Suite à la décision du gouvernement de réserver l’experimentation de l’encadrement des loyers prévue par la loi ALUR, dite « loi Duflot », à la ville de Paris, Marie-Arlette CARLOTTI appelle à étendre cette expérimentation à la ville de Marseille, comme le permet la loi.
Marseille subit une tension immobilière grave. La ville est classée en zone B1 par la loi Duflot. 36% des locataires marseillais sont logés dans le parc locatif privé, qui n’est soumis à aucun contrôle (la moyenne nationale s’établit à 25%). Entre 1997 et 2007, les revenus des Marseillais ont augmenté de 10% alors que sur la même période, les loyers, tous types de logement confondus, ont augmenté de 45% !
Les loyers des Marseillais sont parmi les plus chers de la region PACA. Cette pression immobilière reduit sévèrement le pouvoir d’achat des Marseillais, accentue la précarité et favorise l’insalubrité et le mal logement. Réguler et encadrer les loyers à Marseille est une nécessité pour garantir l’égalité dans l’accès au logement de tous les Marseillais.
Simplifier la vie de nos concitoyens, c’est le sens de l’expérimentation présentée par Marie-Arlette Carlotti le mardi 21 janvier dernier. Une expérimentation lancée dans deux départements la Seine-et-Marne et la Loire-Atlantique.
Les conditions d’accès au logement se sont dégradées ces dernières années.
Améliorer le quotidien de chacun, c’est chercher à renforcer la qualité de vie de chaque habitant. C’est aussi viser à réduire les injustices et les inégalités. Au Conseil général, j’ai décidé de jouer la carte de la solidarité pour tous et partout.