Marie-Arlette Carlotti, présidente du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD) et du comité de suivi du Droit au logement opposable (DALO), a remis ce jour à Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, le bilan 2008-2014 de la mise en œuvre de la loi DALO depuis sa création.Ce droit a pour objectif de garantir le droit à un logement décent à toute personne qui n’est pas en mesure d’y accéder par ses propres moyens.
Bilan 2008-2014 de l’application de la loi DALO
Ce bilan montre que la loi :
- produit des effets, puisque 112 709 bénéficiaires du droit au logement ont été relogés depuis sa mise en place, soit près de 16 000 personnes chaque année, ce chiffre étant en constante augmentation ;
- mais peine encore à s’appliquer dans certaines régions très tendues puisque 60 000 ménages restent à reloger à ce jour. Ils sont principalement répartis dans une quinzaine de départements, dont 8 en Ile-de-France, 3 dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), les autres étant dans la Haute-Garonne, le Rhône, l’Hérault et la Gironde.
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Une nouvelle mission pour accélérer le relogement des familles
Afin d’accélérer le relogement des familles Dalo, Sylvia Pinel confie à Marie-Arlette Carlotti une mission pour identifier, à partir d’un état des lieux précis établi par les préfets dans ces territoires, les leviers permettant la mise en oeuvre du plan d’action lancé en octobre 2014 par la Ministre. Ce plan vise notamment à :
- mieux utiliser les outils dont les préfets disposent ;
- inciter les partenaires du logement social (collectivités territoriales, bailleurs sociaux, etc.) à se mobiliser pour loger les ménages DALO ;
- mieux informer les ménages et assurer leur accompagnement.
Billets libellés sylvia pinel
Bilan de la loi DALO sur le droit au logement opposable
Le savon de Marseille, un emblème phocéen en danger
Lundi 11 février, Marie-Arlette CARLOTTI est allée à la rencontre des salariés et des dirigeants des entreprises de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. A la savonnerie du Sérail de Sainte-Marthe, elle a souhaité apporter son soutien à la sauvegarde du véritable savon de Marseille, menacé de disparition. Point sur ce dossier symbolique et sur ses dernières avancées.
Connu mondialement, le véritable savon de Marseille répond à des exigences de composition, de procédé de fabrication et d’origine géographique. Ce sont ces exigences de qualité qu’entendent défendre les 4 savonneries historiques de la cité phocéenne regroupées au sein de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. Elément constitutif du patrimoine local, le savon de Marseille et ses nombreuses vertus ont acquis une renommée mondiale qui participe à la notoriété du savoir-faire français à travers le monde.
Marie-Arlette Carlotti s’est donc engagée à défendre avec ses collègues Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme et Benoit Hamon, Ministre chargé de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation, l’obtention du label IGP (Indication Géographique Protégée) au savon de Marseille, afin de protéger et de valoriser ce patrimoine artisanal local. Ce sigle européen, pour l’instant réservé à l’agroalimentaire, permettra non seulement de garantir une information transparente aux consommateurs mais également de protéger les fabricants traditionnels marseillais et de sauver le véritable savon de Marseille.
Le gouvernement agit et le dossier avance. Grâce à l’implication de la Ministre, l’UPSM a récemment été reçue à Bercy, au Ministère de Mme Pinel, pour exposer les spécificités de ce produit et défendre l’avenir du savon de Marseille. Un dossier symbolique mais néanmoins important économiquement que Marie-Arlette Carlotti entend continuer à suivre de près.