Questionnée sur l’avenir des assistants de vie scolaire et l’inclusion des élèves en situation de handicap dans les écoles de la République lors de la séance des questions au Gouvernement du 17 septembre 2013, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion Marie-Arlette Carlotti a répondu à la députée Françoise Dubois :
Billets libellés marie-arlette carlotti
Marie-Arlette Carlotti invitée de Bruce Toussaint sur I-télé
Marie-Arlette Carlotti était l’invitée de Bruce Toussaint sur I>télé jeudi 5 septembre 2013. Revoir son interview :
Auxiliaires de vie scolaire : le gouvernement s’engage
Lors d’une conférence de presse, Marie-Arlette Carlotti a annoncé la professionnalisation des auxiliaires de vie scolaire. Pour la ministre des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, « Il y avait urgence à agir, tant du point de vue des enfants handicapés qui, pour certains, ont absolument besoin de l’accompagnement des AVS, que du point de vue de ces salariés précaires qui accomplissent un travail utile et pourtant peu reconnu jusque là« .
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé la titularisation progressive de 28.000 auxiliaires de vie scolaire (AVS) qui assistent les élèves handicapés, une reconnaissance officielle du métier et une « formation renforcée ».
« La professionnalisation, c’est la reconnaissance d’une fonction, c’est aussi l’établissement d’un statut, avec une formation et un diplôme. La CDIsation sera précédée d’une « Validation des Acquis de l’Expérience » en attendant qu’une formation dédiée, c’est-à-dire un nouveau diplôme, soit complètement opérationnelle en 2015 » a indiqué Marie-Arlette Carlotti dans son intervention rappelant que « la professionnalisation des AVS est une réforme qui se situe à l’intersection des deux priorités du gouvernement : l’emploi et la jeunesse« .
Extrait de la conclusion de son intervention :
« Le Gouvernement montre ainsi sa détermination à donner à tous les enfants les moyens de leur émancipation. Aux enfants handicapés comme aux enfants valides. Il réaffirme le rôle fondamental de l’école ordinaire dans l’intégration des enfants en situation de handicap. L’école ordinaire comme étape ordinaire de la vie de chaque enfant.
Il ne s’agit pas de nier la singularité des enfants, au contraire. Nous leur accordons toute l’attention qu’ils méritent, nous partons de leur différence pour leur offrir la possibilité de vivre l’expérience de l’école en commun avec tous les autres enfants.
Et à tous, nous envoyons ce message : « l’altérité est constitutive de notre société. N’ayez pas peur, regardez ce que chacun à de ressemblant et de différent avec vous, et apprenez. L’école sert aussi à cela. »
Contre la précarité des uns et l’exclusion des autres, le Gouvernement construit un système vertueux où la professionnalisation des accompagnants sert l’intégration scolaire des enfants handicapés.
C’est cela la solidarité, c’est cela la cohésion. Aider ceux qui en ont besoin et reconnaître que cette aide n’est pas un fardeau pour notre pays mais justement ce qui en fait la grandeur.
Quand dans la crise, la tentation du repli, du rejet, de l’égoïsme se fait sentir, il est nécessaire de rappeler ce qui fonde notre République, et qui a permis à la France de devenir une nation prospère et respectée dans le monde. Il est nécessaire de redire notre attachement à la liberté, à l’égalité et ne l’oublions pas, à la fraternité« .
Téléchargez l’intégralité du discours de Marie-Arlette CARLOTTI (pdf)
La solidarité ne prend pas de congés
Jeudi 15 août 2013, Marie-Arlette Carlotti ministre chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion a choisi de rencontrer les professionnels et bénévoles mobilisés durant l’été en France, rendant visite à plusieurs équipes de soutien aux sans-abris dans le XIIe arrondissement de Paris.
