A Gardanne, au premier tour des élections municipales, une majorité d’électeurs a placé largement en tête la liste conduite par le maire sortant Roger MEI « Force d’agir Gardanne-Biver » avec 42% des suffrages.
C’est aujourd’hui la seule vraie liste de gauche capable de l’emporter en rassemblant toutes les forces de progrès.
Dans l’objectif d’une large victoire, j’appelle tous les électeurs qui se reconnaissent dans le rassemblement de la gauche, communiste, écologiste et socialiste, autour de nos valeurs communes, à soutenir le liste conduite par Roger MEI le 19 juillet à l’occasion du second tour.
Gardanne : pour un rassemblement de la gauche au second tour des municipales
Soutenons le maintien de la base Air France à Marseille !
La base Air France à Marseille est aujourd’hui menacée de disparaître, tout comme les 448 emplois de pilotes et personnels navigants.
Le dialogue social est dans une impasse.
Nous ne pouvons accepter une telle rupture des négociations.
La direction et les syndicats doivent pouvoir trouver un terrain d’entente pour maintenir cette base à Marseille.
Il en va de l’avenir de notre territoire. Nous avons besoin de maintenir une attractivité touristique forte pour répondre à l’exigence de développement économique et social de notre métropole méditerranéenne.
Le 25 juin 2015, en présence de pilotes et personnels navigants concernés, j’ai lancé un appel à l’ensemble des parlementaires pour soutenir le maintien de la base Air France à Marseille.
Saint-Louis Sucre : préservons l’emploi et l’activité de raffinage
Implantée depuis 150 ans à Marseille, la dernière raffinerie de sucre en France se trouve aujourd’hui menacée dans son activité de raffinage.
Depuis le 6 janvier, la direction envisage d’abandonner le raffinage de sucre de canne pour ne conserver qu’une activité de conditionnement de sucre de betterave.
A travers ce nouveau plan d’activité, c’est l’ensemble de notre savoir-faire industriel local qui est en danger, en plus des 77 salariés qui devraient perdre leur emploi.
Lundi 6 juillet, je suis allée à leur rencontre pour leur apporter tout mon soutien dans cette épreuve aux conséquences sociales très fortes et pour envisager avec eux un projet alternatif répondant aux enjeux d’avenir de notre territoire.
Aujourd’hui, je lance un appel au Premier ministre à trouver des solutions pérennes pour préserver l’emploi et l’activité de raffinage de Saint-Louis Sucre.
Je demande également au Préfet de région d’organiser une table-ronde avec la direction et l ‘ensemble des représentants des salariés qui refusent l’arrêt de cette activité et qui ont proposé à leur direction un projet de redynamisation du site qui mérite un examen très attentif.
J’appelle l’ensemble des responsables politiques à se mobiliser à mes côtés pour que nous puissions porter ensemble un véritable projet créateur d’emploi pour la raffinerie Saint-Louis Sucre.
Nous devons agir vite pour continuer à faire vivre l’activité historique de raffinage de Saint-Louis Sucre. Il en va de l’avenir de notre métropole euro-méditerranéenne, dont le développement économique et industriel représente un enjeu majeur.
« Tous méditerranéens » : l’Union européenne doit être solidaire avec l’Italie et la Grèce !
Face à la tragédie des milliers de migrants qui périssent en Méditerranée, nous devons agir !
L’Europe traverse aujourd’hui une crise qui atteint des proportions historiques.
137 000 migrants, dont 50 000 en Grèce et en Italie, ont traversé la Méditerranée dans des conditions périlleuses depuis le début de l’année. Une hausse de 83% par rapport à l’an dernier.
Au regard de cette situation dramatique, c’est la sécurité de notre espace méditerranéen qui est aujourd’hui mise à mal.
Nous sommes face à un devoir moral : « sauver des vies humaines ».
Nous devons répondre aux défis qui s’offrent à nous en matière de coopération avec les pays de transit et d’exil.
En France, Bernard Cazeneuve a déjà pris des mesures allant dans le bon sens avec un plan d’action pour « Répondre à la crise des migrants » alliant solidarité et respect du droit.
Alors qu’aujourd’hui seulement 5 pays de l’Union européenne accueillent 80% des demandeurs d’asile, il est temps d’instaurer une véritable politique européenne de l’asile.
Une solution doit être trouvée au niveau européen pour faire respecter le droit d’asile tout en luttant contre l’immigration clandestine.
L’Europe doit sortir plus forte et plus solidaire de cette crise.
Mobilisons-nous pour éviter que les drames ne se succèdent.
Vers une société inclusive
L’accessibilité universelle posée par la loi du 11 février 2005 affirme la liberté des personnes en situation de handicap et l’égalité entre tous.
Dès ma nomination au Gouvernement, en tant que Ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion, j’ai lancé une alerte sur le retard pris dans la mise en œuvre du volet accessibilité et les difficultés pour répondre aux objectifs précis et concrets fixés en 2015.
