En ce début d’année 2013, j’ai tenu à m’engager auprès de l’association « Marseille et moi ».
Notre ville doit pouvoir se relever. Marseille n’est pas qu’une ville à la dérive. Marseille c’est surtout une ville au potentiel insoupçonné. A la fois jeune et rebelle, Marseille ne manque pas d’atouts. Si nous avons la ferme volonté de mobiliser toutes ses richesses, nous pourrons faire de Marseille la capitale de la méditerranée.
Je suis convaincue que cela ne se fera pas sans vous. Nous devons rassembler l’ensemble de la société civile marseillaise. Citoyens engagés, créateurs, artistes, entrepreneurs, fonctionnaires, professionnels de la santé ou responsables associatifs : chacun doit pouvoir apporter sa pierre à l’édifice.
Sur le Vieux Port, samedi 12 janvier au soir pour le lancement de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture, les marseillaises et les marseillais ont montré que rassemblés, ils étaient capables de beaucoup. Ils ont montré que peu importe d’où l’on vient à Marseille, l’important c’est d’être marseillais. En un mot, aimer sa ville et la respecter. Ce seul et même sentiment d’appartenance suffit à rassembler toutes les générations de marseillais.
« Marseille et moi » est l’outil de travail qui doit permettre de nous rassembler autour de la construction d’un projet pour notre ville.
« Marseille et moi » est la rencontre d’experts et de citoyens, tous animés par l’envie de faire vivre Marseille et de s’épanouir au sein d’un cadre de vie propice à tous les marseillais.
« Marseille et moi » a vocation à rassembler tous les acteurs de la société civile, du monde associatif et culturel, toutes les femmes et tous les hommes qui veulent s’engager.
« Marseille et moi » a pour ambition de faire vivre le débat démocratique, sur tous les grands dossiers municipaux.
Cette année 2013 doit-nous permettre de sortir des propositions pour le devenir de notre ville. C’est la responsabilité de « Marseille et moi », c’est notre responsabilité, c’est la responsabilité des marseillaises et des marseillais.
Lancement de l’association « Marseille et moi »
Marie-Arlette Carlotti invitée de Ruth Elkrief
Marie-Arlette Carlotti était mardi 11 décembre 2012 l’invitée sur BFM TV de Ruth Elkrief, après la conférence nationale de lutte contre la pauvreté.
Marie-Arlette Carlotti : l’invitée de Ruth Elkrief par BFMTV
Conférence pauvreté : discours d’ouverture de Marie-Arlette Carlotti
Durant deux jours se tient la Conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Voici le discours d’ouverture de Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
Mesdames, Messieurs,
La pauvreté n’est pas une fatalité. La qualité des propositions suggérées dans les rapports, l’énergie déployée ces dernières semaines, me rendent optimistes et confortent ma conviction : la pauvreté n’est pas une fatalité, et cette conférence sera la conférence des solutions.
Trouver des solutions suppose avant tout de ne pas se tromper de diagnostic. Je veux saluer le travail remarquable réalisé sous l’autorité des « personnalités qualifiées ». Avec chacune, j’ai eu un échange nourri. Au-delà de l’expertise, reconnue de tous, j’ai vu des femmes et des hommes généreux qui ont décidé de mettre leur intelligence au service des plus démunis.
Je remercie tous ceux qui, avec la même sincérité, la même envie, ont participé aux groupes de travail et contribué à dresser un état des lieux et à dessiner des perspectives.
Cette somme de compétences et de volonté sera nécessaire, car la pauvreté s’est installée dans notre pays avec une vigueur particulière ces dernières années.
On constate depuis 2002, et plus encore depuis 2006, une augmentation jamais connue de la pauvreté : 8,5 millions de Français sont concernés ; un million de personnes de plus qu’il y a dix ans.
Pour la première fois depuis 2004, le revenu médian des Français a baissé. La crise que traverse notre pays est particulièrement dure pour nos concitoyens les plus fragiles, y compris pour celles et ceux qu’on croyait protégées parce qu’elles avaient un emploi.
Non seulement la pauvreté frappe durement, mais aujourd’hui elle a plusieurs visages.
