Le grave incident survenu dans la nuit du 12 au 13 août à l’hôpital nord de Marseille était connu des services de police et de l’AP-HM.
Toute la lumière devra être faite sur cette affaire, mais, d’après les services de l’Etat, il ne s’agirait pas d’une prise d’otages mais de voyous qui ont tenté de faire entrer illégalement une arme au sein de l’hôpital et menacé certains personnels ce qui est inacceptable.
Le directeur de l’AP-HM en a fait état devant le Premier Ministre le 20 août lors d’une réunion au service des urgences de l’hôpital de la conception. L’affaire était donc connue de tous, à l’exception semble-t-il de certains parlementaires qui étaient pourtant représentés à cette réunion.
Au cours de cette réunion, il a été décidé d’actualiser la convention entre les forces de l’ordre et l’hôpital afin de mieux protéger les patients et les personnels hospitaliers.
La convention est prête et sera présentée prochainement.
Face aux réactions excessives et surjouées de certains responsables politiques je veux à nouveau lancer un appel solennel à l’ensemble des élus pour qu’ils cessent de s’invectiver et se rejeter la responsabilité de telles situations. La question de la sécurité à Marseille est trop importante pour l’instrumentaliser à des fins politiciennes et électoralistes.
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Incident à l’hôpital Nord de Marseille : réaction de Marie-Arlette Carlotti
Auxiliaires de vie scolaire : le gouvernement s’engage
Lors d’une conférence de presse, Marie-Arlette Carlotti a annoncé la professionnalisation des auxiliaires de vie scolaire. Pour la ministre des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, « Il y avait urgence à agir, tant du point de vue des enfants handicapés qui, pour certains, ont absolument besoin de l’accompagnement des AVS, que du point de vue de ces salariés précaires qui accomplissent un travail utile et pourtant peu reconnu jusque là« .
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé la titularisation progressive de 28.000 auxiliaires de vie scolaire (AVS) qui assistent les élèves handicapés, une reconnaissance officielle du métier et une « formation renforcée ».
« La professionnalisation, c’est la reconnaissance d’une fonction, c’est aussi l’établissement d’un statut, avec une formation et un diplôme. La CDIsation sera précédée d’une « Validation des Acquis de l’Expérience » en attendant qu’une formation dédiée, c’est-à-dire un nouveau diplôme, soit complètement opérationnelle en 2015 » a indiqué Marie-Arlette Carlotti dans son intervention rappelant que « la professionnalisation des AVS est une réforme qui se situe à l’intersection des deux priorités du gouvernement : l’emploi et la jeunesse« .
Extrait de la conclusion de son intervention :
« Le Gouvernement montre ainsi sa détermination à donner à tous les enfants les moyens de leur émancipation. Aux enfants handicapés comme aux enfants valides. Il réaffirme le rôle fondamental de l’école ordinaire dans l’intégration des enfants en situation de handicap. L’école ordinaire comme étape ordinaire de la vie de chaque enfant.
Il ne s’agit pas de nier la singularité des enfants, au contraire. Nous leur accordons toute l’attention qu’ils méritent, nous partons de leur différence pour leur offrir la possibilité de vivre l’expérience de l’école en commun avec tous les autres enfants.
Et à tous, nous envoyons ce message : « l’altérité est constitutive de notre société. N’ayez pas peur, regardez ce que chacun à de ressemblant et de différent avec vous, et apprenez. L’école sert aussi à cela. »
Contre la précarité des uns et l’exclusion des autres, le Gouvernement construit un système vertueux où la professionnalisation des accompagnants sert l’intégration scolaire des enfants handicapés.
C’est cela la solidarité, c’est cela la cohésion. Aider ceux qui en ont besoin et reconnaître que cette aide n’est pas un fardeau pour notre pays mais justement ce qui en fait la grandeur.