A défaut d’accompagnement des acteurs publics et privés des précédents gouvernements de droite, nous avons accumulé un retard déplorable.
Ce manque de volonté politique n’a pas permis à l’ensemble des villes de France de mettre en application cette loi afin de répondre aux normes d’accessibilité.
Face à cette situation, le gouvernement a décidé de présenter un projet de loi ratifiant l’ordonnance relative à la mise en accessibilité des établissements, transports et bâtiments publics et de la voirie pour les personnes handicapées.
Ce projet de loi simplifie et explicite les normes d’accessibilité et sécurise le cadre juridique de mise en accessibilité en créant l’ « Agenda d’accessibilité programmée », d’une durée de trois ans, permettant de prolonger l’échéance de 2015 de mise aux normes d’accessibilité.
Il rend obligatoire les plans de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics pour les communes de plus de 1000 habitants, et réaffirme les sanctions pénales prévues pour celles qui ne se mettraient pas aux normes.
Il modifie l’article 12 de l’ordonnance pour qu’une formation à l’accueil et l’accompagnement des personnes handicapées soit désormais proposée aux personnels amenés à être en contact avec les usagers des établissements recevant du public.
Il modifie aussi l’article 18 qui précise que le règlement des copropriétés doit prévoir une partie des places de stationnement adaptées pour les personnes handicapées.
Par ailleurs, la MDPH pourra accompagner et aider les familles des élèves handicapés scolarisés qui effectuent une demande de mise en accessibilité des points d’arrêts des transports scolaires.
Enfin, nous favoriserons l’accès au service civique pour les jeunes en situation de handicap, en repoussant la limite d’âge à 30 ans.
D’ici le 31 décembre 2018, le Parlement sera chargé d’évaluer l’application de l’ordonnance et de tirer un bilan des mesures de simplification de mise en accessibilité engagés par le Gouvernement.
Avec ce projet de loi, nous allons aujourd’hui pouvoir faire avancer l’accessibilité.
La république sociale contre la droite extrême et l’extrême droite
En PACA, aux élections régionales de décembre prochain, les forces de gauche vont devoir affronter la droite extrême avec Christian Estrosi et l’extrême droite avec Marion Maréchal le Pen.
Quand elle décore un de ses camarades du Front National qui arbore fièrement sur son bras un tatouage nazi, Marion Maréchal le Pen fait honneur aux idées nauséabondes de son grand père et elle confirme que sous ses apparences « républicaines », le FN reste un parti peu recommandable qui n’a pas rompu avec son idéologie d’extrême droite. La benjamine de la famille Le Pen incarne en réalité la face la plus noire du FN et il serait très risqué, sans même parler de son jeune âge, de lui confier la gestion de la Région PACA.
Quand il lève le tabou du droit du sol qui est pourtant une conquête « nationale » et « révolutionnaire », Nicolas Sarkozy apporte de l’eau au moulin du Front National et participe à la même stratégie d’amalgame et de manipulation qui consiste à semer le doute sur les acquis de la République et de l’identité nationale. Christian Estrosi joue la même partition et affole le petit peuple en parlant de cinquième colonne en évoquant un complot islamiste.
En usant d’un humour douteux pour comparer les migrants à une fuite d’eau, Nicolas Sarkozy est encore sur le même registre. Ce discours de café du commerce, caricatural, réducteur, simpliste est le reflet d’une époque qui cherche à tout prix à trouver des responsables pour expliquer ses maux: l’Europe passoire, l’immigration, le grand marché cosmopolite de la mondialisation sont des cibles faciles pour des responsables politique en mal d’autocritique et d’imagination.
Le terrain est propice à la propagation de ces idées quand on sait que plus d’un tiers des français adhère aux idées de Marine le Pen et si l’on considère que près de la moitié pense qu’elle ne représente pas un danger pour la démocratie.
Face à cette surenchère démagogique qui fait son lit sur l’insécurité sociale, la gauche divisée cherche un second souffle et espère que les résultats économiques attendus sur le front du chômage vont lui permettre de rebondir.
Mais la position d’attente ne peut faire office de stratégie politique.
Au delà des divergences économiques, la gauche doit s’adresser clairement à son électorat, en l’exhortant de ne pas laisser le champ libre à un retour de Sarkozy, voire pire.
Elle n’a pas d’autre choix que de se rassembler pour incarner une nation ouverte, tolérante, plurielle et partir à la reconquête des territoires perdus de la République, des jeunes, des cités, des classes populaires. Elle n’a pas d’autres choix que de construire des ponts entre toutes les composantes du corps social là où d’autres construisent des murs. Elle n’a pas d’autres choix que d’inventer un nouveau contrat social qui replace l’homme au cœur de toutes les préoccupations, dans son environnement social, économique et écologique.
En réponse à cet impératif de recomposition sociale et de résistance à la droite extrême, la division de la gauche relève du suicide politique. Elle est un luxe qu’elle ne peut plus s’offrir.
