribué à faire changer le regard sur les femmes en politique. Honorant aux côtés de Michel Pezet «une femme d’engagement et une militante féministe» , la ministre a également tenu à saluer son combat, malgré les menaces, contre les errements de certains.
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Remise de la Légion d’Honneur à Janine Ecochard
Le savon de Marseille, un emblème phocéen en danger
Lundi 11 février, Marie-Arlette CARLOTTI est allée à la rencontre des salariés et des dirigeants des entreprises de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. A la savonnerie du Sérail de Sainte-Marthe, elle a souhaité apporter son soutien à la sauvegarde du véritable savon de Marseille, menacé de disparition. Point sur ce dossier symbolique et sur ses dernières avancées.
Connu mondialement, le véritable savon de Marseille répond à des exigences de composition, de procédé de fabrication et d’origine géographique. Ce sont ces exigences de qualité qu’entendent défendre les 4 savonneries historiques de la cité phocéenne regroupées au sein de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. Elément constitutif du patrimoine local, le savon de Marseille et ses nombreuses vertus ont acquis une renommée mondiale qui participe à la notoriété du savoir-faire français à travers le monde.
Marie-Arlette Carlotti s’est donc engagée à défendre avec ses collègues Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme et Benoit Hamon, Ministre chargé de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation, l’obtention du label IGP (Indication Géographique Protégée) au savon de Marseille, afin de protéger et de valoriser ce patrimoine artisanal local. Ce sigle européen, pour l’instant réservé à l’agroalimentaire, permettra non seulement de garantir une information transparente aux consommateurs mais également de protéger les fabricants traditionnels marseillais et de sauver le véritable savon de Marseille.
Le gouvernement agit et le dossier avance. Grâce à l’implication de la Ministre, l’UPSM a récemment été reçue à Bercy, au Ministère de Mme Pinel, pour exposer les spécificités de ce produit et défendre l’avenir du savon de Marseille. Un dossier symbolique mais néanmoins important économiquement que Marie-Arlette Carlotti entend continuer à suivre de près.
Trois Ministres à Marseille, retour sur une journée symbolique
Signe que le Gouvernement a fait de Marseille une priorité nationale, vendredi 8 février 2013, nous étions trois Ministres à y être présents pour défendre des sujets majeurs pour la ville. Solidarité, sécurité et gouvernance étaient au programme, retour sur une journée forte en symboles.
En inaugurant le chantier d’insertion « la banaste de Marianne » j’ai voulu ouvrir cette journée sous le signe de la solidarité. C’est en effet un projet exemplaire alliant insertion professionnelle, lutte contre le gaspillage et aide aux plus démunis que j’ai décidé d’accompagner au travers de mon ministère. Grâce à l’ANDES, le réseau des épiceries solidaires et au soutien de l’Etat, des dizaines de personnes en insertion valorisent les fruits et légumes invendus du Marché d’intérêt national des Arnavaux pour les redistribuer dans le circuit de l’aide alimentaire. A Marseille peut-être plus qu’ailleurs, la solidarité envers les plus démunis doit être soutenue et encouragée.
En fin de matinée, j’étais aux côtés mon collègue Manuel Valls au Centre de supervision urbain pour rappeler l’engagement du Gouvernement de faire de la sécurité des Marseillais une priorité. Réorganisation des forces de police, arrivée de plus de 200 policiers supplémentaires, création des zones de sécurité prioritaires, le Ministre de l’Intérieur a également annoncé une participation forte de l’Etat aux nouveaux dispositifs de vidéoprotection. Au moment où les premiers résultats commencent à se faire sentir, notamment dans la lutte contre les trafics, le Gouvernement réaffirme ainsi que la sécurité sera une des conditions indispensable au redressement de notre ville.
Associations, chefs d’entreprises, usagers des transports, nombreux sont ceux à partager avec moi le constat d’une gouvernance inadaptée aux enjeux du bassin de vie Aix-Marseille. Là aussi, le gouvernement se mobilise. La ministre en charge de la décentralisation Marylise Lebranchu a rappelé vendredi à Marseille sa détermination à mettre en place dans la concertation une institution en cohérence avec son territoire. Pour donner à cette nouvelle structure rationalisée, toutes les chances de relever les défis de l’agglomération Marseillaise, elle a annoncé une dotation de l’état 30% supérieure à ce que reçoivent les actuelles intercommunalités. Une fois de plus, l’engagement du Gouvernement aux côtés de Marseille est au rendez-vous.