Quand dans la crise, la tentation du repli, du rejet, de l’égoïsme se fait sentir, il est nécessaire de rappeler ce qui fonde notre République, et qui a permis à la France de devenir une nation prospère et respectée dans le monde. Il est nécessaire de redire notre attachement à la liberté, à l’égalité et ne l’oublions pas, à la fraternité« .
Téléchargez l’intégralité du discours de Marie-Arlette CARLOTTI (pdf)
La solidarité ne prend pas de congés
Jeudi 15 août 2013, Marie-Arlette Carlotti ministre chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion a choisi de rencontrer les professionnels et bénévoles mobilisés durant l’été en France, rendant visite à plusieurs équipes de soutien aux sans-abris dans le XIIe arrondissement de Paris.
Affirmant que «la solidarité ne prend pas de congès», Marie-Arlette Carlotti a rappelé la volonté du gouvernement de «mettre fin à la politique du thermomètre : on ne veut pas s’intéresser aux sans-abris que pendant l’hiver». «On parle beaucoup des vacances, de ceux qui ne peuvent pas partir, mais jamais de ceux qui ne partent pas parce leur souci est de trouver un toit pour la nuit. Quoi de mieux que le 15 août pour le faire?», a-t-elle dit, rappelant qu’il y a «en gros 140.000 personnes sans abri en France, moitié Français moitié étrangers, dont 30.000 enfants». «Parmi ces sans-abris, 9% sont dans la rue, souvent des hommes. Pour le reste, des solutions sont trouvées», comme des accueils en hébergement d’urgence.
«Je suis sur le terrain pour voir concrètement sur place ce que deviennent les dispositions qu’on a prises, comment il faut les améliorer» a insisté la ministre.
Marie-Arlette Carlotti a rencontré une équipe de la brigade d’assistance aux personnes sans-abri (BAPSA), sous le pont Charles-de-Gaulle, puis un espace solidarité insertion (ESI), structure d’accueil de jour pour personnes isolées orientées par le 115 (numéro d’appel d’urgence pour les sans-abris) géré par l’association Aurore. Elles y trouvent douches, lave-linge, ainsi qu’une permanence médicale et sociale.

Elle a également rendu visite aux pompiers de la caserne Chaligny, qui ont souligné que 80% de leurs interventions étaient des «secours à personnes».
La visite s’est terminée par le Centre d’Hébergement d’Urgence de la caserne de Reuilly, ouvert en décembre 2012, qui héberge 160 personnes en grande précarité.
Une ministre solidaire des jeunes qui ne partent pas en vacances
Après le dernier Conseil des ministres du 2 août et avant quelques jours de repos, Marie-Arlette Carlotti a souhaité se rendre auprès de jeunes enfants qui habituellement n’ont pas l’occasion de partir en vacances. Elle s’est rendue à Champigny-sur-Marne pour rencontrer les enfants qui profitent du dispositif Ville-Vie-Vacances proposé par la Préfecture de police de Paris.
Des activités sportives, culturelles et citoyennes encadrées par des policiers et des animateurs ou éducateurs sportifs de l’UCPA sont proposées gratuitement durant tout l’été.
Une bonne nouvelle pour Airbus Helicopters, une chance pour Marseille
Ce matin en Conseil des ministres, le ministre de la Défense a présenté le projet de loi de programmation militaire. Voulu et soutenu par le Président de la République, ce projet de loi va permettre d’investir 190 milliards d’euros courant sur la période 2014-2019 notamment en soutenant lourdement nos industries.
C’est une chance pour Marseille et sa métropole.
Airbus Helicopters fleuron industriel de notre territoire va se voir confier par l’armée française la réalisation et la livraison de 21 Tigres HAD et le remplacement progressif de nos hélicoptères PUMA par 68 NH90 puis enfin par une commande qui permettra de compléter la cible à 115 hélicoptères.
Au-delà de la fierté personnelle de voir cette entreprise confortée et soutenue par l’Etat, je veux saluer cette bonne nouvelle pour notre ville, nos industries et nos emplois et enfin, dire bienvenue Airbus Helicopters.
