Mercredi 30 mai 2012, Jean-Marc Ayrault est venu à Marseille pour soutenir Marie-Arlette Carlotti. Une visite aux Cinq Avenues et une rencontre avec des responsables associatifs dans le quartier des Chartreux.

Mercredi 30 mai 2012, Jean-Marc Ayrault est venu à Marseille pour soutenir Marie-Arlette Carlotti. Une visite aux Cinq Avenues et une rencontre avec des responsables associatifs dans le quartier des Chartreux.

Des universitaires, professeures, avocates, magistrates, médecins responsables d’associations féministes, parents d’élèves et syndicalistes se mobilisent pour que Marie-Arlette CARLOTTI soit élue le 17 juin 2012.
Parce qu’elle est une femme engagée pour l’Egalité Femmes/Hommes, parce qu’elle représente Marseille au sein du gouvernement, nous la soutenons avec énergie.
Marie-Arlette CARLOTTI est la seconde marseillaise qui parvient à un poste gouvernemental après Germain POINSO-CHAPUIS en 1947 !
Il aura fallu attendre 65 ans pour voir à nouveau une marseillaise ministre.
Nous n’attendrons pas 65 ans de plus.
Nous appelons toutes les femmes à conforter notre ministre et à voter Marie-Arlette CARLOTTI aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012.
Cécile ALZINA, ingénieure, Amel ARVIN-BEROD, directrice de l’association SOS-Femmes, Christine BARTOLOMEI, magistrate, Nathalie BOMBARD, avocate, Myrtho BRUSCHI, avocate, Samia CHABANI, association « Ancrage », Sandrine CHAPUIS, cadre de direction, vice-présidente association des parents d’élèves des Abeilles FCPE 13, Marie-Christine CHARTON, orthophoniste et citoyenne, Florence CHASTANIER, directrice de la Fiesta des Suds, Geneviève COURAUD, présidente ODF-13, conseillère d’arrondissements (Marseille- 8ème S.) Josiane DRAGONI, syndicaliste, Sylvette DENEFLE, sociologue, professeure des universités, chercheure (la ville/le genre), Drifa DOUAFLIA, présidente de « Femmes Familles Font Vert », Nina KEHAYAN, auteure, enseignante retraitée, traductrice, Jeanne LAFFITTE, libraire et éditrice, Annie LEVY-MOZZICONACCI, médecin généticienne, enseignante-chercheuse, Sylvie ORSONI, professeure, auteure, Evelyne SITRUK, adjointe au maire du 1er secteur, Marseille, Irène THERY, sociologue directrice d’études à l’EHESS, Nicole THUET, co-présidente MMF, Blandine TOMAS, présidente du CIDFF-Phocéen (et d’autres à venir…)
Après l’abrogation début mai par le Conseil constitutionnel de l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel, j’avais porté plainte à Marseille pour trouble à l’ordre public et mise en danger délibéré des victimes du harcèlement sexuel.
Accompagnée de nombreuses associations féministes, cette plainte était un symbole fort. Je me réjouis de la décision très rapide du Premier ministre et de sa volonté de présenter un projet de loi dès le début de la nouvelle session parlementaire, un texte porté conjointement par la ministre de la Justice et la ministre des Droits des femmes.
Je me félicite de la détermination de l’équipe gouvernementale qui est à l’image de l’engagement du Président de la République pour faire de la lutte contre la violence faite aux femmes une de ses priorités.
En lire plus : Abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel, dépot de plainte contre le conseil constitutionnel à Marseille.
Je me félicite de la lettre qu’a fait parvenir Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé Marisol Touraine au Directeur Général de l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-côte d’Azur au sujet de l’avenir du Grand Conseil de la Mutualité.
En lui demandant d’organiser dans les prochains jours une réunion en présence des organisations syndicales du Grand Conseil de la mutualité des Bouches-du-Rhône, la Ministre a clairement exprimé la volonté du gouvernement de ne pas abandonner les 1200 salariés de ce réseau de santé qui soigne près de 10% de la population du département et qui se retrouve aujourd’hui fragilisée par une situation financière préoccupante.
Ayant personnellement sensibilisé Mme Touraine à la nécessite de sauvegarder les œuvres sociales et les emplois des centres de santé mutualistes, je me réjouis de son souhait de s’impliquer totalement dans ce dossier pour tenter de parvenir, avec l’ensemble des interlocuteurs impliqués, à dégager des solutions viables pour le devenir de cette institution.
Ministre de tous les Français, je continuerai cependant demain au Gouvernement à faire entendre la voix des Marseillaises et des Marseillais qui ont, plus que jamais, besoin dans un contexte de crise où même l’accès à la santé peut être remis en cause de voir leurs attentes et leurs revendications être prises en compte et portées au Gouvernement.
Mise à jour du 5 juin 2012 : le courrier de Mme Touraine à Mme Carlotti (pdf)
Marie-Arlette Carlotti responsable du pôle Egalité femmes-hommes auprès de François Hollande et Janine Ecochard, conseillère générale des Bouches-du-Rhône, accompagnées de nombreuses responsables d’associations féministes marseillaises, se rendront le lundi 14 mai 2012 au commissariat du 5ème arrondissement de Marseille pour porter plainte contre le Conseil Constitutionnel pour trouble à l’ordre public et mise en danger délibéré des victimes du harcèlement sexuel.
La Conseil Constitutionnel a en effet abrogé le 4 mai 2012 l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel. Cette loi, votée par la gauche il y a 20 ans, permettait à toutes les victimes de harcèlement – en grande majorité des femmes – de porter plainte.