Aujourd’hui à un tournant de son histoire, Marseille peut et doit devenir une chance pour notre pays. Près de quatre mois après le comité interministériel sur Marseille et son agglomération, je continue à suivre au quotidien l’ensemble des projets du gouvernement pour notre ville.
Solidarité : inauguration d’un chantier d’insertion à Marseille
Marie-Arlette Carlotti a inauguré vendredi 8 février 2013 dans le Marché Intérêt National des Arnavaux à Marseille, le chantier d’insertion de l’association ANDES. Un projet qui regroupe à la fois l’insertion sociale par le travail, la lutte anti gaspillage et l’aide alimentaire.
Marie-Arlette CARLOTTI inaugure la Banaste de… par macarlotti
« Faire la movida » à Marseille
Certains se sont interrogés sur l’expression « faire la movida » que j’ai employée dans l’interview parue dans le numéro de février du magazine V Marseille…
Exprimer la volonté de « faire la Movida » à Marseille n’est pas une parole prononcée à la va-vite au détour d’une discussion mais simplement l’expression d’un désir : que Marseille devienne enfin une ville à la hauteur de son potentiel.
Sémantiquement, avant d’être associé au mouvement culturel espagnol bien connu du postfranquisme, movida est le participe passé de mover qui signifie remuer, mouvoir mais aussi provoquer et susciter.
Ce n’est donc pas l’expression d’une agitation vaine et sans fondement, mais bien celle d’un catalyseur de mouvement qui irait grandissant et enrichissant Marseille, emportant dans son sillon ses formidables ambitions et ses nombreuses capacités.
Les années de Transition espagnole ont créé la Movida, avec une majuscule, expression d’un mouvement culturel et artistique qui ne se réclamait de rien mais qui intégrait tout.
Certes, la Movida est initialement madrilène et fût l’occasion pour la capitale de prendre sa revanche culturelle sur Barcelone. Mais son lieu de naissance s’explique surtout car la Movida a été favorisée sur le plan politique par le mandat d’Enrique Tierno Galvan, maire emblématique de Madrid dont la mort a sonné le glas du mouvement. La Movida a su cependant rapidement gagner d’autres villes du pays comme Barcelone, Bilbao ou encore Vigo.
Ainsi, « faire la movida » ce n’est pas tout autoriser sans limite mais exprimer la volonté politique de donner ses chances à l’ébullition, au progrès, à l’innovation et à la grandeur.
« Faire la movida » c’est agir à l’instar de Tierno Galvan. Sa déclaration exacte : « ¡ Rockeros: el que no esté colocado, que se coloque… y al loro ! » a été prononcée lors d’un festival de musique en 1984, en pleine Movida. Il joua alors sur le double sens du verbe colarse signifiant à la fois se défoncer mais aussi prendre place.
Tierno Galvan a aussi eu cette phrase: « Toda gran revolución política es una gran revolución moral. Toda gran revolución moral supone una gran revolución política. »
C’est en suivant cet exemple que Marseille connaîtra enfin la Movida et qu’elle sera movida.
Et ce mouvement, je l’espère, permettra à notre ville de sortir de toutes ces années d’immobilisme et de briser ce plafond de verre pour faire enfin entrer Marseille dans le XXIème siècle.
Marseille a besoin des Marseillais
Sur tous les grands chantiers de la ville, les Marseillais sont à l’initiative, bien plus que les pouvoirs publics. Marseille capitale européenne de la culture est tirée par les artistes et les citoyens curieux davantage que par la Mairie. Le projet de métropole est défendu par les chercheurs, les entrepreneurs, les habitants qui ont bien compris tout ce que ce projet avait d’utile pour leur avenir et celui de leur ville. Pendant ce temps, un grand nombre d’élus locaux s’inquiètent de ce qu’il adviendra de leur mandat, de leur pouvoir, et usent d’arguments spécieux pour éviter de prendre leurs responsabilités.
En ce moment, des chercheurs marseillais proposent pour la première fois un vaccin curatif contre le SIDA. Des années de recherche sont en passe de déboucher et d’offrir une solution alternative à la trithérapie. Il s’agit là d’une petite révolution. Et pourtant, de l’aveu même de ces chercheurs, leurs travaux auraient pu aboutir bien plus vite s’ils avaient été soutenus. Au lieu de cela, ce sont des investisseurs marseillais qui ont pallié la défaillance des institutions publiques, en sollicitant des particuliers.