Affirmant que «la solidarité ne prend pas de congès», Marie-Arlette Carlotti a rappelé la volonté du gouvernement de «mettre fin à la politique du thermomètre : on ne veut pas s’intéresser aux sans-abris que pendant l’hiver». «On parle beaucoup des vacances, de ceux qui ne peuvent pas partir, mais jamais de ceux qui ne partent pas parce leur souci est de trouver un toit pour la nuit. Quoi de mieux que le 15 août pour le faire?», a-t-elle dit, rappelant qu’il y a «en gros 140.000 personnes sans abri en France, moitié Français moitié étrangers, dont 30.000 enfants». «Parmi ces sans-abris, 9% sont dans la rue, souvent des hommes. Pour le reste, des solutions sont trouvées», comme des accueils en hébergement d’urgence.
«Je suis sur le terrain pour voir concrètement sur place ce que deviennent les dispositions qu’on a prises, comment il faut les améliorer» a insisté la ministre.
Marie-Arlette Carlotti a rencontré une équipe de la brigade d’assistance aux personnes sans-abri (BAPSA), sous le pont Charles-de-Gaulle, puis un espace solidarité insertion (ESI), structure d’accueil de jour pour personnes isolées orientées par le 115 (numéro d’appel d’urgence pour les sans-abris) géré par l’association Aurore. Elles y trouvent douches, lave-linge, ainsi qu’une permanence médicale et sociale.
Elle a également rendu visite aux pompiers de la caserne Chaligny, qui ont souligné que 80% de leurs interventions étaient des «secours à personnes».
La visite s’est terminée par le Centre d’Hébergement d’Urgence de la caserne de Reuilly, ouvert en décembre 2012, qui héberge 160 personnes en grande précarité.
Marseille retenue pour le dispositif « Garantie jeunes »
Marie-Arlette CARLOTTI se félicite que Marseille soit inscrite dans la liste des 10 territoires retenus pour tester le dispositif de « Garantie Jeunes ».
La garantie jeunes, imaginée conjointement par Michel SAPIN, Ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et Marie-Arlette CARLOTTI Ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion est inscrite dans le plan pluriannuel de lutte contre l’exclusion et pour l’inclusion sociale. Elle propose aux moins de 25 ans les plus en marge de la société et en situation d’isolement un accompagnement vers l’emploi et l’autonomie avec une allocation équivalent au revenu du RSA pendant les périodes sans emploi ni formation.
A travers un contrat d’engagement avec la mission locale le bénéficiaire doit impérativement être en démarche active de formation ou de recherche d’emploi.
Le Gouvernement réaffirme ainsi sa volonté de tout mettre en œuvre pour lutter contre le chômage et principalement le chômage des jeunes et notamment à Marseille qui nécessite une attention toute particulière.
Marie-Arlette CARLOTTI appelle les collectivités locales à se saisir de ce dispositif. Alors que 12000 jeunes sont inscrits dans les missions locales, elles en ont aussi la responsabilité. Elles doivent saisir l’ensemble des dispositifs que l’Etat leur propose pour faire baisser le chômage à Marseille.
Une ministre solidaire des jeunes qui ne partent pas en vacances
Après le dernier Conseil des ministres du 2 août et avant quelques jours de repos, Marie-Arlette Carlotti a souhaité se rendre auprès de jeunes enfants qui habituellement n’ont pas l’occasion de partir en vacances. Elle s’est rendue à Champigny-sur-Marne pour rencontrer les enfants qui profitent du dispositif Ville-Vie-Vacances proposé par la Préfecture de police de Paris.
Des activités sportives, culturelles et citoyennes encadrées par des policiers et des animateurs ou éducateurs sportifs de l’UCPA sont proposées gratuitement durant tout l’été.
Favoriser l’entrepreneuriat pour lutter contre le chômage et contre la pauvreté
L’ensemble des mesures annoncées par le Président de la République en faveur de l’entrepreneuriat en France sont une très bonne nouvelle pour le développement économique, la lutte contre le chômage et contre la pauvreté.