Elle a le visage de ces immigrés qui sont cantonnés à la précarité et au travail illégal.
Elle a le visage de ces femmes qui vivent seules avec leur enfant. Presque un tiers d’entre-elles sont pauvres.
Elle a pris le visage de ces enfants dont le destin semble scellé : désormais la pauvreté s’hérite de génération en génération.
La pauvreté a pris le visage de ces jeunes qui sont sortis trop tôt de l’école et qui galèrent. Ces jeunes qui aujourd’hui n’ont rien, ni emploi, ni formation, ni ressource. C’est vers eux que nous devons nous tourner en priorité.
Redonner un horizon à la jeunesse de notre pays est la priorité du Président de la République.
C’est pour préserver l’avenir de la jeunesse que François Hollande a fait le choix courageux du désendettement de l’Etat.
Et c’est pour préparer cet avenir que le Président de la République veut réorienter la construction européenne vers plus de croissance, plus d’emploi, et plus de justice.
C’est pour construire cet avenir que les moyens de l’éducation nationale ont été augmentés et que nous proposons un pacte pour refonder l’école.
Pour cette jeunesse, pour tous ceux qui souffrent au quotidien et qui se privent de l’essentiel, nous devons agir.
C’est d’abord une obligation morale. Quand un enfant sur 5 vit dans la pauvreté, ce sont les fondements de la République qui sont atteints. La République, cet idéal qui nous unit, ce projet humaniste qui nous rappelle que nous formons une seule et même communauté, cette République là, exige que chacun vive dans des conditions dignes.
C’est aussi une nécessité économique. Un pays comme la France n’a pas les moyens de se priver d’une part considérable de ses forces vives, de ces hommes, de ces femmes qui manquent d’argent mais pas d’énergie. Le redressement de notre pays entrepris par le Président de la République et le Premier Ministre ne se fera pas en laissant 14% de la population sur le bord du chemin. La France se redressera si elle est unie, si elle est solidaire et si elle sait mettre à profit les compétences de tous.
La France, de l’Etat aux collectivités territoriales, des entreprises aux syndicats, la France dans toute sa pluralité, a cette double obligation, morale et économique, d’agir pour la solidarité.
Nous agirons avec principes.
Le premier de ces principes, c’est de respecter les personnes démunies.
De les respecter en abandonnant les discours de stigmatisation et de culpabilisation.
La Caisse nationale d’allocations familiales évalue à 5% la fraude au RSA. Hors, parallèlement, 68% des personnes éligibles au RSA activité ne le demandent pas ; 2 foyers très modestes sur 3 ne perçoivent pas les 130 euros mensuels auxquels ils ont droit. Il nous faut lutter avec fermeté contre la fraude et en même temps rétablir une vérité essentielle : les personnes démunies ne choisissent pas la pauvreté ; elles n’en profitent pas ; elles la subissent !
Je suis attachée à la notion de responsabilité. C’est parce que j’y suis attachée, que je refuse qu’elle soit dévoyée, qu’elle soit instrumentalisée pour diviser les Français.
La responsabilité, c’est celle de la République qui doit garantir les droits de tous. La République sait distinguer le désarroi de l’abus ; la République sait distinguer la relégation de la fraude ; et elle sait apporter, dans chaque cas, la réponse appropriée !
La responsabilité, c’est la méthode choisie par ce Gouvernement : ne pas céder à la politique de l’annonce.
Car c’est cela aussi le respect : ne pas promettre ce que l’on ne saurait tenir.
Cette conférence n’est pas un aboutissement ; elle est une étape importante pour définir un plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté. Notre action se poursuivra tout au long de notre mandat, avec la même détermination. Tout ne pourra pas être réglé dans l’immédiat ; nous sommes lucides. Mais nous voulons avancer, dès maintenant ; et poursuivre notre effort, jusqu’au bout. Il ne s’agit pas de susciter l’espoir pour ensuite décevoir.
Nous donnerons à l’ensemble des acteurs de l’action sociale et aux usagers, les moyens de vérifier, en toute indépendance, la mise en œuvre du plan pluriannuel, d’en discuter les réussites et les échecs comme nous l’avons fait dans la préparation de cette conférence.
