Après l’abrogation début mai par le Conseil constitutionnel de l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel, j’avais porté plainte à Marseille pour trouble à l’ordre public et mise en danger délibéré des victimes du harcèlement sexuel.
Accompagnée de nombreuses associations féministes, cette plainte était un symbole fort. Je me réjouis de la décision très rapide du Premier ministre et de sa volonté de présenter un projet de loi dès le début de la nouvelle session parlementaire, un texte porté conjointement par la ministre de la Justice et la ministre des Droits des femmes.
Je me félicite de la détermination de l’équipe gouvernementale qui est à l’image de l’engagement du Président de la République pour faire de la lutte contre la violence faite aux femmes une de ses priorités.
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L’égalité femmes-hommes est inscrite dans nos lois et dans notre Constitution. Pourtant où que l’on regarde, les inégalités persistent. Sous le double coup de la crise et des politiques menées par Nicolas Sarkozy, elles se sont même aggravées dans un certain nombre de domaines : retraite, droit à l’avortement, précarité… En France, les femmes touchent 27% de salaire en moins que les hommes, assument 80% des tâches ménagères et représentent seulement 18,5% des députés. Cette situation n’est plus tolérable. Avec l’élection de François Hollande à la Présidence de la République, nous reprendrons la marche en avant pour les droits des femmes et transformerons la société vers plus d’égalité.