Marie-Arlette Carlotti a accompagné le 1er février 2012 François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat et Maire de Dijon, en déplacement à Marseille sur les questions de sécurité.
Les Marseillais sont sensibles et attentifs aux questions de sécurité.
Il faut dire que la dernière période a été rude !
Dans une ville en proie aux bandes organisées, à la grande voyoucratie, comme à la petite délinquance (et je veux les mettre dans le même sac car l’un se nourrit de l’autre),
· rien n’est fait par le gouvernement de Nicolas Sarkozy,
· rien n’est fait par la municipalité UMP,
· pour mettre un terme à cette succession de fait divers,
· pour que reigne enfin la tranquillité et la sérénité dans nos quartiers.
Comme si la droite ignorait dans les faits, après l’avoir beaucoup proclamé, que la sécurité c’était d’abord un droit pour nos concitoyens, le droit de vivre bien dans sa ville, de sentir sa famille protégée.
Rien ne sera possible, pour notre ville si l’on ne règle pas les questions de sécurité, c’est une question fondamentale.
Il sera difficile de parler de développement économique, de tourisme, de relancer la culture, tant que l’image de Marseille sera entachée de la sorte.
Les socialistes aujourd’hui parlent sans complexes de ces questions, et il y a de la crédibilité, à écouter nos propositions. Si le Parti socialiste a fait des pas de géant en matière de sécurité, nous le devons à une poignée de responsables dont François Rebsamen. Si bien que la sécurité est devenue un point fort du programme du Parti Socialiste, repris dans les 60 propositions de notre candidat François Hollande.
J’ai été très satisfaite d’entendre François Hollande au Bourget dire :
· Qu’il est insupportable de vivre dans la peur,
· Que l’insécurité est une injustice intolérable,
· Que c’est un droit qu’il fera respecter, partout,
· Que la loi concerne tout le monde : les braves gens, comme les petits caïds, les grands voyous comme les délinquants financiers au col blanc et aux mains « propres ».
· Qu’il sera impitoyable à l’égard de la corruption. « Et malheur aux élus qui y succomberont ! » a-t-il dit !
« Car la délinquance, touche toutes les couches sociales, tous les quartiers, toutes les origines. Il n’y a pas d’exclusivité ! » a t-il dit.
Je sais que cette détermination de François Hollande est forte, sincère. Et c’est grâce à cette détermination en matière de sécurité, que beaucoup de Marseillais vont faire confiance et donner une large majorité de leurs suffrages à François Hollande.