Intervention de Marie-Arlette Carlotti lors de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, à l’Assemblée nationale le mardi 23 octobre 2012 :
Billets libellés politique
Ensemble, nous arriverons à changer Marseille
Chers amis,
Voilà bientôt 5 mois que François Hollande et Jean-Marc Ayrault m’ont confié une responsabilité au Gouvernement. Au sein du Ministère dont j’ai la charge, j’œuvre au quotidien pour améliorer la situation des personnes handicapées et pour lutter avec détermination contre l’exclusion. Cette bataille s’inscrit dans les engagements pris en faveur de l’ensemble des français, pour corriger les inégalités et les injustices sociales.
Il en est de même pour Marseille.
La tenue, pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, d’une réunion interministérielle consacrée à Marseille est le signe d’un engagement déterminé de l’Etat. Nous avons le devoir de ne pas laisser la 2ème ville de France s’enfoncer dans la criminalité, l’insécurité, le chômage et la pauvreté. Il est temps de restaurer la République à Marseille.
Ministre et avant tout Marseillaise, vous savez pouvoir compter sur mon action pour m’investir pleinement dans le changement qu’attendent les marseillaises et les marseillais.
A travers mes différentes responsabilités, j’ai toujours agi avec honnêteté et sincérité, pour rendre notre ville plus agréable. Je souhaite maintenir cette proximité, en restant au plus près de vos préoccupations. Je me bats pour un meilleur cadre de vie, où chaque citoyen, du plus aisé au plus démuni, puisse avoir accès aux services publics du logement, du transport, de la santé, de l’éducation et de la culture, à valeur égale. Je compte sur vous pour porter cet intérêt collectif, qui doit nous permettre de redonner confiance en notre ville et ses habitants.
Aujourd’hui comme hier, je reste profondément attachée à Marseille. Avec vous, j’ai l’ambition de faire de Marseille une grande métropole méditerranéenne, qui soit fière de sa diversité culturelle et sociale. Marseille doit devenir le symbole du vivre-ensemble et de la solidarité.
Ensemble, nous arriverons à changer Marseille, et vous pouvez compter sur mon engagement pour y parvenir.
Marie-Arlette CARLOTTI
Congrès 2012 du PS : lettre aux militants socialistes des Bouches-du-Rhône
Chers Camarades,
En nous accordant leur confiance au printemps dernier, les Français nous obligent à un devoir impératif : Réussir le changement.
La tâche est immense d’autant plus que le contexte est difficile : crise financière, économique et sociale. A cela s’ajoute une crise démocratique et une crise du pacte républicain creusées par les communautarismes, la mise en cause de la laïcité et de l’école.
Cela nous oblige à engager des changements profonds dans notre pays mais aussi dans notre parti car nous avons la responsabilité de répondre à tous ces défis. Réussir le changement, préparer les idées et les équipes de demain, mobiliser la société, redonner confiance en la politique : telle doit être notre feuille de route.
Nous sommes persuadés que le Parti Socialiste a un rôle déterminant dans notre réussite de demain.
Les jeudi 11 et 18 octobre prochains, il nous faudra être à la hauteur des attentes et montrer notre unité, notre capacité à nous mobiliser et notre volonté de rénovation.
En effet, c’est notre unité qui a permis notre victoire en 2012 ; elle permettra également notre réussite demain. Nous ne devons pas perdre de vue que l’unité est le meilleur visage à montrer aux Français. C’est donc un Parti Socialiste uni dont nous avons besoin et qui doit être le trait d’union entre le gouvernement et les citoyens. C’est la mobilisation de chacun qui nous permettra d’accompagner le changement, l’expliquer, le défendre et ainsi l’inscrire dans la durée. Il nous faudra également mener la bataille culturelle face à une droite qui court après l’extrême droite.
Nous devrons aussi continuer le nécessaire travail de rénovation de notre parti au niveau national et l’entamer enfin au niveau local. Le formidable travail accompli par chacun lors des primaires devra être accentué et de nombreux défis nous attendent encore pour que nos élus notamment soient encore plus représentatifs de notre société. Le non-cumul des mandats est une exigence républicaine et ne doit plus être une question taboue où certains se retranchent derrière telle ou telle modalité pratique. La question de la parité ou encore du renouvellement générationnel doit être abordée de manière pragmatique en en faisant une réalité plutôt qu’une démonstration symbolique.