Le deuxième principe de notre action, c’est de ne pas traiter la pauvreté « à part ».
Les problèmes des personnes les plus démunies, ou de ces familles modestes qui vivent juste au-dessus du seuil de pauvreté, ce sont les problèmes de tous.
Le problème majeur, c’est le chômage.
On compte d’ailleurs trois fois plus de chômeurs pauvres que de travailleurs pauvres.
C’est pourquoi politique de lutte contre l’exclusion et politique de l’emploi se confondent. Cette bataille de l’emploi, le Président de la République et l’ensemble du Gouvernement, la mènent sur tous les fronts : celui de la réorientation de l’Europe, celui de la politique industrielle, celui de la formation, celui du dialogue social. Nous sommes entièrement mobilisés à réduire le chômage qui est un drame individuel et collectif.
Mais être pauvre, c’est aussi se priver de ce qu’il y a de plus essentiel : se nourrir. Plus de 800 000 personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour manger.
Je profite de cette tribune pour réaffirmer la volonté sans faille de ce Gouvernement de se battre pour maintenir le programme européen d’aide aux plus démunis qui permet à 18 millions d’européens d’avoir un repas chaque jour.
Être pauvre, c’est abandonner le confort plus élémentaire. 8 millions 500 000 personnes dépensent plus de 10% de leur budget pour se chauffer ; beaucoup n’en ont tout simplement pas les moyens.
Être pauvre, c’est avoir de grandes difficultés à se soigner. Un Français sur 6 y renonce par manque d’argent.
Souvent, être pauvre, c’est ne plus pouvoir se loger ; ne plus avoir ce qui est la base de la vie sociale : un foyer. En France, 3,6 millions de personnes sont mal logées et 150 000 sont sans domicile fixe.
Dans tous les cas, être pauvre, c’est éprouver le manque ; c’est se sentir relégué ; c’est subir concrètement, dans sa chair, le poids des inégalités qui se creusent.
Tous ces sujets, nous allons les traiter de manière coordonnée. Chaque Ministre recevra, de la part du Premier Ministre et à l’issue de la conférence, une feuille de route qui formalisera les engagements volontaristes du Gouvernement.
Le troisième principe de notre action, c’est l’accès au droit pour tous.
Pourquoi des personnes ne demandent pas les prestations auxquelles elles ont droit ?
La complexité des dispositifs, l’ignorance-même de ces dispositifs, la lassitude, la stigmatisation des bénéficiaires, tout cela participe à ce que des personnes qui ont besoin d’aide, passent en réalité au travers.
Ce phénomène, c’est le non-recours.
Je veux faire de la lutte contre le non-recours une priorité.
Lutter contre le non-recours, c’est dire haut et fort ce qu’est la République, cette communauté qui protège, cette communauté qui élève, cette communauté qui fait le pari de la fraternité.
Pour améliorer nos dispositifs, nous avons tous constaté à l’occasion des groupes de travail préparatoires à cette conférence, à quel point la confrontation des points de vue entre experts, acteurs de terrain, et personnes bénéficiaires a été riche et féconde. Les personnes démunies elles-mêmes ont beaucoup de choses à dire sur les politiques qui les concernent. Leur parole a bousculé les acteurs institutionnels. Au regard de ces apports, je souhaite que l’idée de ce « huitième collège » puisse être généralisée dans la conception et le suivi de nos politiques publiques.
Nous ne sommes pas dans l’assistanat, nous sommes dans la solidarité.
Mesdames, Messieurs,
Tout ne sera pas réglé à l’issue de la conférence ; nous le savons. Mais cette conférence est l’occasion de mettre la pauvreté au cœur du discours de la République.
Un discours de décence : nous avons une dette à l’égard des personnes démunies, et non l’inverse !
Un discours de cohésion : sans cohésion, il n’y aura pas de redressement.
Un discours de justice : la pauvreté est insupportable dans un pays comme la France.
Notre pays restera un grand pays si les principes de la République continuent de nous inspirer. C’est la responsabilité du Gouvernement, c’est notre responsabilité.
Seul le prononcé fait foi.