Ramadan et solidarité : la rupture du jeûne pour tous
Marie-Arlette Carlotti a assisté à la rupture du jeûne mardi 23 juillet, aux côtés des bénévoles de l’association « La chorba pour tous » qui s’engage quotidiennement pour aider ceux qui ne peuvent pas se nourrir et nourrir leur famille. Elle le fait avec tolérance et respect. La ministre a rappelé qu’en été aussi, certains de nos concitoyens souffrent de la faim.
»C’est cette image de la France, solidaire, ouverte, fière de sa diversité, que je veux promouvoir. Les propos inadmissibles d’élus sur les gens du voyage, comme l’exacerbation des tensions ethniques installent un climat délétère. La force de notre pays réside dans sa capacité à mettre en œuvre les principes de la République, et notamment la fraternité que l’on a trop tendance à oublier. Je veux réaffirmer la volonté du gouvernement de ne laisser personne sur le côté. Je suis entièrement mobilisée pour consolider nos dispositifs de solidarité, dans les instances européennes comme sur le terrain, car la pauvreté ne prend pas de vacances !«
Europride : une journée de fierté à Marseille
Samedi 20 juillet, j’ai retrouvé avec enthousiasme les militants de la cause homosexuelle à l’occasion de l’Europride. Certains responsables politiques ont décidé de s’y exprimer, généralement pour la première fois. J’ai préféré restée fidèle à mes habitudes en défilant à leurs côtés.
A tous ceux qui se reconnaissent dans ce combat pour l’égalité des droits, je tenais à adresser ces quelques mots.
Aujourd’hui est une journée joyeuse, une journée festive. Mais aujourd’hui est surtout une journée de fierté.
Marseille est fière de vous accueillir. Elle est fière parce qu’en vous accueillant, Marseille est en harmonie avec elle-même. En vous accueillant, Marseille affirme haut et fort son identité : celle d’une ville cosmopolite, celle d’une ville ouverte sur le monde, celle d’une ville soucieuse de respect et d’égalité.
Car c’est bien cela que nous célébrons aujourd’hui : la marche du respect et de l’égalité, qui avancent partout en Europe, dans les cœurs, dans les esprits, et aussi dans nos lois !
Hier en Angleterre, avant-hier en France, notre droit s’est mis en conformité avec nos aspirations les plus profondes à l’égalité et à la liberté de vivre heureux sans vivre caché !
Deux grandes nations, deux grandes démocraties, ont associé leur voix à celle du Pays-Bas, de la Belgique, de l’Espagne, de la Norvège, de la Suède, du Portugal pour ensemble clamer : nous sommes différents mais nous sommes égaux !
Nous avons les uns et les autres, le droit d’exprimer pareillement notre amour. Car l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, c’est cela : c’est la possibilité donnée à tous de dire publiquement, et devant les autorités de leur pays : je t’aime ! Nous nous aimons !
Les débats qui ont conduit à cette loi ont été en France très animés. Je le comprends.
Je comprends que des personnes se soient senties déstabilisées dans leur certitudes car cette loi n’était pas une petite loi, une loi anecdotique : elle est une grande loi ! Une loi qui marquera l’histoire de notre pays, de notre République, comme des lois identiques ont marqué l’histoire d’autres nations d’Europe.
Je comprends que cette loi ait bousculé les esprits car elle touche à tellement de sujets fondamentaux : l’amour, la sexualité, la famille. C’est le cœur du cœur de notre organisation sociale.
Il était nécessaire, malgré les divergences, de conduire cette réforme jusqu’au bout. C’est fait !
Maintenant, la responsabilité de tous ceux qui veulent lutter contre les discriminations faites aux personnes homosexuelles, c’est de ne pas réactiver les clivages, mais au contraire de trouver les mots de l’apaisement.
C’est dur ! Nous sommes confrontés à des réactions de violence, d’intolérance, de rejet. Nous devons les condamner avec la plus grande fermeté.
