Lundi 11 février, Marie-Arlette CARLOTTI est allée à la rencontre des salariés et des dirigeants des entreprises de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. A la savonnerie du Sérail de Sainte-Marthe, elle a souhaité apporter son soutien à la sauvegarde du véritable savon de Marseille, menacé de disparition. Point sur ce dossier symbolique et sur ses dernières avancées.
Connu mondialement, le véritable savon de Marseille répond à des exigences de composition, de procédé de fabrication et d’origine géographique. Ce sont ces exigences de qualité qu’entendent défendre les 4 savonneries historiques de la cité phocéenne regroupées au sein de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. Elément constitutif du patrimoine local, le savon de Marseille et ses nombreuses vertus ont acquis une renommée mondiale qui participe à la notoriété du savoir-faire français à travers le monde.
Marie-Arlette Carlotti s’est donc engagée à défendre avec ses collègues Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme et Benoit Hamon, Ministre chargé de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation, l’obtention du label IGP (Indication Géographique Protégée) au savon de Marseille, afin de protéger et de valoriser ce patrimoine artisanal local. Ce sigle européen, pour l’instant réservé à l’agroalimentaire, permettra non seulement de garantir une information transparente aux consommateurs mais également de protéger les fabricants traditionnels marseillais et de sauver le véritable savon de Marseille.
Le gouvernement agit et le dossier avance. Grâce à l’implication de la Ministre, l’UPSM a récemment été reçue à Bercy, au Ministère de Mme Pinel, pour exposer les spécificités de ce produit et défendre l’avenir du savon de Marseille. Un dossier symbolique mais néanmoins important économiquement que Marie-Arlette Carlotti entend continuer à suivre de près.