En adoptant une nouvelle orientation politique et en élisant un nouveau premier secrétaire, c’est votre participation massive qui installera une majorité à la tête de notre parti. Cette majorité, nous voulons la construire autour de la motion 1, autour du Président de la République, François Hollande et du Premier Ministre. La motion 1 « Mobiliser les Français pour réussir le changement » conduite par Harlem Désir, notre candidat au poste de premier secrétaire national, prend en compte l’ensemble de ces problématiques. Et Harlem Désir, fruit d’une part de notre histoire commune, celle de l’antiracisme et des mouvements de jeunesses, a toute notre confiance pour, avec l’ensemble des socialistes, accompagner la dynamique du changement mais aussi faire de notre parti une force de propositions pour répondre aux attentes de la société.
Pour réussir le changement, votez le 11 octobre pour la motion 1 et le 18 pour Harlem Désir, 1er secrétaire du parti socialiste.
Marie-Arlette Carlotti et Patrick Mennucci
Handicap : débat au Sénat sur l’application de la loi de 2005 et intervention de Marie-Arlette Carlotti
Marie-Arlette Carlotti est intervenue au Sénat lors du débat sur « l’application de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées« , le mardi 2 octobre 2012.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je veux saisir l’opportunité de la publication de ce rapport pour faire un état des lieux de la prise en charge du handicap en France et vous dire quels seront les grands axes de mon action au service des personnes handicapées…
Marseille : faire preuve de responsabilité et dépasser les clivages
Suite à l’incendie dans un camp de Roms à Marseille, certains tentent d’instrumentaliser cet événement.
Pourtant, les règles existent et l’Etat de droit doit être respecté.
La police, la justice ainsi que tous les services de l’Etat sont mobilisés pour répondre aux différentes situations complexes que connait Marseille.
Pour la première fois, un Ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a installé un Préfet de police à Marseille. Il a des pouvoirs étendus à l’ensemble des services de police et de gendarmerie, sous son autorité directe. C’est un signe fort pour le rétablissement de la sécurité à Marseille.
Il est temps de faire preuve de responsabilité et de dépasser les clivages pour résoudre les problèmes de la ville.
Handicap : Marie-Arlette Carlotti répond à la députée Martine Carrillon-Couvreur
Séance de l’Assemblée Nationale du 25 septembre 2012.
Question de la députée Martine Carrillon-Couvreur : Madame la Ministre, après les évolutions législatives de 87 et de 2002, la loi du 11 février 2005 est venue garantir les droits des personnes handicapées. Nous avons eu d’ailleurs à cette époque, des divergences avec le gouvernement sur ce sujet car nous voulions avoir des garanties sur la mise en œuvre de ce texte. Certes, il demeure un acte important pour poser les bases de la reconnaissance des personnes handicapées ; on rappellera juste, ici, qu’il a fallu durant ces cinq dernières années déjouer à maintes reprises des tentatives législatives et réglementaires visant à vider ce texte de sa substance. Aujourd’hui il reste encore beaucoup à faire pour engager une véritable politique d’intégration et d’appartenance à notre société, pour ces personnes. Toutes les personnes handicapées et les associations qui les représentent appellent toujours notre attention sur les difficultés qu’elles affrontent au quotidien. Face à ce constat, François HOLLANDE a pris l’engagement pendant la campagne présidentielle d’inclure dans chaque loi un volet consacré au handicap. Le gouvernement est désormais chargé de mettre en œuvre cette promesse faite aux Français. Des actes concrets ont déjà été pris, notamment dans le domaine scolaire, avec le recrutement de 1.500 auxiliaires de vie scolaire supplémentaires. Le volet « handicap » sera aussi présent dans le dispositif des emplois d’avenir. Ce sont des actes très encourageant mais au-delà pouvez-vous, Madame la Ministre, devant la Représentation nationale, nous présenter la méthode que vous mettez en œuvre pour que le handicap soit véritablement une préoccupation générale de l’action du gouvernement ? Et pouvez-vous également préciser quelles seront les mesures sur lesquelles vous travaillez et qui impacteront favorablement la vie quotidienne des personnes handicapées ?