Marie-Arlette Carlotti conseillère générale des Bouches-du-Rhône regrette que le Conseil constitutionnel n’ait pas saisi le pouvoir qui est le sien pour assurer la continuité juridique jusqu’à l’élection de la prochaine Assemblée nationale.
En effet, François Hollande s’est engagé à ce qu’une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel soit rédigée et inscrite le plus rapidement possible à l’agenda parlementaire.
Cette loi devra s’appuyer sur la définition du harcèlement sexuel telle qu’elle existe dans le droit communautaire comme le demandent les associations féministes depuis de nombreuses années.
Le Conseil constitutionnel ne pouvait pas ignorer sa responsabilité qui conduit à l’impunité de nombreux auteurs et à la souffrance exacerbée des victimes qui avaient osé révéler à la justice le harcèlement subi.
Marie-Arlette Carlotti rappelle que le nouveau Président de la République s’est engagé à faire de la lutte contre la violence faite aux femmes une de ses priorités.
Le conseil constitutionnel a abrogé aujourd’hui l’article du code pénal qui caractérise et punit le harcèlement sexuel. Cette loi, votée par la gauche il y a 20 ans, permettait à toutes les victimes de harcèlement – en grande majorité des femmes – de porter plainte.
En 2002, l’Union européenne a défini plus précisément le délit de harcèlement sexuel. Depuis cette date, les associations féministes n’ont cessé d’exiger de la droite qu’elle transforme la loi afin d’éviter un recours devant le Conseil constitutionnel. En 2009, la mission d’information sur les violences faites aux femmes, présidée par Danielle Bousquet, députée socialiste, recommandait également d’harmoniser les définitions du harcèlement sexuel prévues dans le code du travail et dans le code pénal, en les alignant sur la définition issue du droit communautaire. La décision prise aujourd’hui est la responsabilité directe de la droite qui a fait la sourde oreille pendant toutes ces années. Son imprévision fait peser de lourdes incertitudes sur les procédures judiciaires en cours d’instruction. Pour rappel, selon une enquête de la Commission européenne, 40 % des femmes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel au travail.
François Hollande s’engage, s’il est élu, à ce qu’une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel soit rédigée et inscrite le plus rapidement possible à l’agenda parlementaire. Cette loi devra s’appuyer sur la définition du harcèlement sexuel telle qu’elle existe dans le droit communautaire, comme le demandent les associations féministes depuis de nombreuses années.
François Hollande a rappelé à plusieurs reprises son engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les violences sexistes qui touchent chaque année des dizaines de milliers de femmes en France sont l’expression la plus dure des inégalités qui persistent dans notre société. La lutte contre ces violences, sera, s’il est élu président de la République dimanche prochain, l’une des priorités du Ministère des Droits des Femmes.
Présidentielle : le 6 mai, les électrices… par macarlotti
C’était il y a 67 ans.
Le dimanche 29 avril 1945, les femmes votaient pour la première fois en France.
Un droit de vote qu’elles avaient acquis l’année précédente, après des décennies de luttes et de revendications.
Si la France fût l’un des derniers pays d’Europe à reconnaître ce droit pour les femmes, François Hollande veut à présent que notre pays soit un phare en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. C’est pourquoi il a présenté 40 engagements rappelant sa volonté d’agir concrètement pour l’égalité professionnelle, le partage du pouvoir de décision, le droit de disposer de son corps, contre la précarisation des femmes, les stéréotypes et les violences sexistes et de créer des conditions d’une société plus juste, plus égalitaire menant à l’autonomie et à l’émancipation de chacun.
Le 6 mai 2012, pour continuer la marche vers l’égalité, les femmes se serviront à nouveau de leur carte électorale.
Elles voteront François Hollande.
François Hollande est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle. Il s’est dit « confiant » pour le 6 mai..
Depuis Tulle en Corrèze, le candidat socialiste a rappelé être « le mieux placé pour devenir le prochain président« , jugeant que les résultats étaient une « sanction du quinquennat qui s’achève« .
François Hollande a estimé que les résultats constituaient « un désaveu du candidat sortant, dont le discours tout au long de ces derniers mois a fait le jeu de l’extrême droite« .
Revoir son intervention :
22 avril : la déclaration de F. Hollande par francoishollande
Je me félicite de la participation record qui montre que l’on a su, durant cette campagne électorale, intéresser les français et que la démocratie dans notre pays est bien vivante.
Je constate le désaveu très profond de Nicolas Sarkozy puisque c’est la première fois que le président sortant arrive derrière son principal challenger. 75% des français n’en veulent plus.
Je me réjouis du score exceptionnel de François Hollande, le score le plus élevé pour un candidat socialiste. C’est lui qui désormais porte tous les espoirs du changement. C’est autour de lui que le rassemblement doit se faire pour le second tour de l’élection présidentielle.
J’appelle tous ceux qui sont en colère, tous ceux qui veulent vivre mieux, tous ceux qui veulent une autre politique, un autre Président, un autre comportement, à se rassembler derrière la candidature de François Hollande.
La gauche d’abord parce qu’il est naturel que cette famille politique se rassemble, mais au-delà tous ceux qui ont voulu exprimer ce 22 avril leur indignation contre les difficultés quotidiennes, le manque d’espoir et les craintes pour l’avenir de leurs enfants.
Ce soir, je suis heureuse mais rien n’est gagné. Pas une voix ne doit manquer à François Hollande pour que le 6 mai, nous fêtions tous ensemble le changement.
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Conseillère municipale PS de Marseille