Lundi 10 décembre 2012 – Palais d’Iéna, Paris
L’avenir de l’hôpital Lavéran de Marseille
Avenir de l’hôpital Lavéran à Marseille. Réponse de Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion devant la représentation nationale.
« Je connais votre détermination et votre engagement en faveur des soins de proximité dans les quartiers Nord de Marseille, notamment à l’hôpital Laveran.
Voici la réponse que le ministre de la défense m’a chargée de vous transmettre. L’hôpital d’instruction des armées Lavéran, situé dans le nord de Marseille, est un des neuf hôpitaux des armées présents sur le territoire national. Construit en 1963 sur le modèle, alors en vogue, des monoblocs, son infrastructure accuse le poids des ans et nécessite une profonde restructuration.
L’activité de cet hôpital est celle d’un hôpital de secteur sanitaire, en l’occurrence celui de Marseille-nord. Il est reconnu par l’Agence régionale de santé comme faisant partie intégrante du schéma régional des soins. Par ailleurs, les pathologies traumatiques qu’il prend en charge constituent une rare ressource en chirurgie de guerre et intéressent fortement les praticiens du service de santé des armées.
Pour ces deux raisons principales, la fermeture de cet établissement, comme celle des autres hôpitaux militaires, n’est pas envisagée, conformément à ce qui a été annoncé par le ministre de la défense devant cette assemblée, le 7 novembre dernier.
Par ailleurs, le service de santé des armées va s’engager dans un nouveau projet de service qui devra tenir compte des observations de la Cour des comptes et adapter son offre de soins hospitaliers prioritairement en fonction des besoins des forces armées en matière de santé, tels qu’ils seront définis par le futur Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Enfin, le service veillera à promouvoir les possibilités de coopération avec les ARS locales pour répondre aux besoins sanitaires locaux. J’espère vous avoir rassurée, madame la députée. »
Séance du mardi 27 novembre 2012 à l’Assemblée Nationale.
Hôpital Lavéran à Marseille : le point sur la… par macarlotti
Marie-Arlette Carlotti lance la collecte nationale des Banques Alimentaires
Accompagnée du Ministre de l’agriculture Stéphane Le FOLL, Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion a lancé hier la Collecte nationale des Banques Alimentaires aux côtés d’Alain SEUGE le président de la Fédération des Banques Alimentaires.
Durant deux jours, 100.000 bénévoles auront pour objectif de récolter 26 millions de repas sur l’ensemble du territoire français, soit 25% de la récolte annuelle des Banques Alimentaires.
L’impertinence au service du progrès
La raison d’être des socialistes est d’œuvrer pour la justice. Toute discrimination, toute domination est incompatible avec notre aspiration profonde à l’égalité et à la liberté.
Les injustices prennent des formes diverses : entre riches et pauvres, rentiers et travailleurs, hommes et femmes, autochtones et étrangers, blancs et noirs, et entre hétérosexuels et homosexuels.
Contre toutes nous devons lutter avec la même énergie car toutes sont source de souffrances pour ceux qui les subissent.
Celle qui consiste à hiérarchiser les sexualités est aussi insupportable que les autres. C’est pourquoi François Hollande a pris l’engagement de rétablir l’égalité entre les sexualités devant le mariage.
Les Français approuvent très majoritairement cette mesure. Certains ont néanmoins de vives réticences à ce que des personnes homosexuelles puissent se marier. Cela déstabiliserait selon eux les institutions du mariage et de la famille.
Penser cela, c’est refuser d’admettre que toute institution est en mouvement, et que le mariage et la famille le sont probablement plus que d’autres.
La baisse de la nuptialité, le divorce par consentement mutuel et la hausse du nombre de naissances hors mariage marquent une évolution radicale. Le mariage est désormais une demande de reconnaissance publique d’un sentiment intime. Il ne signifie plus l’inscription dans une lignée familiale mais la prise de distance avec cet héritage. Et si les mariages religieux subsistent, l’amour reste la religion la mieux partagée chez les époux.
L’amour, le bonheur partagé, la solidarité sont les engagements modernes du mariage et ces valeurs ne sont ni hétérosexuelles ni homosexuelles.