Réponse de Marie-Arlette Carlotti : Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Madame la Député Martine Carrillon-Couvreur. En effet, le Président de la République s’est engagé lorsqu’il était en campagne électorale d’inscrire un volet « handicap » dans chaque loi qui se soumise au Parlement. Il l’a fait en accord avec les associations de personnes handicapées. Parce qu’effectivement le handicap irrigue la société tout entière. Une politique du handicap intelligente doit savoir mobiliser tous les acteurs pour favoriser la bonne participation de tous à la vie de la Cité. Nous voulons favoriser l’inclusion ; nous voulons améliorer le quotidien des personnes handicapées. Le Premier ministre vient donc de concrétiser la proposition du Président de la République parce qu’il a envoyé une circulaire à chacun de ses ministres pour prendre le handicap en compte dans chacune de nos propositions. Aujourd’hui nous avons commencé à le faire, vous l’avez dit, dans les emplois d’avenir ; nous avons d’ailleurs travaillé beaucoup avec la Commission des Affaires sociales ; dans les contrats de génération avec Michel SAPIN. Nous y travaillons. Dans le cadre de la refondation de l’école ; dans le cadre de la prise en compte des personnes handicapées vieillissantes. Madame nous ne voulons pas, nous, faire une loi qui engloberait la question du handicap presque pour se donner bonne conscience. Et je vais vous dire comment nous voulons travailler. Nous voulons faire exactement l’inverse de ce qu’a fait le gouvernement précédent. Je vous donne l’exemple de la très belle loi de 2005 ; une loi sur l’accessibilité universelle qui doit aboutir le 1er janvier 2015. Une loi qui n’a pas été conduite, qui n’a pas été managée, qui n’a pas été suivie ; peu importe à la droite si la loi n’est pas appliquée même quand ça concerne le handicap. Nous remplirons les engagements. Nous sommes pour une société du respect, du respect de la différence. C’est notre conception de la République.
Handicap : Marie-Arlette Carlotti répond à la… par macarlotti
Marseille : le Gouvernement cherche à enfin rétablir l’ordre républicain
Alors que pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, un Gouvernement va enfin s’intéresser à la deuxième ville de France en provoquant jeudi une réunion interministérielle, son Maire, Jean-Claude Gaudin, s’enferme dans des polémiques stériles et politiciennes.
Plus de 17 ans après son élection à la Mairie de Marseille, Jean-Claude Gaudin semble ne plus comprendre sa ville et la réalité quotidienne de ses habitants. C’est par le petit bout de la lorgnette que le Maire regarde les problèmes des Marseillais.
Cette polémique sur les zones de sécurité prioritaires n’est que le reflet de réflexes anciens et dépassés. Plutôt que de chercher à freiner l’action du Gouvernement, Jean-Claude Gaudin devrait rendre des comptes aux Marseillais sur ses 17 ans d’aveuglement, et sur le bilan de 10 ans de politiques sécuritaires inefficaces de l’UMP. L’attitude du Maire met en lumière la vacuité de son propre bilan et n’est pas à la hauteur des enjeux.
De son côté, le Gouvernement a su prendre en compte l’urgence de la situation. Sur les 15 zones de sécurité prioritaires en France, 5 zones regroupant 350.000 habitants concernent Marseille. En ciblant des zones de non-droit qui échappaient jusqu’alors à tout contrôle, le Gouvernement cherche à enfin rétablir l’ordre républicain. Au-delà de ces 5 zones, c’est l’ensemble du territoire de la ville de Marseille qui va désormais bénéficier d’une attention particulière et d’une réorganisation des services de police et gendarmerie.
Interview de Marie-Arlette Carlotti par Daniel Schick
L’interview par Daniel Schick de Marie-Arlette Carlotti. Réécoutez l’émission diffusée mardi 31 juillet 2012 à 7h50 sur Europe 1.
Merci !
Le 17 juin, vous avez confirmé votre volonté de changement en m’accordant 51,8% de vos suffrages.
Je veux vous exprimer ma reconnaissance pour cette victoire.
Je remercie toutes celles et ceux qui, tout au long de cette campagne, se sont mobilisés pour aller à la rencontre des Marseillaises et des Marseillais afin de les convaincre qu’il était temps de donner une autre image de notre ville et promouvoir de nouvelles pratiques politiques.
Avec ce vote, vous avez souhaité renouveler votre confiance à François Hollande et lui permettre d’avoir une majorité pour l’action.
D’ores et déjà, le gouvernement – paritaire et à l’image de la société – qu’il a demandé de former au Premier Ministre Jean Marc Ayrault et auquel j’ai l’honneur d’appartenir a commencé à mettre en œuvre les engagements qui ont été pris devant les Françaises et les Français.
Au gouvernement comme à Marseille, j’aurai à cœur de ne pas décevoir les espoirs et les attentes que vous avez placé dans ma candidature.
Ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, je travaillerai pour combattre toutes les formes de précarité, améliorer le quotidien des personnes handicapées, garantir leurs droits et lutter contre les discriminations dont elles sont encore trop victimes.
Mais je resterai aussi, à vos côtés, à Marseille pour porter vos préoccupations au plus haut niveau de l’ Etat et pour poursuivre la rénovation que vous avez souhaité impulser dans notre ville en votant pour moi.
Première ministre marseillaise dans un gouvernement de gauche depuis Gaston Defferre, je compte bien faire entendre votre voix !
Merci encore à toutes et tous !
Sincèrement,
Marie Arlette Carlotti