Mais aussi trouver la sagesse de ne pas faire d’amalgame. Nous devons être capables de discernement pour voir que certains opposants à l’égalité devant le mariage ont manifesté leurs convictions, ou peut-être simplement leurs doutes, sans haine.
C’est à ceux-là que nous devons adresser ces mots d’apaisement.
Nous devons leur dire avec force : nous respectons l’institution de la famille. Et c’est justement parce que nous la respectons que nous avons défendu cette loi !
Car la famille, comme toutes les institutions, peut-être même davantage, n’est pas figée, elle est en mouvement.
Tout le monde le sait, tout le monde le voit et le vit : la plus grande égalité entre les femmes et les hommes n’a pas tué la famille, au contraire !
La plus grande attention apportée à l’enfant n’a pas tué la famille, au contraire ! Et la possibilité pour les couples homosexuels de se marier, ne tuera pas la famille, au contraire !
La famille bouge ! La famille évolue avec son temps. C’est pour cela qu’elle est une valeur plébiscitée dans toute l’Europe !
Nous devons dire avec force ce que chacun sait ou sent : que la forme de la famille importe peu, que c’est la manière d’être ensemble qui compte aujourd’hui. C’est-à-dire l’amour, l’attention à l’autre, le partage, l’entraide, la transmission : voilà ce qu’est la famille aujourd’hui !
Et ces valeurs n’ont pas de sexe, ni de sexualité ! Elles peuvent être également celles de femmes et d’hommes, hétérosexuels et homosexuels. Des femmes et des hommes qui sont liés par le sang ou pas. Qu’est-ce que la biologie devant l’amour ?
Nous vivons au milieu des familles recomposées, des parents qui adoptent, de ceux qui ont besoin de l’aide de la médecine parce que le sort en a décidé ainsi, et cette diversité de familles n’a pas mis à bas l’aspiration profonde, universelle, intime de vivre avec la personne que l’on aime et de fonder une famille.
Nous devons dire avec force que ce n’est pas un hasard si nous sommes réunis aujourd’hui sur le quai de la fraternité ! Nous sommes ici parce que nous sommes mus uniquement par des valeurs positives, les valeurs de la République en France, mais des valeurs qui font aussi la grandeur des autres nations européennes.
Alors, par-delà nos habitudes, par-delà nos réflexes, faisons preuve de fraternité et de respect. Si nous voulons une société soudée, une société forte, une société fière de ses valeurs, abandonnons la peur et montrons nos sentiments les plus nobles. Soyons fiers ! Be proud !
Accessibilité numérique et accès des personnes handicapées aux communications électroniques : la Fédération Française des Télécoms remet son 2ème bilan au gouvernement
Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion et Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, ont reçu le 2ème bilan de la charte d’engagements volontaires de la Fédération Française des Télécoms pour faciliter l’accès des personnes handicapées aux communications électroniques. Ce dispositif vise à permettre aux consommateurs handicapés d’accéder aux services des opérateurs de téléphonie, quel que soit leur handicap.
Marie-Arlette Carlotti a salué cette démarche – encore rare – d’engagements d’un secteur économique particulièrement présent dans la vie quotidienne des consommateurs. Cette charte s’appuie sur une concertation régulière avec les associations représentatives de personnes handicapées, sous l’égide du secrétariat général du comité interministériel du handicap et avec la participation de l’ARCEP et du CSA. Des indicateurs de suivi permettent chaque année de constater les progrès réalisés.
A l’occasion de ce déplacement, les ministres ont visité l’Espace Public Numérique Helen Keller du 3ème arrondissement de Paris. Avec la mobilisation du conseil local du handicap, cet espace a fait l’objet d’une démarche exemplaire d’accessibilité : accès aux lieux, aux équipements et aux services proposés (accompagnement et formation).
Lors de son intervention, Marie-Arlette Carlotti a rappelé que le développement de l’accessibilité numérique était « une condition de l’autonomie et de la citoyenneté des personnes handicapées« .