En donnant mandat à la Banque Publique d’Investissement d’intervenir spécifiquement dans les quartiers les moins favorisés de notre pays, le Président de la République a une nouvelle fois conjugué le développement économique avec l’exigence de justice sociale. Ces zones délaissées sont remplies de gens talentueux qui ont des idées, qui veulent aller de l’avant et que l’Etat doit accompagner et encourager.
Les mesures visant à stimuler l’esprit d’entreprise dans notre pays, et ce dès l’école, à simplifier les démarches de création, d’accompagnement et de gestion administrative quotidienne des Petites et Moyennes Entreprises ainsi que celles ayant pour but de lutter contre la stigmatisation de l’échec donneront aux jeunes entrepreneurs l’envie de se lancer, d’essayer, d’innover.
La création d’un fonds pour l’innovation sociale, géré par la Caisse des dépôts, pour venir en soutien aux entreprises répondant à de nouveaux besoins sociaux correspond également à cette mobilisation de l’Etat pour le développement économique dans la justice.
Comme lors du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale présenté en début d’année, l’action du gouvernement continue à s’attaquer aux causes de l’exclusion. Par son discours et ses engagements, le Président de la République a tenu à rappeler que la mobilisation de tous, et en particulier des entreprises, sera l’une des conditions pour faire reculer le chômage et la pauvreté dans notre pays.
Solidarité : inauguration d’un chantier d’insertion à Marseille
Marie-Arlette Carlotti a inauguré vendredi 8 février 2013 dans le Marché Intérêt National des Arnavaux à Marseille, le chantier d’insertion de l’association ANDES. Un projet qui regroupe à la fois l’insertion sociale par le travail, la lutte anti gaspillage et l’aide alimentaire.
Marie-Arlette CARLOTTI inaugure la Banaste de… par macarlotti
Ensemble, nous arriverons à changer Marseille
Chers amis,
Voilà bientôt 5 mois que François Hollande et Jean-Marc Ayrault m’ont confié une responsabilité au Gouvernement. Au sein du Ministère dont j’ai la charge, j’œuvre au quotidien pour améliorer la situation des personnes handicapées et pour lutter avec détermination contre l’exclusion. Cette bataille s’inscrit dans les engagements pris en faveur de l’ensemble des français, pour corriger les inégalités et les injustices sociales.
Il en est de même pour Marseille.
La tenue, pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, d’une réunion interministérielle consacrée à Marseille est le signe d’un engagement déterminé de l’Etat. Nous avons le devoir de ne pas laisser la 2ème ville de France s’enfoncer dans la criminalité, l’insécurité, le chômage et la pauvreté. Il est temps de restaurer la République à Marseille.
Ministre et avant tout Marseillaise, vous savez pouvoir compter sur mon action pour m’investir pleinement dans le changement qu’attendent les marseillaises et les marseillais.
A travers mes différentes responsabilités, j’ai toujours agi avec honnêteté et sincérité, pour rendre notre ville plus agréable. Je souhaite maintenir cette proximité, en restant au plus près de vos préoccupations. Je me bats pour un meilleur cadre de vie, où chaque citoyen, du plus aisé au plus démuni, puisse avoir accès aux services publics du logement, du transport, de la santé, de l’éducation et de la culture, à valeur égale. Je compte sur vous pour porter cet intérêt collectif, qui doit nous permettre de redonner confiance en notre ville et ses habitants.
Aujourd’hui comme hier, je reste profondément attachée à Marseille. Avec vous, j’ai l’ambition de faire de Marseille une grande métropole méditerranéenne, qui soit fière de sa diversité culturelle et sociale. Marseille doit devenir le symbole du vivre-ensemble et de la solidarité.
Ensemble, nous arriverons à changer Marseille, et vous pouvez compter sur mon engagement pour y parvenir.
Marie-Arlette CARLOTTI