Pour reconquérir l’opinion, convaincre les déçus, les abstentionnistes, les indécis et se donner les moyens de remporter les prochaines élections, il est urgent que la gauche s’unisse, dans toutes ses composantes, et trouve le moyen de se respecter dans sa diversité.
Ce rassemblement ne se fera pas sans le socle commun de cette république sociale dont la gauche est si fière et dont elle a tant besoin.
Tribune publiée sur HuffingtonPost
#UberPOP : stoppons cette concurrence déloyale !
En octobre 2014, nous avons voté au Parlement une loi définissant le cadre juridique dans lequel les activités de taxis et de VTC peuvent se développer. Il est temps de faire respecter la loi.
Aujourd’hui, UberPop est en situation d’illégalité. Non seulement il ne respecte pas les règles de la concurrence, mais en plus il ne paye aucune cotisation sociale et fiscale.
Cette situation est inacceptable.
Nous condamnons fermement les actions violentes contre des chauffeurs ou des clients. Certes, nous ne pouvons cautionner de tels comportements mais affirmons qu’il est temps de stopper cette concurrence déloyale.
Nous attendons la plus grande fermeté de la part de l’Etat afin de mettre fin au développement d’Uberpop.
Loi sur la fin de vie votée le 17 mars 2015 : un engagement tenu… un chemin à poursuivre
Notre société évolue, on vit de plus en plus vieux et chacun réclame aujourd’hui le choix de pouvoir mourir dans la dignité. Mais le sujet reste très sensible et divise la société française. A la volonté exprimée par le malade doit en effet correspondre un acte médical réalisé par un médecin.
Ce sujet fait néanmoins l’objet d’un consensus et permet heureusement de dépasser les clivages droite / gauche.
Ainsi, la proposition de loi Claeys (député PS) et Léonetti (député UMP) a été adoptée le 17 mars 2015 à l’Assemblée nationale, par 436 voix pour, 34 contre et 83 abstentions. La loi n’autorise ni euthanasie ni suicide assisté, mais instaure un droit à une sédation « profonde et continue » jusqu’au décès pour les malades atteints de maladie incurable en phase terminale et rend contraignantes les « directives anticipées ».
Les directives anticipées permettent à toute personne majeure et capable de faire connaître ses souhaits relatifs à sa fin de vie et notamment son refus de tout acharnement thérapeutique pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté.
Les députés ont aussi adopté les dispositions de la proposition de loi donnant un rôle accru à une personne de confiance, désignée pour exprimer la volonté du patient s’il ne peut plus s’exprimer.
Ce texte répond en partie à une attente profonde de tous ceux qui à un moment ou à un autre ont été confrontés à la fin de vie d’un proche et se sont sentis seuls face à sa souffrance et, parfois, son envie d’en finir.
Je regrette pourtant que le texte n’aille pas assez loin dans la reconnaissance du droit à mourir, comme cela se fait dans d’autres pays. Je trouve injuste qu’on ait parfois l’intention ou même l’idée d’aller à l’étranger, en Suisse par exemple, ou en Belgique, pour organiser son départ et en finir selon son intime volonté. Je pense que notre pays peut encore bien évoluer sur toutes ces questions.
Fier de notre hôpital public !
L’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM) est en crise depuis des années et pourtant les marseillais sont fiers de leur hôpital et tiennent à leur système de santé par dessus tout. Ils sont plus d’un million à se faire soigner chaque année par l’Hôpital Public à Marseille et je les rejoins dans ce sentiment de fierté et de confiance dans notre système de soin que le monde nous envie.
La crise de l’APHM tient à un turn over de l’encadrement, un système archaïque de co gestion entre la ville et les syndicats et surtout une situation financière durablement dégradée avec un endettement qui explose.
Suite à un rapport peu flatteur de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), la tutelle a décidé d’un plan d’économies drastique qui inquiète toute la communauté médicale.
Notre métropole a besoin de maintenir et même de développer le 3ème CHU de France, et nous reconnaissons tous l’excellence de ses équipes, la performance de ses équipements et la qualité des soins dispensés et des enseignements réalisés.
Je me bats pour ce dossier (courriers, rendez-vous de travail, question au gouvernement) en tentant de convaincre Paris que Marseille a besoin d’un hôpital public à la pointe de l’innovation et du progrès et qu’il ne faut donc pas cesser d’investir dans l’APHM, même si des économies s’imposent dans son fonctionnement quotidien.
Les investissements sont les garants de notre avenir et je pense en particulier à la future maternité ultra moderne de la Timone, dont toute la communauté médicale reconnaît la nécessité, qui remplacera celle de la conception, vétuste et en sur capacité. Je pense aussi qu’il est grand temps de rénover l’hôpital de la Timone qui n’est plus aux normes et ne correspond plus aux exigences de la médecine moderne, d’après l’avis des équipes médicales qui font un travail extraordinaire dans des conditions souvent très difficiles.