Cet exemple remarquable ne suffit pas à masquer tous les dysfonctionnements de notre ville, le laisser-aller, les incivilités, les violences, les petits arrangements. Parce que de tout cela aussi, les Marseillais en sont capables.
Marseille a besoin des Marseillais. Marseille est à la croisée des chemins, et elle s’en sortira si les Marseillais en font le choix, s’ils font l’effort de donner le meilleur d’eux-mêmes et de renoncer à tout ce qui abîme leur ville, son image, et finalement notre capacité à vivre ensemble.
Évidemment, cette mobilisation des Marseillais, ce sursaut, doit se traduire politiquement. La ville ne peut pas rester en roue libre, sans gouvernance, ou avec une gouvernance discréditée. Mais là encore, tout dépend de la volonté des Marseillais : c’est eux qui choisissent leur classe politique ; c’est eux qui lui donneront une nouvelle légitimité.
De véritables avancées pour les travailleurs sociaux
Au mois de janvier, Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, a annoncé la mise en place d’un Plan pluriannuel de la lutte contre la pauvreté, lequel faisant des travailleurs sociaux un levier essentiel de la cohésion sociale. Le nombre de personnes précaires ne cesse d’augmenter et les travailleurs sociaux qui sont au bout de la chaine de solidarité sont confrontés quotidiennement à des situations dramatiques. En ouvrant le Conseil Supérieur du Travail Social, elle a souhaité rappeler le rôle indispensable des travailleurs sociaux dont la mission se complexifie et s’intensifie avec la crise qui accroît les inégalités. Le métier de travailleur social est un beau métier, un grand métier, qui nécessite de mettre son intelligence et son énergie au service des autres. Parce que les travailleurs sociaux participent à mettre concrètement en œuvre la solidarité nationale, ils méritent toute la considération de notre pays.
Consciente des conditions de travail difficiles subies par tous ces travailleurs, la ministre entend faire bouger les lignes. Elle annonce à cet effet la tenue en 2014 d’Assises du travail social, auxquelles tous les acteurs du secteur seront invités à participer. Considérant qu’il est primordial que travailleurs sociaux puissent devenir acteurs des politiques publiques qu’ils doivent mettre en œuvre, ils seront conviés à réfléchir sur les thématiques de la formation et des conditions de travail.
D’autres chantiers ont également été lancés par la ministre qui souhaite initier une expérimentation de mise en réseau des intervenants sociaux sur certains territoires.
Parce que la solidarité entre travailleurs sociaux servira la solidarité nationale. Et que cette solidarité est la condition de la justice sans laquelle aucune cohésion n’est possible.
Lire l’intégralité du discours devant le Conseil Supérieur du Travail Social (pdf).
Sauvegarde de l’AFPA : une bonne nouvelle pour notre département !
Après des années d’inaction et d’impréparation de la part du gouvernement précédent, l’Association de Formation Professionnelle pour Adultes (AFPA), en grande difficulté financière, était menacée de disparition. Avec 160 000 stagiaires par an, l’AFPA est pourtant le plus grand organisme de formation d’Europe permettant chaque année à plusieurs dizaines de milliers de chômeurs de retrouver le chemin vers l’emploi.
Convaincu que la formation professionnelle est à la fois un levier de la compétitivité de notre pays et un instrument indispensable au service public de l’emploi, le Gouvernement a décidé de venir en aide à l’AFPA, à ses 200 centres et à ses 9300 salariés. Dans notre département, Marie-Arlette Carlotti s’est battue pour maintenir les trois sites de l’AFPA (Istres, Saint-Jérôme et la Treille) qui forment près de 5.000 stagiaires par an.
Cette décision démontre une fois de plus l’engagement fort du Gouvernement pour allier compétitivité économique et solidarité au redressement de notre pays.
Questions au Gouvernement : réponse de Marie-Arlette Carlotti sur le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Lors des questions au Gouvernement du mercredi 23 janvier 2013, la ministre Marie-Arlette Carlotti a la députée Hélène Geoffroy sur le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Adoptées lundi lors du comité interministériel contre les exclusions, les mesures proposées dans le plan visent tout à la fois à répondre à l’urgence sociale du moment et à structurer la politique de solidarité du Gouvernement sur le long terme.