La famille aussi a beaucoup changé : les femmes et les enfants y ont pris toute leur place ; les unions durent le temps de l’amour.
Tout cela n’a pas mis la famille à bas ! Au contraire, la famille reste la valeur n°1 des Français.
C’est ce qu’ont signifié de manière provocatrice, ces deux jeunes filles dont la photo a fait le tour du monde. Ces deux jeunes filles, hétérosexuelles, qui se sont embrassées en plein milieu d’un défilé « anti-mariage » dans les rues de Marseille.
Marseille a toujours été rebelle et insoumise. Sa jeunesse souvent stigmatisée a montré qu’elle n’était pas une jeunesse avachie, passive et repliée sur elle-même. Aujourd’hui, ces deux jeunes filles ont rappelé à tous que la solidarité n’était pas un vain mot, et que l’impertinence pouvait être au service du progrès.
Semaine pour l’emploi des personnes handicapées : Marie-Arlette Carlotti mobilisée
Du 12 au 18 novembre 2012 se tient en France la semaine pour l’emploi des personnes handicapées créée par l’ADAPT. La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion participe activement à cette semaine. Elle va visiter une grande entreprise d’électronique professionnelle qui a de multiples réalisations exemplaires à la fois dans ses recrutements et dans ses maintiens dans l’emploi. Après la signature à Marseille du premier emploi d’avenir, c’est dans une entreprise adaptée que Marie-Arlette Carlotti marrainera mardi 13 novembre le premier « Emploi d’avenir » au plan national pour un jeune travailleur handicapé avant de participer à la troisième édition de la soirée Entreprises de l’Association des Paralysés de France.
Enfin, Marie-Arlette Carlotti a répondu à l’invitation du cuisinier Gregory Cuilleron, ambassadeur de l’AGEFIPH… A découvrir :
Grégory Cuilleron reçoit Marie-Arlette Carlotti par macarlotti
PLFSS 2013 : intervention de Marie-Arlette Carlotti à l’Assemblée nationale
Intervention de Marie-Arlette Carlotti lors de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, à l’Assemblée nationale le mardi 23 octobre 2012 :
Ensemble, nous arriverons à changer Marseille
Chers amis,
Voilà bientôt 5 mois que François Hollande et Jean-Marc Ayrault m’ont confié une responsabilité au Gouvernement. Au sein du Ministère dont j’ai la charge, j’œuvre au quotidien pour améliorer la situation des personnes handicapées et pour lutter avec détermination contre l’exclusion. Cette bataille s’inscrit dans les engagements pris en faveur de l’ensemble des français, pour corriger les inégalités et les injustices sociales.
Il en est de même pour Marseille.
La tenue, pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, d’une réunion interministérielle consacrée à Marseille est le signe d’un engagement déterminé de l’Etat. Nous avons le devoir de ne pas laisser la 2ème ville de France s’enfoncer dans la criminalité, l’insécurité, le chômage et la pauvreté. Il est temps de restaurer la République à Marseille.
Ministre et avant tout Marseillaise, vous savez pouvoir compter sur mon action pour m’investir pleinement dans le changement qu’attendent les marseillaises et les marseillais.
A travers mes différentes responsabilités, j’ai toujours agi avec honnêteté et sincérité, pour rendre notre ville plus agréable. Je souhaite maintenir cette proximité, en restant au plus près de vos préoccupations. Je me bats pour un meilleur cadre de vie, où chaque citoyen, du plus aisé au plus démuni, puisse avoir accès aux services publics du logement, du transport, de la santé, de l’éducation et de la culture, à valeur égale. Je compte sur vous pour porter cet intérêt collectif, qui doit nous permettre de redonner confiance en notre ville et ses habitants.
Aujourd’hui comme hier, je reste profondément attachée à Marseille. Avec vous, j’ai l’ambition de faire de Marseille une grande métropole méditerranéenne, qui soit fière de sa diversité culturelle et sociale. Marseille doit devenir le symbole du vivre-ensemble et de la solidarité.
Ensemble, nous arriverons à changer Marseille, et vous pouvez compter sur mon engagement pour y parvenir.
Marie-Arlette CARLOTTI